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© AFP/Josep Lago
Le pilote allemand Sebastian Vettel
(Red Bull) lors des essais libres du GP d'Espagne sur le circuit de Montmelo, le 10 mai 2013 près de Barcelone
L'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) le matin, et l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) l'après-midi, ont signé les meilleurs temps des deux séances d'essais libres disputées vendredi pour préparer le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, sur le circuit de Montmelo, près de Barcelone.
En 1 min 22 sec 808/1000, Vettel, qui n'avait pas cherché la performance le matin en signant seulement le 19e temps, a donc répondu à Alonso (Ferrari), local de l'étape, qui avait remporté les essais libres du matin.
Mais Vettel, triple champion du monde sortant n'a devancé Alonso l'après-midi que de 17 millièmes de seconde, l'Australien Mark Webber , coéquipier de Vettel chez Red Bull, prenant la troisième place, dans une séance qui a été plus rapide que celle du matin en raison du changement de conditions climatiques.
Si la première séance avait commencé sous la pluie, la seconde s'est en effet déroulée par temps sec, les pilotes pouvant à cette occasion essayer les nouveaux pneus durs fournis par Pirelli.
Pour Vettel, vainqueur de la seconde manche, ce nouvel ingrédient ne devrait toutefois jouer qu'à la marge dimanche. "C'est dur d'en dire beaucoup sur les nouveaux pneus dur, je ne pense pas qu'il y ait une différence brutale à l'arrivée", a jugé l'Allemand sur le site d'ESPN. "Nous verrons à mon avis un nombre d'arrêts aux stands similaire à celui des autres courses", a-t-il poursuivi.
Les performances de Ferrari - qui a au passage signé un coup double avec Massa, 2e dans la session du matin - et de Red Bull sur les deux séances annoncent en tout cas une belle bagarre entre les deux écuries, à laquelle pourraient également se mêler Lotus et Mercedes.
Pour autant, Fernando Alonso , considéré comme le challenger de Vettel sur cette course, se gardait bien de se croire en terre conquise: "C'est un très bon début, mais nous avons eu beaucoup de bons vendredis par le passé et ensuite, nous avons vu Mercedes et Red Bull nous semer. Il faut s'en souvenir et analyser un maximum d'infos", a-t-il jugé après coup. "Ce serait un rêve de gagner ici, mais c'est extrêmement dur", a encore expliqué l'Asturien, qui avait déjà remporté le GP d'Espagne en 2006 avec Renault.
Le Finlandais Kimi Raïkönnen (Lotus), vainqueur du premier GP de la saison à Melbourne, et le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) ont en effet fait preuve d'une belle régularité, se montrant à l'aise par temps sec comme sous la pluie: Räikönnen a cumulé une 8e et une 4e place, tandis qu'Hamilton s'est par deux fois classé 6e.
Le plus gros point d'interrogation repose incontestablement sur les épaules de l'ancien champion du monde Jenson Button (McLaren), qui n'a pas signé de temps sur les séances du matin avant de privilégier de nouveau les réglages à la performance en seconde session, où il ne s'est classé que 12e.
Dans la catégorie des inconnues se trouve aussi Pastor Maldonado (Williams), vainqueur-surprise à Montmelo en 2012. Le Vénézulien s'est montré très discret durant ces deux premiers essais, enchaînant 15e et 16e temps.
Côté français, si les pilotes tricolores Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Romain Grosjean (Lotus) avaient tiré leur épingle du jeu sur la piste mouillée (3e et 4e), ils ont en revanche quelque peu rétrogradé avec l'arrivée du soleil. L'après-midi, ils ont en effet dû se contenter respectivement des 9e et 18e chronos.
Par ailleurs, le Britannique Paul Di Resta (Force India) a eu lui la déconvenue de devoir arrêter sa séance de l'après-midi pour un ennui mécanique encore non résolu, comme l'a expliqué le directeur technique Andrew Green.
"C'était complètement inattendu. Cela a dû lui arriver à son 6e, 7e tour. Nous sommes en train de chercher ce qui s'est produit", a-t-il expliqué après la course.
Enfin, dans les plus petites écuries, le Vénézuélien Rodolfo Gonzalez a continué son rodage au volant de la Marussia, cédant ensuite son baquet au Britannique Max Chilton dans l'après-midi.