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© AFP/Michael Bradley
Le Finlandais Jari-Matti Latvala
au volant de sa Ford au rallye de Nouvelle-Zélande le 23 juin 2012 autour d'Auckland
A l'issue d'une 2e journée très maîtrisée, le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford) a accru sa domination sur le Rallye de Grande-Bretagne sans toutefois +larguer+ son équipier norvégien Petter Solberg et le Français Sébastien Loeb (Citroën), samedi au pays de Galles.
De 12 secondes la veille au soir, Latvala a patiemment fait doubler son pécule pour le porter à 24 sec 5/10e exactement sur Solberg. Loeb lui, reste surtout en course pour la 2e place, à 6 secondes de Solberg.
Alors que la veille, les chemins boueux n'auguraient rien de bon pour Loeb et les Citroën, en manque de +grip+ par rapport aux Ford, l'assèchement du tracé aurait pu leur permettre samedi matin de combler une partie de son retard.
Loeb, d'ailleurs, a réalisé - enfin ! - un meilleur temps scratch lors de la 8e spéciale, pour le premier succès Citroën en terre galloise de cette édition.
Mais bien vite, l'humidité a fait son retour sur un terrain glissant, laissant la voie libre aux pilotes Ford et à Latvala surtout, à l'aise comme l'an dernier, puisqu'il est le dernier vainqueur en date du Rallye de Grande-Bretagne.
"On a vraiment besoin d'essayer et de décrocher cette victoire ici. Mais on ne sait jamais, quand Loeb aura consommé son 9e expresso, peut-être qu'il va attaquer !", plaisantait Latvala.
Le pilotes ont dû jongler toute la journée entre pneus tendres et pneus dures, afin d'optimiser au mieux leur adhérence et leur vitesse.
Des choix variables selon les constructeurs et les pilotes, pour au final un statu-quo assez remarquable des positions, et des écarts qui restent minimes même s'ils entérinent une hiérarchie certaine.
Derrière les Ford, Loeb s'accroche donc.
"On a fait ce qu'on a pu. Il n'y a rien à faire pour Latvala", concédait l'octuple champion du monde. "Ca n'a pas été une super journée. On est dans le rythme de Solberg mais Latvala est bien plus rapide donc on cherche des solutions".
"On a beaucoup attaqué et on a du mal à remonter. On est 3e, Mikko (Hirvonen sur l'autre Citroën) est 5e donc quelque part c'est une bonne opération pour le championnat constructeurs car l'essentiel est de marquer des points", avançait-il.
De là à renoncer à toute velléités dimanche, où 83 km de spéciales sont au programme ?
"Je n'ai pas dit ça ! Quand je peux rouler, je roule. C'est tellement piégeux qu'il faut de toute façon tenir un certain rythme. J'ai gagné pas mal de rallyes, suffisamment pour ne pas être frustré quand je n'en gagne pas un. Ce n'est pas de la frustration mais on essaie de comprendre", soulignait le triple vainqueur du Rallye de Grande-Bretagne (2008, 2009, 2010).
"On verra la stratégie pour demain, on n'est quand même pas si loin de Petter (Solberg), on va encore une fois changer les réglages ce soir, on va sûrement tomber sur les bons demain et puis on va remonter", préférait-il sourire.
Mais à moins d'un incident dimanche ou d'un grand retournement de situation, Citroën devra sans doute patienter jusqu'au rallye d'Alsace pour s'assurer la couronne mondiale des constructeurs. C'est déjà ce qui était prévu pour Loeb chez les pilotes, lui qui rêve de décrocher sa 9e couronne à domicile.