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Le patron de l'écurie Mercedes-AMG, Toto Wolff, est opposé au projet de permettre à un nouveau motoriste indépendant de fournir des moteurs moins cher aux écuries indépendantes, à partir de 2017, a-t-il expliqué en marge du GP des Etats-Unis.
"C'est quelque chose qui peut être fait, bien sûr, mais ce n'est pas quelque chose que nous favoriserons, car nous avons des objectifs différents", a expliqué Wolff, dont l'écurie vient de rafler les deux derniers titres mondiaux des constructeurs de F1 (2014-2015), grâce au meilleur moteur du plateau.
Le promoteur de la F1, Bernie Ecclestone, a indiqué samedi que "la FIA allait communiquer lundi ou mardi" sur cet appel d'offres en direction d'autres constructeurs automobiles. La firme Cosworth, qui fournissait la majorité des moteurs de F1 dans les années 70, serait candidate.
"Les constructeurs automobiles ont décidé d'investir en F1, car les spécificités technologiques de la F1 correspondent à l'évolution du marché automobile", a-t-il ajouté.
"Introduire un nouveau standard de moteur serait quelque chose de complexe, car cela nécessiterait un changement de la réglementation", a noté Wolff, également patron de Mercedes Motorsport.
Le projet de la FIA a pour objectif de réduire les coûts pour élargir éventuellement le plateau et séduire un motoriste proposant un moteur moins sophistiqué que les V6 turbo hybrides actuels, introduits début 2014. Les écuries n'ont actuellement que quatre motoriste possibles (Renault, Honda, Mercedes et Ferrari) et la facture moteur dépasse les 15 millions d'euros par saison, selon les écuries.
Ces moteurs "low cost" auraient "plus de puissance et consommeraient plus d'essence, ce qui pourrait nécessiter des changements de réglementation", a aussi souligné Ecclestone. Depuis plusieurs mois, il plaide pour un retour des moteurs V8 utilisés jusqu'à fin 2013.
Wolff rappelle aussi que Mercedes a déjà accepté, la semaine dernière à Genève, une évolution du règlement autorisant le développement des moteurs au cours de la saison 2016.
La question des moteurs est rendue plus urgente par la situation de Red Bull Racing qui a décidé de se séparer de Renault fin 2015. Or ni Mercedes, ni Ferrari, ni Honda ne souhaitent équiper en 2016 l'écurie qui a dominé la F1 sans partage entre 2010 et 2013.