Happy Birthday : |
Une décision devait être annoncée "au plus tard mardi matin" suite à l'appel par Red Bull Racing, entendu lundi à Paris, de la disqualification de Daniel Ricciardo (2e) au Grand Prix d'Australie de F1 à cause d'un capteur défaillant.
L'audience de la Cour d'appel de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), lundi à Paris, avait débuté à 9h30, place de la Concorde, et s'est terminée à 15h30. Plusieurs écuries rivales de Red Bull, dont Mercedes-AMG, McLaren, Williams et Force India, toutes équipées de moteurs allemands, et Lotus, équipée de moteurs Renault comme Red Bull, avaient dépêché des responsables à quelques heures du départ pour la Chine où se disputera, dimanche à Shanghai, la 4e manche de la saison 2014.
L'avocat anglais de Mercedes-AMG, Me Paul Harris, déjà vu l'an dernier à Paris pour défendre l'écurie allemande dans l'affaire des essais de pneus Pirelli à Barcelone, a demandé que la sanction de Red Bull soit alourdie. Il a estimé que l'affaire était plus grave que celle de BAR-Honda en 2005, quand l'écurie anglo-japonaise avait utilisé un double réservoir.
Au GP d'Australie, Ricciardo a "dépassé la limite de 100 kg de carburant par heure" fixée par le nouveau règlement sportif et technique et, facteur aggravant, son écurie a refusé pendant la course de suivre le conseil, donné par la FIA en temps réel, de limiter un peu le débit d'essence pour ne pas enfreindre le règlement.
"Nous avons bien essayé, entre le 8e et le 16e tour, mais cela nous faisait perdre en moyenne 0,4 seconde au tour et à ce rythme-là nous n'aurions pas pu conserver la 2e place (de Ricciardo)", a plaidé lundi matin le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey.
La dernière fois que la Cour d'appel de la FIA s'est réunie pour une affaire de F1, c'était à l'été 2009, après la suspension de Fernando Alonso (Renault F1) pour le GP d'Europe à Valence. Le double champion du monde espagnol avait alors obtenu en appel que sa suspension soit remplacée par une amende de 50.000 dollars.