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© AFP/Ben Stansall
La Volkswagen Polo-R pilotée par Sébastien Ogier au Rallye de Grande-Bretagne le 15 novembre 2013 près de Hafren au pays de Galles
Le Français Sébastien Ogier (VW Polo-R), déjà assuré du titre mondial, a contenu les attaques de ses principaux adversaires pour conserver, samedi, à l'issue de la troisième journée, la tête du Rallye de Grande-Bretagne.
Au départ de la première spéciale, l'ES10, il possédait 20,1 secondes d'avance sur son coéquipier, le Finlandais Jari-Matti Latvala . En fin de journée, à l'arrivée de l'ES16, il avait augmenté son capital de ...deux dixièmes de secondes.
Ogier, qui n'a pas remporté la moindre spéciale samedi, contrairement à Latvala, qui a signé trois succès consécutifs (ES12, ES13 et ES14), a fait preuve de ses qualités de gestionnaire.
"Je donne l'impression d'avoir la maîtrise et certes, à force de travail je lis mieux le terrain mais il demeure très facile de faire une faute ici", a expliqué le Français. D'ailleurs dans Dyfi 2 (ES13), le champion du monde a failli se faire piéger à l'endroit même où Evgeny Novikov (Ford Fiesta RS) était sorti fort de la route dans la matinée (ES11).
Novikov était alors en bagarre avec les Norvégiens Andreas Mikkelsen (VW Polo-R) et Mads Ostberg (Ford Fiesta RS) pour la 4e place du classement général, les trois hommes se tenant en 1,2 seconde.
"Je suis arrivé trop vite dans un virage à droite qui se prend en 4e ou 5e vitesse et malgré tous mes efforts pour ralentir la voiture, nous sommes sortis de la route et avons dévalé pas mal la pente", a expliqué le pilote russe, qui malgré le présence d'un public nombreux, n'a jamais pu remettre la Ford sur la route.
Deuxième tonneau pour Kubica
Mikkelsen, en verve, s'est ensuite emparé de cette spéciale et de la suivante (ES12) pour échouer samedi soir à vingt secondes du Belge Thierry Neuville (Ford Fiesta RS). "Je ne peux pas me permettre de descendre du podium si je veux décrocher le titre de vice-champion du monde cette saison", a expliqué Neuville, victorieux, comme Dani Sordo, de Chirk Castle (ES16).
Cette courte spéciale sur asphalte, parcourue deux fois - Sordo avait gagné l'ES15 - a connu un énorme succès populaire, un peu trop même puisque les organisateurs ont dû interrompre la course pendant une cinquantaine de minutes afin de gérer l'affluence...
Quant à Citroën, ses déboires se sont poursuivis avec une nouvelle cabriole de l'ancien pilote de F1, le Polonais Robert Kubica qui a renouvelé dans l'ES11 sa figure de style de l'ES4. A sa décharge, il a dû changer in extremis de copilote pour sa première expérience en WRC et a connu un souci de communication avec Michele Ferrara qui s'exprime ...en italien. Sordo lui, a gagné trois places dans la journée pour terminer 7e.
Sept spéciales d'une cinquantaine de km, dont la Power Stage (ES19), sont au programme dimanche pour la dernière journée.