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Le Pérou a annoncé lundi qu'il renonçait à accueillir le rallye-raid auto-moto Dakar-2016, qui devait s'élancer de Lima en janvier, en raison du phénomène climatique El Nino, a indiqué le gouvernement, une décision dont l'organisateur ASO "prend acte".
"En prévision des effets d'une forte magnitude (provoqués par El Nino) sur la population, nous avons décidé d'annuler notre participation aux événements automobiles Dakar Series 2015 et au rallye Dakar 2016", a expliqué le ministère du Commerce extérieur dans un communiqué.
Les organisateurs, ASO, "prennent acte" de la décision des autorités péruviennes en précisant que "le parcours définitif du Dakar 2016 sera révélé au cours de la seconde quinzaine de septembre".
Plus tard, ASO a indiqué, de Lima, que le Dakar-2016 se courrait en Bolivie et en Argentine.
Le Dakar, absent du Pérou lors des deux dernières éditions, devait y faire son grand retour en janvier prochain en ouverture du célèbre rallye raid, pour la 8e édition. Outre le départ, le Pérou devait accueillir en tout les quatre premières étapes de l'édition.
Celle-ci devait s'élancer de Lima le 3 janvier, pour se conclure le 16 janvier à Rosario, en Argentine, après un passage à Salta, au pied de la Cordillère des Andes.
Pierre angulaire du Dakar depuis le transfert de l'épreuve sur le continent sud-américain en 2009, le Chili a lui aussi renoncé à accueillir l'épreuve l'an prochain en raison des catastrophes naturelles qui se sont abattues sur les régions du nord du pays.
L'aride nord du pays a été frappé le 25 mars 2015 par des inondations qui ont détruit des zones habitées du désert d'Atacama, une des attractions majeures de l'épreuve, à environ 800 km au nord de la capitale Santiago.
Le Pérou avait été le site d'arrivée du Dakar-2012 et celui de départ de l'édition 2013. En 2015, le Dakar aurait dû déjà retourner au Pérou, mais le pays s'était finalement désisté pour des raisons de politique intérieure.
Selon le Centre américain de prévision du climat, le courant équatorial chaud du Pacifique El Nino persistera probablement jusqu'au printemps 2016 et pourrait être l'un des plus intenses jamais observé.
Ce courant périodique est souvent associé à des précipitations au-dessus de la normale en automne et en hiver aux Etats-Unis. Il réduit aussi la fréquence des tempêtes et ouragans dans l'Atlantique qui, cette année, connaît une saison (juin à fin novembre) au-dessous de la moyenne annuelle.