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Le pilote allemand Sebastian Vettel
, vainqueur du GP de Belgique, le 25 août 2013 à Spa
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) a fait encore un grand pas vers un 4e titre mondial consécutif en remportant dimanche un Grand Prix de Belgique miraculeusement épargné par les averses des Ardennes belges, sur le fameux circuit de Spa-Francorchamps.
"Je suis surtout content de gagner sur cette piste fantastique, avec une voiture qui était un plaisir à piloter, au fur et à mesure qu'elle s'allégeait de son essence. Je pensais juste à gagner cette course, et ça me fera encore un beau souvenir", a dit Vettel après la 31e arrivée victorieuse de sa carrière en F1, loin devant Fernando Alonso (Ferrari), à près de 17 secondes, et Lewis Hamilton (Mercedes), à 27 secondes.
C'est le même podium, dans l'ordre, qu'au Canada, avec trois champions du monde ayant réussi un sans-faute, sur une piste sèche, à 220 km/h de moyenne. Alonso, revenu de la 9e place sur la grille, et Hamilton, parti de la pole position, n'ont rien à se reprocher car Vettel était intouchable dimanche à Spa.
Vettel applaudi et sifflé
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L'Allemand Sebastian Vettel
(Red Bull), lors du GP de Belgique, le 25 août 2013 à Spa
"Le championnat, c'est du bonus", a ajouté le fils spirituel de Michael Schumacher qui l'avait conseillé lors de ses premiers tours de roue en karting, à quelques dizaines de kilomètres de Spa. Comme "Schumi" il y a quelques années, Vettel a été à la fois applaudi et sifflé sur le podium, certains fans de F1 n'appréciant pas sa domination sans partage.
"C'était une course fantastique de bout en bout, notre stratégie était très bonne et j'ai eu un peu peur de la pluie, mais tout s'est bien terminé", a dit Vettel sur le déroulement de ce GP pendant lequel "les gars sur le muret des stands n'étaient pas stressés". Et pour cause, l'Allemand a quasiment gagné une course sur deux cette saison, la plupart facilement.
Parti en première ligne, Vettel a doublé dès le premier tour Hamilton, placé en pole position, à l'aspiration après le célèbre raidillon de l'Eau Rouge, puis il s'est échappé en tête et a fait une course parfaite, grâce à une Red Bull "absolument fantastique", a-t-il résumé sur la radio de bord, juste après avoir franchi la ligne d'arrivée.
Grâce à cette 5e victoire en dix courses terminées (abandon sur panne de boîte de vitesses à Silverstone), Vettel conforte sa place de leader. Il compte désormais 46 points d'avance sur Alonso, à huit manches de la fin, et profite aussi de l'abandon de Kimi Räikkönen (Lotus), sur problèmes de freins, alors qu'il était huitième. Le Finlandais, grand perdant du jour, est désormais 4e du championnat.
Alonso 2e "au mérite"
Alonso a encore une fois limité les dégâts, grâce surtout à un superbe départ qui lui a permis de pointer à la 5e place dès la fin du premier tour, derrière un autre champion du monde, Jenson Button (McLaren), vainqueur à Spa l'an dernier. Le niveau de performance de sa Ferrari lui a ensuite permis de se hisser jusqu'à cette deuxième place "méritée" selon lui, qui va permettre à la Scuderia de "redevenir optimiste".
"Une fois que je me suis retrouvé deuxième (ndlr: après le premier arrêt d'Hamilton pour changer de pneus), c'est devenu un peu ennuyeux, car je n'étais pas une menace pour Sebastian et je n'étais menacé par personne", a dit Alonso en conférence de presse. Il aura l'occasion de prendre sa revanche début septembre à Monza, lors du GP d'Italie.
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Résultats et classements du Championnat du monde de F1 après le Grand Prix de Belgique
Côté français, Romain Grosjean (Lotus), parti 7e, a termi né 8e, son choix d'une stratégie à un seul arrêt ne se révélant pas assez payant. Quant à Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), 12e, et Jules Bianchi (Marussia), 18e, ils se sont bien battus dans le peloton mais cette course intégralement sèche, sans trop d'incidents, ne leur a pas permis de faire des miracles.
Juste avant le départ, deux activistes de Greenpeace, arrivés par la voie des airs, avaient réussi à s'installer sur le toit de la tribune principale. Leur message, relayé au même moment sur YouTube, était une critique des projets de forage du pétrolier Shell, sponsor-titre du GP de Belgique, dans l'Arctique.