Règlement et historique

Pendant le saut, le skieur doit maintenir ses skis en forme de V (autrefois parallèles). La réception au sol doit être parfaite, genoux pliés afin d’amortir un choc égal à 3 fois le poids du sauteur. On calcule la distance effectuée du point d’envol au point central entre les pieds au moment de l’atterrissage. Au tremplin de 90 m, un mètre équivaut à 2 points contre 1,8 point pour le tremplin de 120 mètres. Les skis sont longs et larges (11,5 cm) et ont un poids maximal de 7,27 kg. Ils ne doivent en aucun cas dépasser la taille du sauteur de plus de 80 cm (env. 146 %).

 

- Le skieur peut atteindre la vitesse de 85 km/h sur la piste d’élan en position aérodynamique pour le tremplin K90, 92 km/h pour le K120 et 100 km/h pour le K185.

- La hauteur du vol est de 10 mètres au-dessus du sol sur le K185 contre 5 à 6 mètres sur le K90 et K120.

- Le saut a une durée moyenne de 2 secondes pour le K90, 4 secondes pour le K120 et 7 secondes pour le vol à skis. Il faut compter 5 secondes pour la prise d'élan.

 

Les tremplins sont identifiés par leur point K, celui où la pente de la piste d'atterrissage s'infléchit et au-delà duquel il devient difficile de se poser. Aujourd'hui on les accompagne d'un HS (Hill size...taille de la pente), la technique en V ayant imposés des trajectoires plus rasantes et moins dangereuses pour la réception. Exemple : un tremplin K120 devient un HS130 : dorénavant le skieur peut se poser sans risque aux environs de 130m.

Attribution des points

Cinq juges placés au bord de la piste donnent une note comprise entre 0 et 20. La meilleure et la moins bonne sont ôtées du total, qui est ajouté aux points attribués pour la distance de saut du sauteur.

La note attribuée par défaut est le 20. Des déductions sur ce total idéal sont effectuées, déductions qui peuvent survenir dans trois catégories :

Les cas les plus fréquents de déductions sont les mouvements en vol (-1 point), l'absence de télémark (-3 points) et la chute (-7 points au maximum).