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© AFP/Tom Gandolfini
Vettel passe en tête à la fin de la première ligne droite du GP d'Abou Dhabi le 3 novembre 2013
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), déjà assuré d'un 4e titre consécutif de champion du monde de Formule 1, a remporté dimanche soir le Grand Prix d'Abou Dhabi, devant son coéquipier Mark Webber et son compatriote Nico Rosberg (Mercedes).
C'est la 37e victoire de Vettel en F1, dont onze cette saison et sept d'affilée depuis le GP de Belgique, fin août à Spa-Francorchamps.
Sept d'affilée, c'est aussi bien que Michael Schumacher en 2004, à l'époque pas si lointaine où le modèle de Vettel écumait la F1 chez Ferrari, au début des années 2000.
Onze victoires en une saison, c'est aussi bien que... Vettel en 2011, lors de la promenade de santé qui lui avait permis de conquérir son deuxième titre mondial. Ces deux records de la F1 moderne, Vettel les a égalés sous les yeux de ses parents, Norbert et Heike, au pied du podium quand il a reçu son trophée.
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Le Français Romain Grosjean
sur le circuit Yas Marina du GP Abou Dhabi le 3 novembre 2013
Comme la plupart des six précédentes, cette victoire a été acquise en écoeurant ses rivaux, qui ont tous terminé cette fois-ci à plus de trente secondes du quadruple champion du monde. Et comme si cela ne suffisait pas, le jeune champion allemand s'est livré à nouveau à une série de +donuts+ (des tours sur lui-même en faisant fumer ses pneus), histoire de marquer le coup.
Parti sur la première ligne, à côté de Webber en pole position, Vettel a pris la tête dès le premier virage puis a construit son avance en début de course, en tournant entre une et deux secondes au tour plus vite que ses concurrents. Il a aussi fait durer plus longtemps son premier train de pneus tendres et a terminé en trombe avec des pneus medium.
Rosberg, 'le meilleur des autres'
Derrière l'insatiable Vettel, Webber est encore monté sur le podium après avoir vu s'évanouir, une fois de plus, son rêve de gagner encore un Grand Prix avant de prendre sa retraite de la F1, à 37 ans. Il ne lui reste plus que deux manches, au Texas et au Brésil, pour espérer une défaillance improbable du jeune chasseur de records qui le domine depuis 2010.
Rosberg aussi est monté sur le podium, et cela suffisait à son bonheur car son objectif était atteint: "être le meilleur des autres", comme il l'a rappelé en conférence de presse. Avec en prime une consolidation de la 2e place de Mercedes-AMG au championnat constructeurs, devant Ferrari et Lotus.
Le Français Romain Grosjean (Lotus), qui venait d'enchaîner trois podiums consécutifs, a encore pris un très bon départ mais, à cause d'une stratégie trop prudente de son écurie, a finalement terminé au pied du podium, 4e sur les talons de Rosberg, alors qu'il pouvait espérer beaucoup mieux.
Grâce à la clémence des commissaires de course, Fernando Alonso (Ferrari) a conservé sa 5e place, malgré un passage hors-piste en ressortant des stands au 45e tour, quand il a failli percuter le Français Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) entre les virages 3 et 4. Cet incident de course a été examiné après l'arrivée, les deux pilotes ont été entendus, et Alonso s'en est bien tiré. Ferrari aussi.