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Fernando Alonso
sur le podium après avoir remporté le GP de Chine, à Shanghai, le 14 avril 2013
L'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), vice-champion du monde 2012, s'est bien relancé dans la course au titre 2013 en remportant dimanche à Shanghai le Grand Prix de Chine de Formule 1, devant le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) et le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes).
Cette 31e victoire en F1 vient à point pour l'Espagnol de 31 ans, trois semaines après sa grosse déception du GP de Malaisie où il avait abandonné au 2e tour, aileron cassé contre l'arrière de la monoplace de l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), au premier virage.
"C'était une course fantastique pour nous, quasi-parfaite, sans gros problème sur la voiture, la dégradation des pneus était meilleure que prévu", a dit Alonso sur le podium. "Ca fait du bien après mon abandon en Malaisie et c'est une belle récompense pour toute l'équipe. Cette campagne 2013 commence bien, nous sommes optimistes".
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La joie de l'Espagnol Fernando Alonso
après sa victoire au Grand Prix de Chine, à Shanghai, le 14 avril 2013
En comptant Vettel, 4e, et le Britannique Jenson Button (McLaren), 5e, les cinq champions du monde engagés dans cette saison 2013 ont donc terminé aux cinq premières places de cette course intense, contrôlée de bout en bout par Alonso et son équipe et marquée par de nombreux changements de pneus, trois pour la plupart des concurrents.
Les quatre premiers ont terminé regroupés en une douzaine de secondes, avec plusieurs longueurs d'avance sur Button. L'Anglais était parti en pneus medium, comme Vettel, après avoir fait l'impasse sur la fin des qualifications, samedi, pour économiser un train de pneus.
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Fernando Alonso
franchit la ligne d'arrivée du Grand Prix de Chine, à Shanghai, le 14 avril 2013
Cela n'a pas suffi, Vettel échouant au pied du podium, sur les talons de Hamilton, aux pneus détruits mais encore sur le podium, comme en Malaisie, au volant de sa Mercedes de plus en plus performante aux essais (pole position) et régulière en course. L'Allemand s'est consolé en conservant la tête du championnat, devant Räikkönen, Alonso et Hamilton, trois autres champions du monde.
Mercedes se rapproche
Au bout du suspense, la stratégie de la Scuderia Ferrari a donc été la meilleure et la course a été maîtrisée de bout en bout par Alonso et son équipe, sous les yeux de Piero Lardi Ferrari, le fils adoptif d'Enzo Ferrari. "N'attaque plus, ce n'est plus la peine", a dit son ingénieur à Alonso en fin de course. "Je n'attaque plus", lui a-t-il répondu pour le rassurer.
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Résultats et classements du championnat du monde de F1 à l'issue du grand prix de Chine
"Dans une course de F1, c'est impossible de ne pas attaquer, mais il faut essayer d'en garder un peu en réserve, pour l'utiliser au bon moment", a dit Alonso après l'arrivée. Très heureux, le double champion du monde (2005, 2006), a brandi un drapeau Ferrari dès qu'il est sorti de sa F138 victorieuse, devant des milliers de spectateurs chinois ravis, sur le deuxième marché étranger de la marque au cheval cabré.
"La course sera différente à Bahreïn, mais j'espère qu'on sera encore sur le podium, car notre voiture en est capable", a aussi dit Alonso avant de partir en conférence de presse, puis à l'aéroport: "Je dois prendre l'avion très tôt ce soir, pour Bahreïn, donc on n'aura pas trop le temps de faire la fête", a dit le leader de la Scuderia, qui a aussi placé Felipe Massa au 6e rang.
Parti en pole position, Hamilton a encore fait une très belle course, comme en Malaisie, alors que Nico Rosberg a dû abandonner, en raison d'un problème de suspension. Ross Brawn, le patron de Mercedes, a apprécié les progrès réalisés: "Nous n'y sommes pas encore, mais nous nous rapprochons...", a dit Brawn à Hamilton sur la radio de bord, juste après l'arrivée.