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© AFP/Prakash Singh
Le pilote allemand Sebastian Vettel
sur le circuit de Yeongam, le 5 octobre 2013
L'ogre allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), en route vers un 4e sacre mondial d'affilée, n'est pas encore rassasié de victoires et de pole positions: il partira en tête de la grille dimanche au GP de Corée, à côté du Britannique Lewis Hamilton (Mercedes).
"C'était serré et c'est une bonne surprise, car je m'attendais à ce que les Mercedes soient très fortes", a réagi Vettel, à chaud, après sa 42e pole position en F1, la sixième cette saison, soit une de plus qu'Hamilton, et la troisième d'affilée après Monza et Singapour.
Vettel n'a battu Hamilton que de deux dixièmes de seconde, en Q3, mais sans avoir eu besoin de forcer son talent. Il a terminé la séance au ralenti, pour économiser des pneus, une fois informé par son stand qu'Hamilton n'avait pas réussi à faire mieux que lui.
Un seul tour chrono en pneus super-tendres a suffi pour lui assurer un petit avantage dimanche au départ d'une course qui devrait être épargnée par la pluie, selon les dernières prévisions de la météo locale. Il devra toutefois se méfier d'Hamilton, qui espère pouvoir compter sur une Mercedes très efficace en course, et moins gourmande en gommes que sa rivale autrichienne.
© AFP/Prakash Singh
Le pilote allemand Sebastian Vettel
sur le circuit de Yeongam, le 5 octobre 2013
Triple champion du monde en titre et vainqueur des trois derniers GP de 2013, en Belgique, en Italie et à Singapour, Vettel reste sur deux victoires de rang à Yeongam, en 2011 et 2012. Il compte 60 points d'avance, en tête du championnat pilotes, sur Fernando Alonso (Ferrari) à six manches de la fin de saison.
Grosjean encore aux avant-postes
La très bonne surprise du jour, côté français, est venue de Romain Grosjean (Lotus), auteur du 4e chrono de ces qualifications. Le jeune père de famille partira sur la 2e ligne alors que l'autre pilote Red Bull, Mark Webber , auteur du 3e chrono, sera pénalisé de 10 places sur la grille pour avoir été "pris en stop" par Fernando Alonso après l'arrivée du GP de Singapour.
Grosjean a fait beaucoup mieux que son illustre coéquipier Kimi Räikkönen, seulement 10e de la Q3 derrière les surprenantes Sauber de Nico Hülkenberg et Esteban Gutiérrez. Et surtout le pilote franco-suisse a parfaitement géré son stock de pneus, en faisant un minimum de tours lancés, ce dont il devrait pouvoir tirer profit dimanche.
Du côté de Ferrari, le double champion du monde espagnol a dû se contenter du 6e chrono et partira sur la 3e ligne de la grille, derrière la Red Bull de Vettel, la Lotus de Grosjean, toujours aussi serein, et surtout les deux Mercedes, une sur chaque ligne, candidates déclarées à la victoire.
Nico Rosberg aussi sera bien placé pour briller, comme lorsqu'il a gagné à Monaco et à Silverstone, mais sur sa 2e ligne, à côté de Grosjean, il devra se méfier d'un Alonso capable de prendre encore un départ-canon, comme à Singapour, puis d'appliquer à merveille la stratégie choisie par la Scuderia.
Les choix de pneus seront déterminants dimanche et les trois écuries dont les deux monoplaces ont été éliminées en Q2, McLaren, Force India et Toro Rosso, partiront a priori en pneus medium, plus durs, pour en changer le plus tard possible.
Leurs pilotes pourront aussi attendre la fin de course, quand leur voiture est moins chargée en essence, et donc moins lourde, pour passer un train obligatoire de pneus super-tendres. Cette stratégie, rendue quasi-obligatoire par leur résultat de samedi, pourra leur permettre de viser les points du Top 10.