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© AFP/Olivier Morin
Le pilote allemand Sebastian Vettel
vainqueur du GP d'Italie de F1 le 8 septembre 2013 à Monza
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) a remporté le Grand Prix d'Italie, 12e manche (sur 19) de la saison 2013 de Formule 1, devant l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et l'Australien Mark Webber (Red Bull), dimanche sur le circuit de Monza, près de Milan.
Parti en pole position, Vettel a mené quasiment de bout en bout et terminé avec cinq secondes d'avance sur Alonso, qui ne l'a jamais menacé. C'est sa 6e victoire cette saison et il consolide encore sa première place au Championnat du monde avec 53 points d'avance sur l'Espagnol. Alonso a mené brièvement au moment du seul changement de pneus de Vettel, quelques minutes avant le sien.
"Je suis content d'avoir réussi à battre les gars en rouge (ndlr: les pilotes Ferrari) ici", a dit Vettel, un peu provocateur, sur le podium où certains "tifosi" n'ont pas hésité à le siffler.
C'est à Monza que Vettel avait gagné pour la première fois en F1, en 2008, dans une Toro Rosso italienne. Il avait récidivé en 2011.
C'est la 32e victoire en F1, dont deux d'affilée, à Spa et à Monza, du triple champion du monde en titre, plus que jamais lancé vers une 4e couronne d'affilée au volant d'une Red Bull de plus en plus imbattable, au fil de la saison. Dominateur vendredi et samedi, aux essais, Vettel n'a jamais semblé en mesure de perdre cette course, même s'il a eu "des petits problèmes de boîte de vitesses en fin de course", a-t-il avoué sur le podium. A ses pieds, comme un défi, des "tifosi" ont déployé un gigantesque drapeau de la Scuderia Ferrari.
Menacée avant le départ par quelques gouttes de pluie et beaucoup de nuages, cette course n'a valu que par ses premier tours, quand Alonso, parti de la 5e place sur la grille, est monté rapidement jusqu'au 2e rang, mais déjà à distance raisonnable de Vettel.
Deux autres champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes) et Kimi Räikkönen (Lotus), qui avaient déjà raté leurs qualifications, ont vu leur course gâchée par une crevaison lente en début de course pour l'Anglais qui termine 9e, et un accrochage au départ pour le Finlandais qui finit 11e.