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© AFP/Marwan Naamani
Les techniciens de Ferrari s'activent autour de la F1 du Brésilien Felipe Massa
, lors des essais libres du GP de Bahreïn, le 19 avril 2013
Le Brésilien Felipe Massa (Ferrari), le matin, le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus), l'après-midi, ont signé les meilleurs temps des deux séances d'essais libres disputées vendredi pour préparer le Grand Prix de Bahreïn de Formule 1, sur le circuit de Sakhir, près de Manama.
En 1 min 34 sec 154/1000, Räikkönen, champion du monde 2007 et vainqueur du premier GP de 2013, en Australie, a amélioré de trois dixièmes le meilleur temps de Massa le matin.
Le Finlandais, surnommé "Iceman", a aussi devancé de 30 millièmes de seconde Mark Webber (Red Bull), qui prendra dimanche son 200e départ en F1, et de 128/1000e l'autre pilote Red Bull Sebastian Vettel , triple champion du monde en titre et vainqueur l'an dernier sur ce circuit de Sakhir.
Le quatrième chrono de l'après-midi a été l'oeuvre de Fernando Alonso (Ferrari), victorieux dimanche dernier au GP de Chine. Le vice-champion du monde 2012 a devancé dans l'ordre l'Ecossais Paul Di Resta (Force India), 5e temps, Massa 6e et le Français Romain Grosjean 7e, dans une Lotus toute neuve envoyée spécialement d'Angleterre.
Dans le club des cinq champions du monde de cette saison 2013, Lewis Hamilton (Mercedes), 10e temps, et Jenson Button (McLaren), 11e temps, n'ont pas cherché la performance en pneus medium. Ils ont préféré se concentrer sur des simulations de course, en testant les deux types de pneus disponibles, mediums et durs, par des températures étouffantes: 34 degrés dans l'air, 42 degrés sur la piste, en fin de séance.
© AFP/
Le circuit du Grand Prix de F1 du Bahreïn.
Dans les petites écuries, le Finlandais Heikki Kovalainen (ex-Renault et McLaren), de retour chez Caterham vendredi matin pour apporter son expérience, a rendu sa monoplace au débutant néerlandais Giedo Van Der Garde , alors que le Français Jules Bianchi , autre "rookie" (débutant) de 2013, a récupéré sa Marussia prêtée le matin au Vénézuélien Rodolfo Gonzalez, pilote de réserve.
Si le déroulement des essais n'a pas été perturbé, des affrontements ont opposé la police à des manifestants protestant contre la tenue du Grand Prix.
Selon des témoins, des centaines de jeunes sont descendus dans les rues des villages chiites entourant la capitale, criant "Votre course est un crime" et "Non à la formule du sang". La police les a dispersés à coups de grenades lacrymogènes.
Comme pendant la nuit, des groupes de jeunes masqués ont coupé des routes à l'aide de pneus enflammés, mais sans entraver l'accès au circuit de Sakhir,
D'autres manifestants ont tenté de s'approcher de la Place de la perle à Manama, symbole du soulèvement contre la monarchie sunnite violemment réprimé il y a deux ans, et ont également été dispersés par la police, selon des témoins.
Le Prince héritier Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa a lui passé un long moment avec Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, puis a traversé le paddock où il reviendra samedi et dimanche.
Nommé vice-Premier ministre au début de l'année, il est à l'origine de la création de ce GP, en 2004, et il est réputé plus modéré qu'un autre membre de sa famille, le Premier ministre actuel.
Toujours dans le contexte politique de ce GP très spécial, la journée avait commencé par un communiqué commun de Formula One Management (FOM) et de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), dans lequel les deux instances dirigeantes de la F1 affirmaient que "le sport peut souvent être une force pour le bien".