Règlement et historique

 

Parachutisme

 

 

32 000 licenciés - 388 clubs

 

Historique

Des parasols auraient été utilisés en Chine par des acrobates, avant notre ère.

Le premier projet de parachute est lancé par Léonard de Vinci en 1502 sous forme d'une note et d’un dessin.

En 1783, première expérience scientifique non controversée, par Louis Sébastien Lenormand à Montpellier (avec 2 parasols).

Le premier véritable saut en parachute :

Le 22 octobre 1797, André Jacques Garnerin (1769-1823), scientifique de formation, saute d’un ballon (à 680 mètres d’altitude) avec un engin de son invention : une petite nacelle d’osier suspendue à un ballon par une corde de chanvre (brevet du 11-10-1802) au-dessus de l’actuel Parc Monceau (avant la Plaine de Mousseaux) à Paris. Garnerin sauta ensuite à Saint-Petersbourg et Londres et fut l’auteur du premier vol nocturne reliant Paris à Reims. Il se tua accidentellement en 1823 en heurtant une poutre au début de l’épreuve. La première femme parachutiste fut son épouse Jeanne Labrosse (1775-1847) sans oublier sa nièce Elisa qui effectua à elle seule 39 sauts successifs (à 3500 mètres d’altitude) dans les années 1815. Le 10 mars 1912, premier saut d’un avion par le capitaine Berry, à Saint Louis (USA).

 

En 1918, le Français Adolphe Pégoud est le premier pilote seul à bord à abandonner son appareil (près de Versailles) et à sauter en parachute.

En 1919, première descente en chute libre par Leslie Irving.

En juin 1920, certaines escadrilles de l’aviation allemande ont des parachutes de sauvetage. En 1930 : développement du parachutisme militaire en URSS (premier saut de groupe le 18 août 1938), première descente en chute libre de plus de 10000 m par le Français Jean Williams.

Le 6 juin 1944, le Débarquement est un succès pour les Alliés grâce aux parachutistes. Instrument de sauvetage lors de la 1ère Guerre Mondiale, il devient l'instrument d'invasion lors de la 2e Guerre.

En 1946, le parachutisme civil se développe en URSS et en France. Il est ensuite reconnu comme discipline sportive par la Fédération Aéronautique Internationale. Les premiers championnats du monde ont eu lieu en 1951 en précision d'atterrissage.

La Fédération Aéronautique Internationale, fondée en 1905, compte 95 pays membres.

Le parachutisme sportif est pratiqué par 86 nations issues des 5 continents. 59 d’entre elles, regroupées sous l’égide de la Fédération Aéronautique Internationale, se retrouvent lors de compétitions mondiales.

D'autres dates :

-          1935 : le Capitaine Geille organise le premier Centre d'Instruction de Parachutisme (CIP)

-          1936 : premiers brevets et licences délivrés par le Ministère de l'Air

-          1946 : 100 jeunes obtiennent leur premier brevet d'instruction (tours de sauts de Choisy et Gennevilliers). Egalement 27 jeunes civils font leur premier saut.

-          1949 : création de la Fédération Nationale des Parachutistes Français (FNPF)

-          1951 : premier championnat du monde, le français Pierre Lard remporte l'or du combiné.

-          1964 : conception du prototype 'Para Foil' (aile rectangulaire)

-          1965-1977 : la règne du parachute rond (l'Olympic)

-          1978 : conception du sac harnais 'tout dans le dos', le 'Dauphin' ; premier vol en parapente

-          1986 : premier championnat du monde de Voile Contact (VC)

-          1990-1995 : les voilures de type 'Aile' sont utilisées pour les sauts en ouverture automatique.

-          2003 : premier championnat du monde toutes disciplines confondues à Gap.

-          2007 : année du 50ème championnat de France.

 

 

En 1970, on comptait en France 7 500 licenciés, en 1989 9 500, en 1990 16 580, en 2000

 32 000,  en 2005 47 192 et en 2011 45 825 licenciés (toutes disciplines confondues) dont 22% de militaires et 20% d’étudiants.

 

En France, les écoles agrées par la F.F.P. réalisent 7 000 baptêmes. Il faut un certificat médical et participer à un briefing technique de quelques heures précédant le saut (en tandem ou en solo avec ouverture automatique).

 

 

Conditions nécessaires pour faire du parachutisme : être âgé de 15 ans révolus (examen médical spécifique pour les 15/16 ans).

