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Alain Prost , quadruple champion du monde de Formule 1 et cofondateur de l'écurie e.dams-Renault qui a remporté le titre des équipes en Championnat FIA de Formule Électrique, a décrit cette expérience comme "un truc de fou".
Au lendemain du titre décroché samedi à Londres par l'écurie dans laquelle pilote son fils Nicolas, Alain Prost a confié que cette saison inaugurale l'avait contraint à jongler entre le court et le long terme dans une discipline partie de zéro et qui, selon lui, a trouvé son public.
Remporter le championnat "c'est quand même super, mais de l'extérieur vous ne vous rendez pas compte de tout le travail qu'il a fallu faire", a expliqué Prost avant le départ de la 11e et dernière manche de la saison de Formule E, dimanche à Londres.
"Je pensais que ce serait relativement cool, je pensais qu'on allait suivre le cours normal des choses, mais c'est un truc de fou. On apprend, on doit gérer toutes les choses à très court terme, on doit s'adapter, et en même temps on pense déjà à l'année prochaine" ainsi qu'aux années suivantes, quand les équipes auront graduellement plus de marge pour faire évoluer leurs monoplaces, a-t-il raconté.
"C'est réunion sur réunion, des meetings incessants, avec le promoteur (Alejandro Agag) et la FIA (Fédération internationale de l'automobile). Il faut trouver des sponsors, des appuis, des partenaires pour après-demain. Mais c'est ce qui est aussi intéressant en même temps", a encore indiqué Prost, également "ambassadeur" pour Renault et consultant de Canal Plus en F1.
Selon Prost, la Formule E a tenu ses promesses, d'un point de vue intérêt sportif et engouement du public: "On a les meilleurs pilotes du monde en dehors de ceux qui sont en F1, les courses sont vraiment disputées", a-t-il souligné.
Quant au public, "il y a un intérêt global qui est incroyable. On s'aperçoit que les gens qui viennent voir la Formule E, notamment parce que les courses se passent dans les villes, viennent avec une approche différente. On a un public jeune, même très jeune, que l'on n'a pas du tout, et que l'on n'a d'ailleurs jamais eu en F1. Ca, c'est le vrai succès", a-t-il conclu.