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L'écurie Red Bull Racing et Renault ont pris la décision "d'un commun accord" de ne pas utiliser la nouvelle évolution du moteur français lors des premiers essais libres du Grand Prix des Etats-Unis, a assuré vendredi le constructeur français.
"C'est une décision prise d'un commun accord: le but est de marquer le plus de points possible à la fin du week-end", a expliqué Rémi Taffin, le directeur des opérations de Renault Sport F1.
"Le jeu n'en valait pas la chandelle: prendre dix places de pénalité, ce n'était pas forcément la meilleure solution par rapport au gain qui est de l'ordre de 2/10e de seconde au tour", a-t-il souligné.
"On a aussi découvert quelques bricoles d'exploitation qu'on est train de corriger: tenant compte de cela et du fait qu'il allait pleuvoir tout le week-end, on a décidé comme des grands que ce n'était pas le meilleur moment pour l'introduire, il n'y a aucun quiproquo", a insisté Taffin.
Les relations entre le constructeur français et l'écurie britannique, qui ont dominé ensemble sans partage la F1 entre 2010 et 2013, se sont détériorées lors de la saison 2015 avec seulement trois podiums en quinze courses, au point que les deux partenaires ne devraient plus travailler ensemble à partir de 2016.
Renault a pourtant utilisé onze de ses douze jetons pour améliorer la puissance de son bloc-moteur à Austin.
L'écurie Toro Rosso, filiale de Red Bull, a aussi décidé, pour l'instant, de ne pas l'utiliser car chaque changement de moteur, au-delà du quota de quatre blocs par saison, provoque des places de pénalité sur la grille de départ.
Cette évolution pourrait toutefois être utilisée au GP du Brésil, à la mi-novembre: "la prochaine fenêtre de tir, c'est Interlagos. Le Mexique n'est pas une option car il requiert des options techniques différentes".
Le responsable technique de Renault a assuré qu'il n'y avait aucun problème entre les deux partenaires.
"Red Bull était avec nous à Viry-Châtillon les deux dernières semaines pour tester ce moteur sur le banc, avec une boîte de vitesses pour compléter la gamme de validation. Il n'y a aucun problème, ils jouent le jeu", a souligné Taffin. "Ce sont des compétiteurs, comme nous", a-t-il conclu.