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© AFP/MOHD RASFAN
Le pilote Mercedes-AMG Lewis Hamilton
signe des autographes à Kuala Lumpur en Malisie, le 27 septembre 2016
Le Britannique Lewis Hamilton espère briser la spirale de victoires de son coéquipier chez Mercedes, Nico Rosberg , à l'occasion du Grand Prix de Malaisie sous peine de laisser s'échapper inexorablement l'Allemand, dimanche sur le circuit de Sepang.
Le vice-champion du monde allemand s'est posé à Kuala Lumpur avec huit points d'avance sur le triple champion du monde anglais, grâce à un coup du chapeau digne des footballeurs qu'il admire: trois victoires de rang à Spa (Belgique), Monza (Italie) et Singapour.
Son rival préféré le concède volontiers: "En ce moment, Nico vole (...) Son rendement actuel est fantastique. S'il continue de la sorte, je n'aurai pas le choix: je devrai être à son niveau", a expliqué Hamilton à son arrivée en Malaisie.
Hamilton tente de se rassurer en se souvenant d'un début de saison délicat (quatre victoires consécutives de Rosberg lors des quatre premiers GP) qui l'avait relégué à 43 points de son rival, en mai.
"J'ai ensuite comblé cet écart pour prendre la tête du championnat. Les huit points qui me séparent désormais de Nico ne sont donc pas un obstacle insurmontable", tente de se persuader l'Anglais de Stevenage.
"Nico et moi sommes tous les deux compétitifs, avec une très bonne voiture. Parfois il livre de meilleures prestations que moi, parfois c'est l'inverse. Je vais tout donner en espérant le meilleur".
-- Red Bull attend la pluie --
La tendance du moment semble être l'harmonie et l'esprit d'équipe, du côté des Flèches d'Argent, d'autant que la menace Red Bull se précise à chaque GP et s'ajoute à celle, moins évidente ces derniers mois, de Ferrari. En cas de doublé Mercedes dimanche, l'écurie allemande sera assurée de remporter son troisième titre mondial des constructeurs.
Rosberg tempère l'enthousiasme ambiant: "Red Bull et Ferrari poussent fort derrière nous. Et il reste quelques week-end difficiles à venir. Il faut surtout se souvenir que l'an dernier ce GP de Malaisie ne nous avait pas réussi".
Le choix des pneus, déjà compliqué par la chaleur et l'humidité de Kuala Lumpur, sera rendu encore plus compliqué par le nouveau revêtement de la piste. De quoi redonner un peu d'espoir à Ferrari qui ne s'est toujours pas imposé cette saison?
Vettel veut y croire: "Depuis Singapour (5e en étant parti dernier sur la grille, ndlr) nous bénéficions de nouvelles améliorations qui me laissent penser que nous pourrons vivre une bonne fin de saison", affirme le compatriote de Rosberg, vainqueur l'an dernier à Sepang, grâce à ses pneus, de son premier GP dans une Ferrari.
Comme Vettel, l'Australien Daniel Ricciardo espère de la pluie, car il a une confiance totale dans les qualités d'adhérence de son châssis Red Bull, sur une piste où les orages viennent souvent perturber le GP de Malaisie. Les dernières prévisions estiment à 80% la possibilité d'avoir de la pluie pendant la course dimanche.
L'autre pilote Red Bull, le jeune Max Verstappen , sera lui aussi un sérieux candidat à la victoire, sur une piste qui lui rappelle d'excellents souvenirs: en 2015, encore âgé de 17 ans (et donc sans permis de conduire), il était devenu le plus jeune pilote de F1 à inscrire des points (7e).
A l'autre bout de la pyramide des âges de la F1, Jenson Button prendra dimanche son 300e départ en GP, dans une McLaren-Honda. Un peu moins que Rubens Barrichello (323), désormais retraité, et Michael Schumacher (307), toujours dans le coma après son accident de ski.
"Ca veut dire que je suis là depuis un sacré bout de temps", sourit Jenson. "Quand Rubens est arrivé à 300, je me suis dit: je ne tiendrai pas aussi longtemps. Quand j'ai débuté en F1, en 2000, je me souviens que j'ai dit à mon père: à 30 ans, je ne ferai plus de F1. Et je suis encore là, à 36 ans. Ca veut tout dire".
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