Happy Birthday : |
© AFP/Alexander Klein
Le pilote brésilien Felipe Massa
dans les stands lors des essais avant le GP de F1 d'Italie, le 6 septembre 2013 à Monza
L'annonce mardi soir par le Brésilien Felipe Massa qu'il ne piloterait plus une Ferrari aux côtés de l'Espagnol Fernando Alonso en 2014 a lancé un grand jeu de chaises musicales qui devrait aboutir, si la rumeur est confirmée, au retour de Kimi Räikkönen au sein de la Scuderia.
Certains médias comme la BBC ont pris le risque d'anticiper sur une annonce officielle par Ferrari, mercredi ou jeudi, sans attendre que soit signé le contrat par le fantasque Finlandais et ses redoutables agents, les Robertson père et fils.
Ces mêmes Robertson avaient revendu très cher la place de Kimi chez Ferrari, fin 2009, pour qu'Alonso puisse intégrer l'écurie de ses rêves sans risquer la concurrence avec "Iceman", champion du monde 2007 pour la Scuderia. Et Räikkönen était parti dépenser ses millions d'euros en Mondial des rallyes, et en faisant la fête avec ses amis.
Depuis, Alonso se bat comme un beau diable, mais son 3e titre mondial se fait attendre. Alors Luca di Montezemolo va peut-être réaliser le rêve de beaucoup de fans de F1: composer un tandem formidable composé des deux champions les plus populaires de la F1 moderne, ce qui va forcément relancer l'intérêt de la discipline après quatre saisons de domination Red Bull.
Si cette hypothèse se confirme, et que Räikkönen est bien réembauché par la Scuderia, quatre ans plus tard, avec un contrat minimum d'un an, sa place chez Lotus sera vraisemblablement prise par l'Allemand Nico Hülkenberg (Sauber) que convoitait aussi Ferrari... au cas où Kimi n'aurait pas accepté de revenir à Maranello.
Les Français en place
Et si "Hulk" quitte Sauber, qui va continuer à être équipée de moteurs Ferrari, Massa devrait pouvoir survivre en F1, dans l'écurie suisse où il avait débuté en 2002. Il servira alors de grand frère, et de professeur, au Mexicain Esteban Gutiérrez, s'il reste, ou au Russe Serguey Sirotkin, s'il lui prend sa place.
Avec Räikkönen chez Ferrari, Hülkenberg chez Lotus et Massa chez Sauber, mais aussi Daniel Ricciardo chez Red Bull, la saison 2014, avec aussi de nouveaux moteurs V6 turbo hybrides, s'annoncera comme très intéressante, pour les fans autant que pour les médias.
Cela fait en effet longtemps que les effectifs de trois écuries de pointe sur quatre (Red Bull, Ferrari, Lotus) n'ont pas été renouvelés de moitié. Et comme Mercedes pourra toujours compter, en 2014, sur un tandem très complémentaire, avec Lewis Hamilton et Nico Rosberg , la bagarre sera encore plus acharnée en tête du peloton.
Côté français, les quatre mousquetaires ont déjà fait tout ce qu'il fallait pour garder leur place en F1, sans changer d'équipe, qu'il s'agisse de Romain Grosjean (Lotus), Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), Charles Pic (Caterham) ou Jules Bianchi (Marussia). S'ils font encore mieux dans les sept dernières manches, ce sera du bonus.