 

 

Règles et Principes

Techniques

dessin

Le “parachute

Est essentiellement constitué de 2 voilures (+ suspentes) et un sac harnais(de 9 à 15 kg). Grandes catégories : voilures hémisphériques, à tuyères et voilures de type “aile”. Équipements : dorsal-ventral ou tout dans le dos.

Vitesse

Un corps humain horizontal atteint, après une chute d’environ 500 m, 190 km/h (stabilisation de vitesse) mais peut atteindre plus de 300 km/h environ en position verticale. Après 12 secondes de chute libre, la vitesse se stabilise, pesanteur et résistance de l’air s’équilibrent. Les parachutes modernes peuvent avoir une vitesse de descente verticale d’environ 2 m/s, et une vitesse horizontale pouvant atteindre 10 à 15 m/s.

Altitude maximale de saut : environ 4500 m sans inhalateur d’oxygène, 12000 m avec inhalateur. Au-delà, un équipement pressurisé est indispensable.

 

Conditions nécessaires pour faire du parachutisme

 

Il faut être âgé de 15 ans révolus (examen médical spécifique pour les 15/16 ans).

En France, les écoles agrées par la F.F.P. réalisent 7 000 baptêmes. Il faut un certificat médical et participer à un briefing technique de quelques heures précédant le saut (en tandem ou en solo avec ouverture automatique).

 

En chute libre

Les parachutistes peuvent faire des évolutions comparables à celles des nageurs. Ils peuvent, par exemple, se rejoindre. Une figure en chute libre constituée par 144 parachutistes a déjà été réalisée.

 

Les exploits :

- en 1938, le Français Jean Williams fait un saut record en chute libre à plus de 10 000 m (11 400 m). Son parachute s’ouvre à quelques 90 m du sol.

- en 1955, la première éjection à vitesse supersonique par l'Américain Smith.

- en 1960, le capitaine Joseph Kittinger USA fait un saut à 31 333 mètres (4 minutes et 37 secondes de chute libre !) pour une expérience médicale à l’aide d’un petit parachute. Le record n’est pas homologué.

- en 1962, Eugene Andreev URSS bat le record du monde en chute libre avec un saut à 24 483 mètres.

- en 1977, Elvira Fomitcheva URSS bat le record du monde féminin en chute libre avec oxygène avec un saut à 14 800 mètres.

- en 1986, Alain Prieur FRA fait un saut à plus de 4 000 mètres sans parachute. Deux parachutistes le rattrapent en vol en lui donnant un parachute. Après avoir réédité ce saut plusieurs fois avec succès, il échoua quelques années plus tard et y laissera sa vie.

- en 1990, Michel Fournier FRA fait un saut en chute libre à 12 000 mètres (record de France).

- en 1995, Patrick de Gayardon FRA fait une chute en skysurf sans masque à oxygène à 12 700 mètres.

- L’Italienne Barbara Brighetti est l’actuelle recordwoman de saut en chute libre sans oxygène, à 10 900 m.

 

Le 14 octobre 2012 sur la base de Roswell en plein désert du Nouveau-Mexique, il est devenu le premier homme à franchir le mur du son avec un saut à 39 008 mètres d'altitude.  Ce saut, suivi en direct par des millions de personnes, a été effectué d'une capsule pressurisée tractée par un ballon gonflé à l'hélium. Il a franchi le mur du son après quelques dizaines de secondes et a pu ensuite ouvrir son parachute après un total de 4min 20sec de chute libre. Il a atteint la vitesse de 1 342,8 kilomètres par heure, soit 1,24 fois la vitesse du son. Il a ouvert sa parachute à 2 516 m du sol. Il a établi trois records historiques en saut : 39,045 km (le plus haut vol d'un homme en ballon), 36,529 km (longueur record en chute libre) et 1 342,8 km/h (premier homme à franchir le mur du son). Ce saut historique a coïncidé avec le 65eme anniversaire du jour où le pilote américain Chuck Yeager a franchi pour la première fois le mur du son à bord de l'avion supersonique Bell X-1.

 

Quelques records

 

- Le record mondial de saut en parachute en tandem est détenu depuis mai 2000 par deux français : Caroline Avon avec Thierry de Montfort, parachutiste de l’extrême, en sautant en Arizona à 11 000 m d’altitude.

- Le record du monde en grande formation en chute libre est de 357 parachutistes (hommes/femmes confondues) pour une figure pendant 6 secondes à 180 km/h, établi en février 2004 en Thaïlande .

- Le record du monde féminin en grande formation en chute libre est de 118 parachutistes, établi en août 1999 en Californie.

