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Toyota et Porsche n'avaient plus que trois heures pour se départager, dimanche à midi (10h00 GMT), dans une 84e édition des 24 Heures du Mans indécise depuis le départ donné samedi par un acteur américain, Brad Pitt.
Le scénario des 21 premières heures n'a été qu'un long chassé-croisé entre la marque de Stuttgart, 17 fois victorieuse dans la Sarthe, et le géant nippon, qui n'a jamais réussi à remporter les 24 Heures, malgré de nombreuses tentatives et des millions d'euros engloutis dans des places d'honneur.
De quoi tenir en haleine plus de 200.000 spectateurs et des centaines de millions de téléspectateurs, via 30 groupes de diffusion dans 190 pays. Chaque passage au stand, ou presque, a provoqué un changement de leader, alors qu'il s'agissait juste, en général, de faire le plein de carburant et de changer de pneus Michelin.
En début de matinée, le Suisse Sébastien Buemi, néo-père de famille, a passé la vitesse supérieure dans la TS050 japonaise portant le N.5, en roulant de plus en plus vite pour tenter de creuser l'écart sur la Porsche N.2 allemande, celle de Neel Jani, le "poleman".
En fin de matinée, grâce à ce bel effort de Buemi, c'est un autre pilote de la N.5, Anthony Davidson, qui tenait encore la barre, et le cap, quand l'autre Toyota a décroché brutalement: Kamui Kobayashi a perdu le contrôle de la N.6, traversé un bac à gravier en mode 4x4, grâce à son système hybride, puis Toyota l'a rentrée au garage pour la réparer. Bilan: trois tours de retard.
Derrière les deux Toyota et la Porsche rescapée, les deux Audi d'Oliver Jarvis et Benoît Tréluyer étaient décrochées, à une quinzaine de tours, à cause d'une série de soucis de tous ordres (changement de turbo, de capot avant, de freins, etc.)
En LMP2, Alpine menait encore à midi, grâce à la N.36 de Nicolas Lapierre , Stéphane Richelmi et Gustavo Menezes, seule rescapée après la perte de la N.35 juste avant la 4e neutralisation: Nelson Panciatici a tiré tout droit à la première chicane de la ligne droite des Hunaudières, détruisant le côté droit de son proto bleu.
Enfin, dans la catégorie GTE-Pro, la bagarre très attendue entre Ford, Ferrari et Porsche, arbitrée par Corvette et Aston Martin, a tenu toutes ses promesses. A midi, la Ford GT N.68 du plus américain des Manceaux, Sébastien Bourdais, menait de justesse -40 secondes- devant la Ferrari 488 de Giancarlo Fisichella , ex-pilote de F1 comme lui.
Plus de titres : 5 par Yoann Bonato (2017, 2018, 2020, 2021 et 2023). Copyright Sportquick/Promedi ... |