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Sebastian Vettel
à l'issue des essais qualificatifs le 16 novembre 2013 à Austin au Texas
Sebastian Vettel (Red Bull) semble bien parti pour prendre sa revanche de l'an dernier dimanche lors d'un Grand Prix des États-Unis de Formule 1 dont il partira en pole position.
L'Allemand a beau déjà être assuré de son quatrième titre consécutif de champion du monde avant cette 18e et avant-dernière manche de la saison, il n'a pas relâché la pression samedi en qualifications, décrochant sa 44e pole position en F1, la 8e cette saison, au terme d'une séance où, une fois de plus, les deux Red Bull ont été au dessus du lot.
En Q3, Vettel a arraché la +pole+ dans le dernier tour, au nez et la barbe de son équipier australien Mark Webber , pour un dixième de seconde (1 min 36 sec 338/1000 contre 1:36.441).
En brandissant un poing rageur après le passage de la ligne, il a démontré l'envie qui l'anime de venger son échec à Austin la saison passée (2e derrière Lewis Hamilton après avoir fait l'essentiel de la course en tête) et d'engranger une huitième victoire consécutive, chose qui n'a jamais été faite en F1 lors d'une même saison.
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Sebastian Vettel
lors des essais qualificatifs le 16 novembre 2013 à Austin au Texas
"La course de l'an dernier, c'est du passé, je n?ai pas de regrets, a dit Vettel, déjà en pole en 2012. Les choses se présentent bien et on a fait du bon travail cette semaine mais il y a encore des étapes à franchir." "Quant aux huit victoires d'affilée, je ne suis pas assez intelligent pour penser à tous ces chiffres en même temps", a-t-il dit dans un sourire, avant de livrer sa pensée: "Ce n'est pas dans cet état d'esprit que je veux entrer dans la course".
En ces terres américaines où la Nascar est reine, Vettel et un de ses ingénieurs ont fait un clin d??il au célèbre film "Talladega Nights" en reprenant sur les ondes radio le slogan de victoire favori du pilote Ricky Bobby, interprété par Will Ferrell: "Shake and Bake".
Rosberg éliminé prématurément
Après avoir fait plus que titiller Vettel en Q3, Webber s'annonce comme la seule épine dans le pied de l'Allemand pour l'avant-dernier Grand Prix de sa carrière. Nul doute qu'il ne serait pas chagriné de priver Vettel de la victoire.
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Sebastian Vettel
avant une séance d'entraînement du Grand Prix des États-Unis de Formule 1, le 16 novembre 2013 à Austin (Texas)
"Mark s'est rapproché de moi au fur et à mesure de la semaine", a constaté l'Allemand, qui n'entretient pas les meilleures relations avec son aîné de onze ans. Les deux pilotes Red Bull s'annoncent en tout cas intouchables, comme l'a constaté Romain Grosjean (Lotus), auteur d'une belle performance en qualifications (3e), surtout au vu de la qualité de ses essais libres.
"Les deux Red Bull sont vraiment très rapides. Je ne sais pas où Sebastian trouve sa quasi seconde d'avance (sur moi)...", a souligné le Français, qui a décroché la troisième place sur la grille pour une écurie britannique dont l'objectif est de monter sur le podium du Championnat des constructeurs.
Grosjean aura à ses côtés au départ l'Allemand Nico Hülkenberg (Sauber), qui sera peut-être son équipier chez Lotus la saison prochaine.
Du côté de chez Mercedes, ces +qualifs+ n'ont pas produit les résultats escomptés. Le Britannique Lewis Hamilton (5e en Q3) partira sur la 3e ligne aux côtés de l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), qui n'avait plus été aussi bien placé sur la grille depuis plusieurs courses. Quant à l'Allemand Nico Rosberg , il a été éliminé prématurément en Q2 (14e chrono) alors qu'il avait terminé 3e du dernier GP, à Abou Dhabi, et qu'il pointe en 6e position au Championnat des pilotes.
La firme à l'étoile compte pourtant sur lui, comme sur Hamilton, pour protéger dimanche sa 2e place au classement des constructeurs (334), juste devant Ferrari (323), car Lotus (4e avec 297 pts) se fait pressante avec Grosjean et un Heikki Kovalainen , remplaçant de son compatriote finlandais Kimi Raïkkönen, déjà compétitif (8e).