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© AFP/Attila Kisbenedek
Le Britannique Lewis Hamilton
(Mercedes), vainqueur du GP de Hongrie, le 28 juillet 2013
Le Britannique Lewis Hamilton a réussi une sorte de "miracle", selon ses propres termes samedi, en remportant dimanche le Grand Prix de Hongrie, soit sa première victoire dans une Mercedes, devant le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) et l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull).
Au terme d'une course intense, soit 70 tours de 4,3 km dans l'étuve du Hungaroring (35°C dans l'air, 50°C sur la piste), le champion du monde 2008, qui venait d'enchaîner trois pole positions consécutives, a montré une fois de plus pourquoi l'écurie Mercedes-AMG l'a débauché de chez McLaren, à l'automne dernier, pour succéder à Michael Schumacher .
"C'est l'une des victoires les plus importantes de ma carrière (...) Ca peut être un tournant dans notre saison", a dit Hamilton après avoir obtenu, haut la main, la 22e victoire de sa carrière en F1, la première depuis le GP des Etats-Unis 2012, à Austin, dans une McLaren.
"C'est un privilège de gagner pour Mercedes-Benz", a-t-il ajouté, toujours reconnaissant pour la marque à l'étoile, après avoir aussi égalé le record de "Schumi" sur le circuit hongrois: quatre victoires (en sept participations!).
© AFP/dp
Classement du GP de Hongrie et du championnat du monde de F1.
Parti en pole position, Hamilton a fait une course parfaite, de bout en bout, interrompue par trois arrêts pour changer de pneus. Il a su dépasser quand il le fallait, sans perdre de temps, tout en ménageant ses pneus. Il a presque terminé en roue libre, avec une dizaine de secondes d'avance sur deux autres champions du monde en pleine bagarre, Räikkönen et Vettel, que certains imaginent ensemble chez Red Bull l'an prochain.
Vettel toujours leader
Mercedes découvrait au Hungaroring les nouveaux pneus Pirelli renforcés, testés la semaine dernière à Silverstone par les dix autres écuries, pour cause de sanction de la FIA en juin. Malgré la chaleur torride, et ses craintes samedi au sujet de la dégradation de ses gommes italiennes, Hamilton est allé au bout.
"Si on arrive à gagner ici, par cette chaleur, avec ces pneus, ça veut dire qu'on peut en gagner d'autres", a dit Hamilton en conférence de presse, après avoir souligné une fois de plus "le travail phénoménal" de Mercedes-AMG. Une équipe dans lequel il prend une nouvelle dimension, dans un rôle de leader qui lui permet de s'épanouir.
Räikkönen, alias "Iceman", a réussi à aller au bout de cette course très chaude, mais en ne faisant que deux arrêts. Il a résisté de belle manière, dans les deux derniers tours, aux attaques d'un Vettel très agressif. Alors que Red Bull lui fait les yeux doux depuis plusieurs semaines, le Finlandais n'a fait aucun cadeau à celui qui sera peut-être, en 2014, son coéquipier.
"J'aurais pu faire mieux aujourd'hui, car j'avais une très bonne voiture, mais j'ai un peu abîmé mon aileron avant sur la McLaren de Jenson (Button), donc c'est de ma faute, pas celle de mon équipe ou de notre stratégie. Lewis (Hamilton) a mérité sa victoire", a admis le triple champion du monde en titre, déçu mais fair-play.
Vettel reste en tête du championnat du monde mais Räikkönen prend la 2e place provisoire, pour un petit point, à Fernando Alonso (Ferrari). L'Espagnol n'a pu terminer que 5e, à la même place que sur la grille de départ, derrière l'autre Red Bull de l'Australien Mark Webber .