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© AFP/Daniel Garcia
Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) le 1er août 2013 à Paris
Le Français Jean Todt , 67 ans, sera candidat cet automne à un deuxième mandat consécutif comme président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a-t-il annoncé samedi, dans le paddock du Grand Prix d'Italie de Formule 1, à quelques journalistes.
"Je vais être candidat, mais il faut respecter les procédures. La campagne n'a ouvert qu'hier. Je vais écrire la semaine prochaine aux fédérations membres de la FIA, pour les informer que je suis candidat", a dit Todt, ancien patron de Peugeot Sport et de la Scuderia Ferrari, après avoir assisté aux qualifications du GP d'Italie.
Le Français s'est également montré très satisfait et "honoré" du soutien très clair affiché vendredi, en conférence de presse FIA, par plusieurs de ses ex-collègues responsables d'écuries de F1, dont Ross Brawn (Mercedes), Martin Whitmarsh (McLaren) et Christian Horner (Red Bull).
"Nous avons commencé quelque chose, mais nous avons encore du chemin à faire. C'est comme si on voulait gravir l'Annapurna, à 9.000 m, et qu'on était encore à 3.000 m", a aussi dit le président Todt de son premier mandat. Il a aussi indiqué que "plusieurs automobile-clubs et fédérations, notamment en Allemagne" lui avaient demandé récemment de poursuivre son oeuvre à la tête de la FIA.
Elu fin 2009 avec 135 voix contre 49 pour le Finlandais Ari Vatanen , ex-champion du monde des rallyes, Todt a axé l'essentiel de sa présidence sur une vaste campagne pour la sécurité routière et la mobilité durable.
Todt aura face à lui un candidat déjà déclaré, le Britannique David Ward, 56 ans. Directeur général de la Fondation FIA pendant 12 ans, Ward a publié en fin de semaine, sur son site internet, un programme en 20 points destinés notamment à "moderniser" le fonctionnement de la FIA.
Pas d'appel d'offres pour les pneus de F1
"Pendant toute ma vie, j'ai été en compétition, et je n'ai jamais pensé que c'était gagné, jusqu'au drapeau à damier", a ajouté Todt, pour qui la présidence de la FIA est très différente de ses précédentes responsabilités. "Je suis parfois énervé de lire des choses qui ne correspondent pas à la réalité, mais je suis un être humain, et je fais des erreurs", a admis Todt.
"Beaucoup de gens m'ont demandé de continuer, alors qu'au début de mon mandat on disait qu'ils ne m'aimaient pas. Je rencontre encore, chez Peugeot et Ferrari, des gens qui regrettent mon départ. Je pense que la FIA a fait de bonnes choses pour le sport automobile et la mobilité (durable), et je ne vais pas rentrer dans des controverses", a ajouté le président de la FIA.
Sur la question des pneus de F1, Todt a aussi affirmé qu'un appel d'offres n'est pas, a priori, à l'ordre du jour, car selon lui la grande majorité des écuries de F1 souhaitent rester avec Pirelli, dont le contrat de fourniture exclusive se termine fin 2013.
"Je ne vais pas lancer un appel d'offres pour faire plaisir à Michelin, car on me reprocherait de le faire parce que je suis français, comme Michelin", a conclu Todt sur ce sujet très sensible cet été, le contrat de Pirelli n'ayant pas encore été renouvelé.