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© AFP/Guillaume Baptiste
Le président de la FIA, Jean Todt
, dans les stands le 15 mai 2010 sur le circuit du Grand Prix de Monaco le 6 décembre 2013
Le Français Jean Todt , 67 ans, a été réélu vendredi à Paris à la présidence de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), lors d'une élection pour laquelle il n'avait pas d'adversaire, a constaté l'AFP.
"C'est une grande satisfaction, car quand on se présente à une élection et qu'on recueille un tel niveau de soutien, c'est toujours très plaisant", a déclaré le président Todt à sa sortie de l'assemblée générale de la FIA, dans un grand hôtel parisien.
M. Todt a été réélu à l'unanimité des quelque 250 membres présents, représentant 182 automobile-clubs, fédérations et associations nationales affiliés à la FIA, à l'issue d'un vote à main levée "à la demande de la salle", selon l'expression consacrée.
Les comptes de la FIA avaient été présentés et approuvés en début de séance.
A la différence de 2009, quand Todt avait été élu avec 135 voix contre 49 pour le Finlandais Ari Vatanen , ex-champion du monde des rallyes, le Français, ex-copilote de rallye puis dirigeant de Peugeot Sport et de la Scuderia Ferrari en Formule 1, n'avait aucun adversaire cette fois.
Le Britannique David Ward, 56 ans, qui dirigeait depuis 12 ans la Fondation FIA, avait retiré sa candidature mi-novembre en critiquant le mode de gouvernance de la FIA.
'Un premier mandat riche en changements'
"C'est un premier mandat qui a été riche en changements", a résumé M. Todt, au sujet de ses quatre premières années à la tête de la FIA. Il a notamment évoqué, entre autres sujets, son action pour la mobilité durable et le lancement en 2014 d'un championnat de Formule E, disputé par des monoplaces 100% électriques.
Le président de la FIA doit rencontrer dimanche à Paris le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, car il souhaite que son combat pour la sécurité routière devienne une grande cause au niveau mondial, et que les accidents de la route soient considérés comme "un fléau mondial, au même titre que la tuberculose, la malaria et le sida".
M. Todt a aussi réagi au décès jeudi de Nelson Mandela: "C'est une tragédie. C'était un grand homme, qui s'est battu pour la paix, l'égalité, la liberté. Malheureusement, il était malade depuis plusieurs années, et c'est peut-être un soulagement pour lui. Il laisse derrière lui un héritage qui inspire le respect".