Happy Birthday : |
Nico Rosberg (Mercedes) a réussi le meilleur temps de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix de Belgique de Formule 1, vendredi après-midi sur le circuit de Spa-Francorchamps, puis l'un de ses pneus arrières a brutalement explosé.
Comme vendredi matin lors de la 1re séance, Rosberg a devancé son coéquipier Lewis Hamilton . Et en utilisant les pneus tendres, au lieu des pneus "medium" du matin, il a amélioré de plus d'une seconde et demie son meilleur chrono du matin, en 1 min 49 sec 385/1000e.
Le vice-champion du monde allemand a devancé de trois dixièmes de seconde le double champion du monde anglais, leader du Championnat avec 21 points d'avance sur lui (202 à 181). Il a aussi devancé de plus de sept dixièmes la Red Bull à moteur Renault de Daniel Ricciardo , vainqueur l'an dernier dans les Ardennes belges.
Cette séance avait bien débuté, à 230 km/h de moyenne, pour les Flèches d'Argent. Elle s'est terminée par une grosse frayeur, quand le pneu arrière droit de la W06 Hybrid de Rosberg s'est désintégré, à 250 km/h, dans la remontée de Blanchimont, au bout du circuit belge.
"Nous sommes en train d'analyser le pneu et toutes les données informatiques. Nous vous donnerons bientôt des informations précises", a dit un porte-parole de Pirelli en salle de presse, à la fin de la séance. Rosberg a perdu le contrôle de sa monoplace mais a réussi à éviter le rail de sécurité, et donc à limiter les dégâts.
- Button et Alonso tout en bas -
Le Top 5 de cette 2e séance a été complété par l'autre Red Bull de Daniil Kvyat , monté en Hongrie sur son premier podium de F1, et par la Ferrari de Kimi Räikkönen, champion du monde 2007 et quatre fois victorieux à Spa.
En nets progrès par rapport à la séance du matin, Nico Hülkenberg (Force India), 6e, a devancé Romain Grosjean (Lotus) et Marcus Ericsson (Sauber), auteur d'une sortie de piste, terminée dans les pneus, qui a provoqué le deuxième et dernier drapeau rouge de cette 2e séance. "Je suis désolé", a dit le Suédois sur la radio de bord. "C'est pas grave", lui ont répondu ses ingénieurs.
Tout en bas de la feuille de temps, deux champions du monde, Jenson Button et Fernando Alonso , sont restés scotchés aux 17e et 18e rangs, leurs McLaren-Honda ne réussissant à devancer, à la régulière, que les modestes Marussia de l'équipe Manor.
Ce sera encore pire dimanche, car des changements de composants de leurs moteurs hybrides (turbo, systèmes de récupération d'énergie, etc.) ont déjà provoqué une avalanche de pénalités, annoncées vendredi après-midi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA): 25 places sur la grille pour Button, et même 30 places pour Alonso. Vu qu'il n'y a que 20 voitures engagées en F1, ce sera difficile à expliquer au commun des mortels.