 

 

L’aérodrome de Gap-Tallard à 110 km de Grenoble est considéré comme étant la Mecque du parachutisme sportif avec quelque 74 216 sauts enregistrés en 2003.

Parachute ouvert

Par l’hypersustentation relevant de l’écoulement de l’air sur la partie supérieure (extrados) de la voilure de profil “aile”, en modifiant sa forme à l’aide de commandes de manœuvres, le parachutiste peut faire varier sa vitesse et se diriger. Les parachutes du type “aile” permettent de planer sur de grandes distances.

 

 

Formes particulières de parachutisme

- Ascensionnel : décollage sous parachute tracté par un véhicule à moteur, automobile, bateau ou un treuil, la descente s’effectuant dès la fin de la traction. C’est un sport d’initiation au parachutisme dit “conventionnel” pour les moins de 16 ans et également une discipline de compétition en précision d’atterrissage.

- Parapente : cette activité a pris naissance au sein du Parachutisme Sportif en 1978. Les voilures rectangulaires de type “aile” possèdent une finesse qui permet des décollages à partir de pentes moyennes ou fortes. Cette particularité est exploitée par un grand nombre de parachutistes sportifs qui, en plus des vols de montagne, utilisent ce procédé pour s’entraîner à la précision d’atterrissage sur des cibles aménagées. Cette activité, très économique ne nécessite ni avion, ni pliage, ni formation préalable à la chute libre.

 

En 2000, environ 550 000 sauts furent réalisés.

 

Deux Français, Mario Gervasi et Jean-Claude Lafaille détiennent les records :

- du saut le plus froid : - 98°C au-dessus du pôle Nord en 1998.

- du saut le plus chaud : + 80° sur un lac salé à Djibouti en 1998.

 

Accidents

Environ : 0,58 accident mortel pour mille licenciés. 0,30 accident mortel pour mille sauts.

Les Disciplines Officielles

Précision d’atterrissage ou PA individuelle et en groupe.

La plus ancienne discipline du parachutisme sportif consiste à atterrir voile ouverte le plus près possible d’un plot de 3 cm de diamètre seulement situé au centre d’un réceptacle en gravier ou sable. Les parachutistes travaillent leur approche de façon à arriver en phase finale d'atterrissage axés face au vent, légèrement au-dessus de la cible, en tenant la voile en freins afin de contrôler ses mouvements.

Le cible est un support électronique qui mesure jusqu'à 16 cm du centre que l'on appelle le carreau.

La PA se pratique en individuel ou par équipe de 4. Le score de l'équipe est la distance cumulée des sauts chacun.

Les distances sont mesurées électroniquement au centimètre près.

Altitude de départ : 1000 mètres.

Le record du monde du plus grand nombre de carreaux d'affilée est de 14, détenu par le russe Sergueï Vertiprakhov.

Voltige individuelle

Épreuve individuelle de vitesse effectuée en chute libre où il s'agit de réaliser le plus rapidement possible l'enchaînement de 6 figures imposées (tour - tour - salto - tour - tour - salto) à faire en un minimum de temps (entre 5 et 7 secondes). Les figures sont toujours les mêmes, seul le sens des tours varie. Cela donne lieu à 4 sauts possible que l'on appelle les groupes. Le salto est un saut périlleux ou 'loop arrière'.

Des pénalités en seconde viennent s’ajouter au temps chronométrique pour les figures mal exécutées par rapport aux axes de référence.

Altitude de départ : 3000 m avec ouverture obligatoire à 100 m - 30 secondes de chute libre autorisée. Il s'écoule une dizaine de secondes en piqué intégral pour atteindre la vitesse de 350 km/h (moyenne 300 km) avant d'exécuter les figures. L'action est filmée du sol. Les penalités de temps en fonction de la bonne réalisation des figures est prise en compte dans le jugement.

 

Le record du monde masculin de voltige individuelle appartient à Franck Bernachot FRA en 5 secondes 40.

Le record du monde féminin appartient à Patricia Glanard FRA en 6 secondes 27.

                                                                                                                                                         

Vol relatif

Le vol relatif est une discipline de chute libre où il s'agit de réaliser des figures à plusieurs appelées formations. C'est la discipline la plus pratiquée en compétition et en loisirs.

