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Le pilote Espagnol de Ferrari Fernando Alonso
après sa victoire dans le GP de Chine le 14 avril 2013 à Shangaï
Les trois premiers vainqueurs de la saison 2013 en Formule 1, Kimi Räikkönen (Lotus) en Australie, Sebastian Vettel (Red Bull) en Malaisie et Fernando Alonso (Ferrari) dimanche en Chine, affichent des ambitions élevées, en phase avec leurs énormes moyens.
Après trois courses très différentes, disputées au bout du monde dans des conditions très spécifiques, l'Allemand, l'Espagnol et le Finlandais, trio de tête du championnat 2012, ont déjà marqué les esprits, par leur talent et leur détermination, si tôt dans l'année, au volant de monoplaces performantes.
Vettel: tous les coups sont permis...
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Le pilote Red Bull Sebastian Vettel
avant le GP de Chine de Formule 1 le 14 avril 2013 à Shanghaï
Ce week-end chinois a montré que "Baby Schumi" est en train, lentement mais sûrement, de rejoindre dans l'imaginaire collectif de la F1 son idole de jeunesse, Michael Schumacher , époque Ferrari. Avec une grosse différence: Vettel est moins arrogant, plus honnête sur ses performances, il ne triche pas et il assume ses erreurs, même les plus énormes, comme son dépassement délirant sur Webber en Malaisie. Le point commun, c'est qu'il est prêt à tout pour coiffer une quatrième couronne consécutive, même à revenir sur ses excuses malaises, en public, pour montrer qu'il est bien le champion en titre. Le bémol, c'est que son écurie n'est plus aussi dominatrice, et que son coéquipier, remonté comme une pendule, va tout faire pour l'empêcher d'arriver à ses fins.
Alonso: la F138 peut faire la différence...
Vice-champion du monde 2012, pour trois malheureux points, au volant d'une voiture ratée, Fernando dispose peut-être de l'arme fatale pour cette saison 2013. Dès le 3e GP, la F138 lui a permis de bien se placer sur la grille (3e à la régulière) tout en incitant Vettel à faire l'impasse sur la Q3, à la fin des qualifications, un choix risqué et pas payant. L'Espagnol a contrôlé la course comme rarement ces derniers mois, sur une piste sèche et malgré des pneus trop tendres, sans qu'aucune sortie de la voiture de sécurité ne vienne perturber le déroulement des 56 tours. Aucune de ses trois victoires en 2012 (Sepang, Valence, Hockenheim) n'avait été aussi limpide, d'où son bonheur très spécial après l'arrivée, mélange de satisfaction sur l'instant et d'optimisme pour l'avenir. Après le zéro pointé de Malaisie, c'était aussi un joli rebond.
Räikkönen: aussi rapide que constant
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Le pilote Lotus Kimi Raikkonen arrivé deuxième au GP de Chine le 14 avril 2013 à Shanghaï
Depuis son retour de congé sabbatique, début 2012, Kimi est rentré 21 fois sur 22 dans les points, tout en retrouvant peu à peu sa pointe de vitesse: 2e sur la grille dimanche, comme à la grande époque du titre mondial chez Ferrari en 2007, il a raté son départ mais a ensuite fait une course parfaite au volant d'une monoplace un peu abîmée à l'avant, à la suite d'un accrochage avec la McLaren de Pérez. Il s'est finalement montré déçu de cette 2e place que Hamilton et Vettel n'ont jamais pu lui contester, car seule la victoire l'intéresse. Selon la rumeur du paddock, son niveau de performance actuel fait que Red Bull envisage de l'associer à Vettel en 2014...
Les deux autres champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes) et Jenson Button (McLaren), vont probablement gagner des courses en 2013, mais ils semblent pour l'instant un peu en retrait. L'équipe allemande, qui a bien progressé cet hiver, a encore beaucoup de réglages à peaufiner, autour de sa recrue Hamilton. L'écurie anglaise, qui a pris des risques avec sa nouvelle monoplace, a démarré avec un léger handicap qu'elle va devoir combler.