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© AFP/Giuseppe Cacace
Le pilote Red Bull Sebastian Vettel
, lors des essais libres du GP d'Italie, le 7 septembre 2013 à Monza
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) partira dimanche en pole position du Grand Prix d'Italie, 12e manche (sur 19) de la saison 2013 de Formule 1, à côté de son coéquipier australien Mark Webber , après avoir signé samedi à Monza le meilleur temps des qualifications.
Dans les dernières secondes, Vettel a réussi un dernier tour en 1 min 23 sec 755/1000, ce qui lui a permis de devancer Webber de deux dixièmes. Les deux pilotes Red Bull, seuls à passer sous la barre de la minute 24 secondes au tour, partiront avec un gros avantage, dimanche sur la première ligne.
C'est la 50e pole position de Red Bull en F1 et la 40e du triple champion du monde en titre, qui venait de se faire rafler les quatre précédentes par Lewis Hamilton (Mercedes). Le Britannique, champion du monde 2008, a été pris dans le trafic à la fin de la Q2 et n'a même pas pu se qualifier pour la chasse à la pole, en Q3.
"J'ai piloté comme un idiot, je n'ai pas été aussi mauvais depuis très longtemps", a admis Hamilton après cette séance ratée. Il a été un peu gêné dans la fameuse Parabolique, à la fin de son dernier tour, par l'Allemand Adrian Sutil (Force India), mais ne s'en est pas servi comme excuse.
"Je n'ai pas réussi à faire un tour correct dans toute la séance, c'est entièrement de ma faute et je suis désolé pour mon équipe", a ajouté Hamilton, vainqueur l'an dernier à Monza. Il devra partir sur la 6e ligne de la grille de départ dimanche, avec à côté de lui un autre champion du monde, Kimi Räikkönen (Lotus), qui a lui aussi raté sa journée.
© AFP/Olivier Morin
Les pilotes Red Bull Mark Webber
et Sebastian Vettel
, auteur de la pole position, à l'issue des qualifications du GP d'Italie, le 7 septembre à Monza
"Hulk" en deuxième ligne
La surprise est venue d'un autre Allemand, Nico Hülkenberg (Sauber), superbe 3e d'une séance torride (45°C sur la piste, 30°C dans l'air), devant les deux Ferrari de Felipe Massa et du héros local, Fernando Alonso . "J'espère que Nico finira à cette place dimanche, car ça m'aiderait bien pour le championnat", a souri Vettel en conférence de presse.
Le mot du jour était bien "idiot", puisque non seulement Hamilton l'a utilisé pour qualifier sa performance, mais Alonso aussi, quand il a dit sur la radio de bord, à son équipe: "Vous êtes vraiment des idiots". Evidemment, comme on est à Monza, sur les terres de Ferrari, cette petite réaction d'humeur a immédiatement été amplifiée dans le paddock de F1... et contredite par le champion espagnol.
"J'ai dit +nous sommes des idiots+", a plaidé Alonso, un peu plus tard, même si ça ne correspond pas aux enregistrements diffusés en boucle par la chaîne britannique Sky Sport, grande experte en polémiques susceptibles de doper l'audience.
L'explication la plus plausible, à chaud, c'était que la Scuderia avait prévu que Massa aspire Alonso dans son sillage, sur un circuit où la vitesse de pointe est cruciale, et que ce plan a lamentablement échoué, sous les yeux de Luca di Montezemolo, le grand patron de la firme italienne.
"JEV" encore en Q3
Vettel mène le championnat avec 46 points d'avance sur Alonso, à huit manches de la fin. Et comme 10 fois sur les 13 derniers GP d'Italie l'auteur de la pole position a remporté la course, l'Allemand est plus que jamais favori pour dimanche, lui qui a dominé trois séances d'essais sur quatre ce week-end à Monza.
Côté français, Romain Grosjean (Lotus) n'a pas réussi à se sortir de la Q2 (13e temps) alors que Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), qualifié à nouveau pour la Q3, a tout tenté dans son dernier tour mais est sorti trop large de la Parabolique, à cause de son fond plat abîmé, ce qui a anéanti ses chances d'améliorer son 10e chrono.
"JEV" partira donc devant deux champions du monde, Hamilton et Räikkönen, pour une course a priori longue et chaude... sauf s'il pleut. La pluie sera peut-être l'alliée des Mercedes et des Lotus, en quête de podium, si elle se met à tomber dimanche après-midi sur le vieil autodrome italien. Sauf énorme surprise, elle ne devrait pas empêcher Vettel de continuer à gagner.