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Le promoteur de la Formule 1 Bernie Ecclestone a évoqué dimanche une F1 à deux vitesses, pour tenter de limiter les coûts des petites écuries en difficulté, une heure avant le départ du Grand Prix du Brésil.
"C'est peut-être une idée: disputer un Championnat Constructeurs en même temps qu'un Championnat des Equipes. Et les (petites) équipes auraient des voitures similaires, des moteurs similaires. Ce serait un retour au passé, quand nous avions le même moteur et la même boîte de vitesses, nous nous occupions juste de faire des châssis", a dit Ecclestone lors d'un point presse informel dans le paddock du circuit d'Interlagos.
Le grand argentier de la F1, âgé de 84 ans, avait estimé samedi que "la F1 n'était pas en crise", suite à la mise en faillite des écuries Marussia et Caterham, absentes aux Etats-Unis et au Brésil. Ces difficultés de trésorerie sont dues, selon lui, à une "mauvaise gestion" de la part de leurs responsables, qui ont "plus dépensé que ce qu'ils avaient en poche". Il l'a répété dimanche matin.
"En ce moment, il n'y a aucun accord pour engager une 3e voiture (au sein des grosses écuries)", a aussi indiqué M. Ecclestone, contrairement à ce qu'affirmait le Times dimanche matin sur son site internet, en citant Red Bull, qui a démenti ce projet, et Ferrari.
La 3e voiture est l'une des solutions envisagées, en coulisse, si le plateau de F1 descend à 16 voitures (au lieu de 18 aux USA et au Brésil), soit le minimum promis par Ecclestone, par contrat, aux organisateurs de tous les GP de la prochaine saison.
Marussia a fermé ses portes et ne sera pas au dernier GP de la saison, le 23 novembre à Abou Dhabi. Pour Caterham, il reste un petit espoir, car l'administrateur provisoire a lancé un appel aux dons.
Dimanche matin, le cap du million de livres avait été franchi en 48 heures, grâce à plus de 2.000 donateurs, soit plus de 40% des 2,3 millions de livres à trouver avant vendredi pour que l'écurie anglo-malaisienne puisse embarquer à temps pour les Emirats.