Le VR se pratique en compétition par équipe de 4, 8 ou 16 accompagnée en chute par son vidéoman qui filme le saut. Il s'agit de réaliser un enchaînement de 5 à 7 formations tirées au sort parmi un programme imposé. Une fois la dernière figure réalisée, on reprend à la première du cycle. Chaque figure vaut un point. Le saut est jugé sur 35 secondes en VR 4 avec un départ à 3 000 mètres et 50 secondes pour le VR 8 ou le 16 avec un départ à 4 000 mètres. Seul la prestation technique compte, aucune appréciation artistique n'entre en jeu : il faut voler le plus vite possible.

La vitesse moyenne de la chute à plat, réalisée par les relativeurs en formation, peut atteindre 200 km/h.

La vitesse moyenne de la chute en piqué peut atteindre 500 km/h.

 

Le record du monde à 4 est de 36 points en 35 secondes réalisé par la France.

Le record du monde à 8 est de 16 points en 50 secondes réalisé par l'Australie.

La moyenne est de 21 points par saut.

 

Bon à savoir

- 200 parachutistes regroupés ont formé une étoile géante dans le ciel (record).

- 297 personnes de différents pays ont été accrochées pendant dix secondes.

- 106 français se sont maintenus en formation pendant 3 secondes.

Voile contact

Il date des années 1970 quand les voiles carrées ont fait leur apparition. Il se pratique en équipes de 2 ou de 4 qui sont larguées à 2 200 m d'altitude avec le but de réaliser des enchaînements de figures chronométrés en effectuant des appontahes entre les voiles de coéquipiers par des prises faites avec les mains et les pieds.

Réalisation de figures par équipes de 6 ou 8 parachutistes, voile ouverte sautant de 2 000 m.

- Rotation à 4 : maximum d’empilage à 4 par “rotation” du plus haut vers le bas de la formation dans un temps imparti de 1min30. L'équipe gagne un point pour chaque empilage réussi.

- 4 séquences : réalisation de séquences de 4 à 5 figures imposées par tirage au sort dans un temps limité à 2 min. 30.

- Par équipe de 8 : réalisation chronométrée de figures tirées au sort à 8 parachutistes.

 

Artistique)

Le freestyle est reconnu par la FAI en 1995. C'est la gymnastique en air réalisé par des parachutistes par équipe de deux (freestyle) ou de trois (free fly) qui réalisent des sauts libres (5) ou imposés (2).

Discipline récente et véritable “danse du ciel”, le free style est un enchaînement de figures artistiques (dont certaines imposées comme le salto tendu) en chute libre. Le free-styleur effectue toute sorte de mouvement sur les trois axes. Les juges évaluent la difficulté technique ainsi que l'exécution des mouvements. Les évolutions sont filmées par un cameraman en chute libre, les images servent de support pour le jugement, qui prend en compte l’aspect esthétique et la qualité des images. Une compétition comprend des sauts de figures imposées puis des sauts de programme libre où le free-styleur peut choisir le contenu de sa composition.  Le largage s'effectue à 4000 m; un enchaînement dure 45 secondes. La voile s'ouvre à 1 000 m pour des raisons de sécurité.

Les premiers championnats du monde (Jeux Mondiaux de l'Air) ont été disputés en 1997.

 

Le skysurf

Le skysurf est reconnu par la FAI en 1995.

Le français Laurent Bouquet 'le surfeur d'argent' est considéré comme étant le père du Skysurf ou le 'surf des nuages'.

Cette nouvelle discipline très médiatique créée dans les années 80 s’est développé rapidement en Europe et les USA. Sa pratique permet de retrouver les sensations de la glisse, car il s’agit d’effectuer des figures en vol sur un surf (surfer sur une planche en plein ciel) à plus de 200 km/h avec un parachute que l’on ouvre à la fin. Une excellente maîtrise de la chute libre est donc nécessaire. Les évolutions très rapides et les mouvements amples, rendus possible grâce au surf, en font une discipline très spectaculaire. Le rôle du partenaire videoman est prépondérant car les images servent, elles aussi, pour le jugement. L’équipe a droit à trois sauts.

La taille des surfs varie selon la maîtrise et la corpulence du parachutiste. Un surf large offre une plus grande prise à l'air et est donc plus difficile et plus physique à contrôler.

 

Le Français Patrick de Gayardon (1960-1998), ancien champion de vol relatif et spécialiste des sauts extrêmes, a été l’instigateur de cette forme de glisse en France dès 1989. En avril 1998, il se tue lors d’un saut au-dessus de Hawaï à l’âge de 38 ans après plus de 11 000 sauts. Le Trophée Patrick de Gayardon récompense la meilleure nation toutes disciplines confondues lors des championnats du monde. Il fut décerné pour la première fois à la France lors des championnats du monde toutes disciplines qui ont eu lieu en 2003 à Gap.

