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© AFP/Kazuhiro Nogi
Sebastian Vettel
remporte le Grand Prix du Japon de F1, le 13 octobre 2013 sur le circuit de Suzuka
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), triple champion du monde en titre, a remporté le Grand Prix du Japon dimanche sur le circuit de Suzuka, devant son coéquipier Mark Webber et la Lotus-Renault du Français Romain Grosjean .
Malgré cette victoire, Vettel n'est pas encore champion du monde, car son principal rival, Fernando Alonso (Ferrari), a réussi à terminer 4e. Vettel consolide bien sûr sa première place au championnat pilotes, avec 90 points d'avance sur Alonso, à quatre manches de la fin de saison.
"J'ai pris un départ horrible et je suis bien revenu ensuite. J'ai essayé de contrôler les écarts, de faire durer mes pneus plus longtemps que Romain et Mark au premier relais, pour prendre un petit avantage et pouvoir les mettre sous pression en fin de course. Ma stratégie a parfaitement fonctionné", a résumé Vettel après sa 35e victoire en F1.
Cela lui fait déjà neuf victoires cette saison, en 15 manches, et cinq d'affilée depuis le GP de Belgique, fin août. L'Allemand de 26 ans est plus que jamais lancé vers une 4e couronne consécutive, qu'il pourra coiffer au prochain GP, le 27 octobre en Inde, à condition de conserver 75 points d'avance sur Alonso après cette course dans la banlieue de Delhi.
© AFP/Toru Yamanaka
Romain Grosjean
(d), Mark Webber
(c) et Sebastian Vettel
sur le podium du Grand Prix du Japon, le 13 octobre 2013 à Suzuka
Départ parfait de Grosjean
Vettel a réussi une course parfaite, comme souvent, et a bien profité d'une stratégie à deux arrêts pour changer de pneus, alors que son coéquipier australien, parti de la pole position, en a effectué trois.
Le jeune Allemand a aussi eu de la chance, comme d'habitude, car son aileron avant a touché le pneu arrière droit de la Mercedes de Lewis Hamilton , lors de son départ raté, mais n'a pas du tout été abîmé. Alors que Hamilton a dû abandonner peu après avoir changé de pneu et plongé au dernier rang.
"On a pris un départ choquant, tous les deux. On ne s'y attendait pas, en partant de la première ligne, et ça nous a mis sur la défensive", a résumé Webber, toujours honnête sur ses performances. Comme samedi quand il avait décrit sa pole position comme "une pole par défaut", parce que Vettel avait eu un problème sur sa voiture en qualifications.
"Romain était très fort en pneus medium, mais un peu moins bon ensuite, en pneus durs", a ajouté le vétéran du plateau, qui quittera la F1 fin 2013 pour se reconvertir en endurance, chez Porsche.
© AFP/Kazuhiro Nogi
La Lotus-Renault de Romain Grosjean
(c) prend la tête au départ du Grand Prix du Japon, le 13 octobre 2013 sur le circuit de Suzuka
Ledit Grosjean a pris un départ parfait, surprenant les deux Red Bull à l'intérieur du premier virage, et il a ensuite mené tout le début de course, jusqu'au 30e tour sur les 53 prévus au programme. C'est là que la course a basculé, car le Franco-Suisse est repassé par les stands huit tours avant Vettel, pour son deuxième changement de pneus, et en est ressorti troisième.
7e podium de Grosjean
"Quand j'étais en tête, j'ai vraiment pensé pendant un moment que j'allais remporter ma première victoire. La voiture était parfaite pendant le premier relais. Après, avec les pneus durs, c'était plus compliqué", a expliqué Grosjean après son 7e podium en F1, dont quatre cette saison. Il a longtemps résisté à Webber en fin de course, puis a dû céder à l'avant-dernier tour, avec des pneus plus usés que ceux de l'Australien.
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Résultats et classements du Championnat du monde de F1 après le Grand Prix du Japon
En terminant 4e, alors qu'il était 8e sur la grille, Alonso a préservé un semblant de suspense jusqu'au GP d'Inde. Un semblant seulement, car personne, pas même son coéquipier Webber avec la même voiture, n'apparaît capable d'enrayer la marche triomphale de Vettel vers un 4e titre, de plus en plus certain.
Dans le gros du peloton, la course a une fois de plus été animée par Kimi Räikkönen (Lotus), 5e et encore dans les points, devant les deux Sauber de Nico Hülkenberg, 6e, et Esteban Gutierrez , 7e, le jour du 70e anniversaire de Peter Sauber, le fondateur de l'écurie suisse.
C'est la première fois que le jeune Mexicain marque des points en F1, et il l'a fait au mérite, en repoussant les attaques de Nico Rosberg (Mercedes) en fin de course. Une course suivie par 86.000 spectateurs enthousiastes et conclue par un joli podium dédié à l'Espagnole Maria de Villota, ex-pilote d'essai Marussia, décédée vendredi à 33 ans.