 

 

Le Base Jump

Inventé par l’Américain Karl Boenish (mort lors d’un saut d’une falaise en Norvège).

B uilding : saut de bâtiment ou de gratte-ciel

A ntenna : saut d'antenne et de pilône

S pan : saut d'arche et de tablier de pont

E arth : saut de falaise

Discipline qui consiste à sauter d'obstacles naturels ou artificiels.

La proximité de l'obstacle et le manque d'appui de chute demande une grande méticulosité dans la pratique et le matériel.

Le Base se pratique seul ou en groupes restreints initiés. Le seul événement de masse est le Bridge Day organisé d'un pont élevé aux USA. Le jugement est basé sur la précision à l'ouverture et à l'atterrissage.

Cette discipline n'est pas reconnue comme discipline fédérale en France.

La première compétition officielle eût lieu dans l'Utah USA en mars 98 d'une falaise de 400 pieds.

 

Les voilures rapides ont permis d'exécuter des manœuvres à haute au ras du sol. Il existe deux nouvelles disciplines basés sur le pilotage au ras du sol (mais par reconnues en France pour des raisons de sécurité) :

- le Swoop qui consiste en une démonstration de figures à l'atterrissage au ras du sol. Une compétition a lieu sur un plan d'eau afin de réduire les risques les dommages en trajectoire mal appréciée.

- le Blade Running qui se pratique sur des pentes enneigées que l'on a balisé avec des grandes flammes ou blades pour en faire une sorte de parcours de slalom. Le pratiquant quitte l'hélicoptère en haut de la piste puis dévale la pente en passant les flammes sans jamais toucher le sol.

 

Lexique

Appontage : action d’un parachutiste venant s’associer à une étoile en formation ou à une figure de voile contact en construction.

Approche : venir se placer, par rapport à la cible d’atterrissage, à un parachutiste en chute ou en étoile ou à un parachute ou une figure voile contact.

Axe :

- “avion sur axe” : l’avion, sur une trajectoire donnée, se prépare au largage.

- “axe de travail” : direction déterminée au sol et matérialisée par un repère, servant de référence au parachutiste lors de ses évolutions.

Binos : contraction du terme binoculaire ou jumelles à fort grossissement permettant de suivre et de contrôler du sol les évolutions des parachutistes.

Carreau : plot de 3 cm de diamètre placé au centre de la cible et que le compétiteur doit atteindre du pied.“Faire un carreau” équivaut à une P.A. (précision d’atterrissage) de 0,00 m.

Chuteur : parachutiste pratiquant la chute libre.

Cible : objectif de précision d’atterrissage, de forme circulaire et constituée de graviers (actuellement cible en mousse), amortissant l’arrivée du parachutiste lors de l’atterrissage.

Étoile : formation variable de plusieurs para­chutistes en chute libre.

Extrados : partie supérieure d’une voilure d’un profil de type “aile”.

Finesse : valeur en mètre, résultant dans un plan horizontal d’un déplacement de 1 m dans un plan vertical. Actuellement les parachutes de type “aile” utilisés pour les sauts d’avion peuvent varier selon le type de 2 à 3,5 ; pour le parapente, la finesse est variable entre 3,5 et 6.

Largage : lâcher de parachutistes.

O.A. : ouverture automatique du parachute.

O.C. : ouverture commandée du parachute.

P.A. : précision d’atterrissage.

Pavé : se dit d’un parachutiste qui ne fait aucune évolution “il chute comme un pavé”.

Plate-forme de sauts : centre École, de progression et d’activité du parachutisme.

Poignée :

“tirer la poignée” : faire beaucoup de sauts.

“action poignée” : actionner la poignée d’ouverture du parachute.

Pompes : ascendances influant sur la descente du parachute et rendant plus difficile son contrôle pour la précision d’atterrissage.

Relativeur : parachutiste pratiquant le vol relatif.

Siki : témoin largué en début de séance pour déterminer la dérive et l’axe de largage.

S.O.A. : Sangle d’Ouverture Automatique (reliée à l’avion) qui permet l’ouverture du parachute sans l’intervention du parachutiste.

Vache (“faire une vache” ou “se vacher”) : se poser loin du but, avec les vaches. Expression toute relative car, au niveau de la compétition, on peut se poser dans la cible et malgré tout “faire une vache”.

V.C. : Voile Contact.

V.R. : Vol Relatif.

 

 

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