Règlement et historique
Judo
Dans sa pratique le judoka est à la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Ce principe suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste au bon moment, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même.
Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.
Le judo nous vient du Japon. “Judo” signifie ‘voie de la souplesse’ : ju (souplesse) - do (l'art, la voie). Il est dérivé du jiujitsu et des techniques de corps à corps développées par les guerriers samouraïs. Il consiste à projeter l’adversaire au sol par des prises de soumission.
Le judo est un art marial qui se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs. La plupart des techniques utilisées en judo visent à déséquilibrer l'adversaire pour le faire tomber au sol. On distingue :
- les techniques de jambes : ashi waza,
- les techniques de main et de bras : te waza,
- les techniques de hanches : koshi waza,
- les techniques de sacrifice : sutemi waza.
Une fois l'adversaire à terre, on peut appliquer une technique d'immobilisation (osae-komi waza), d'étranglement (shime waza) ou une clef de bras (kansetsu waza).
Le judo développe les facultés intellectuelles par l'obligation de comprendre et d'assimiler le plus rapidement possible les différentes et nombreuses techniques.
Le judo fortifie les qualités mentales en supprimant l'appréhension d'un entraînement vigoureux ou pour les anciens, d'une compétition éventuelle.
Il éduque l'esprit de décision et apporte à ceux qui en ont besoin ce minimum de combativité nécessaire dans l'existence.
Par contre, il canalise la combativité excessive.
Le judo cultive les qualités morales par l'entraide obligatoire qui règne entre les pratiquants. La correction et la courtoisie sont exigées, la discipline doit être observée, l'humilité qu'il faut ressentir et la sincérité qu'il faut appliquer.
Historique
Dr. Jigoro Kano
Le judo est issu en partie du jiujitsu, une technique de combat à mains nues utilisée par les anciens guerriers samouraïs. Le judo est un excellent sport de défense.Le principe est né d'une réflexion légendaire d'un Japonais observant la neige tomber dans une forêt. Il remarqua que la branche du puissant chêne se brisait sous le poids de la neige tandis que la branche du petit saule, fléchissant sous le poids, se dégagea de la neige et se redressa comme avant. Le judo nous vient aussi des différentes écoles d’arts martiaux où les Samouraïs (guerriers japonais) apprenaient la science du combat à travers les techniques du jiu-jitsu (art de la souplesse) du XIIIe au XIXe siècle, une forme de défense non armée. Le terme “judo” est issu d'une méthode inventée par Dr. Jigoro Kano (1860-1938) et enseignée à l'école qu'il fonda en 1882 à Tokyo, le “Kokodan”, l’école pour l'étude de la voie de la souplesse. Il codifia les premières règles du judo moderne en 1907, le 'Nage-No Kata’, une explication des différentes techniques. Kano consacra sa vie à la promotion du judo en effectuant des nombreuses démonstrations et conférences en Europe et Amérique entre 1889 et 1920. Le premier club de judo (le Budokwan) fut ouvert à Londres en 1918, dirigé par Gunji Koizumi (1885-1965). Parmi les plus grands disciples de Jigoro Kano, citons son élève Shiro Saïgo qui terrassa un adversaire de 50 kg de plus que lui, et Mikonosuke Kawaishi qui contribua à l’implantation du judo en Europe.
La Fédération Internationale de Judo
La Fédération Internationale de Judo (IJF : International Judo Federation), créée en 1951, compte 198 pays membres. Elle est basée à Budapest en Hongrie.
Les dates marquantes
1889 Premier voyage de Jigoro Kano en Europe.
1926 Premier match officiel entre le Budokwan de Londres et l’équipe d’Allemagne.
1930 Premier championnat du Japon.
1935 Premier club français créé par Maître Mikonosuke Kawaïshi.
En juillet 1936, Kawaishi crée le Club Franco-Japonais, et le 28 juillet, il y accueille son premier élève, Maurice Cottereau. Les premières ceintures noires sont Maurice Cottereau, Jean De Herdt, Paul Bonet-Maury, Jean Andivet, Roger Piquemal, Jacques Laglaine, Guy Pelletier, Jean Beaujean, Robert Lenormand, Loufti, Georges London.
1946 Création de la Fédération française de Judo sous impulsion de Maître Kawaïshi et de Paul Bounet-Maury, premier Président.
1949 Création de l’Union Européenne de Judo.
1951 Création de la Fédération Internationale.
1956 Premier championnat du monde à Tokyo (seniors hommes) avec une seule catégorie ‘open’ (ouvert à toutes les catégories de poids), remporté par le Japonais Shokichi Natsui.
1961 Aux championnats du monde à Paris, le Hollandais Anton Geesink devient le premier Européen à vaincre les judokas Japonais.
1964 Le judo est sport de démonstration aux Jeux Olympiques de Tokyo.
1972 Le judo devient sport olympique.
1975 Sacré du premier champion du monde français, Jean-Luc Rougé.
1980 Premier championnat du monde féminin à New York avec huit catégories de poids.
1988 Le judo féminin devient sport de démonstration aux Jeux de Séoul.
1992 Le judo féminin devient sport olympique.
2000 David Douillet devient double champion olympique, un fait inédit dans l’histoire olympique !
2004 Le japonais Tadahiri Nomura entre dans la légende du judo en remportant son troisième titre de champion Olympique d’affilée, en 60 kg (1996, 2000 et 2004) tandis que chez les femmes, la Japonaise Ryoko Tani Tamura remporte sa 4e médaille en 48 kg : 2 d’or (2000 et 2004) et 2 d’argent (1992 et 1996).
Les dates marquantes du judo français
1975 Sacré du premier champion du monde français à Vienne, Jean-Luc Rougé (-93 kg).
1992 Cécile Nowak (-48 kg) et Catherine Fleury (-61 kg) deviennent les premières Françaises championnes olympiques.
1995 David Douillet devient le premier Français champion du monde TC.
1997 L'équipe de France remporte neuf médailles mondiales dont quatre en or, un exploit avec un seul représentant par catégorie. C'est à ce jour la plus belle moisson tricolore lors d'une édition du Mondial.
2000 David Douillet devient double champion olympique, un fait inédit dans l’histoire olympique !
2001 Céline Lebrun devient la première championne du monde française TC.
2006 L’équipe de France féminine remporte le titre mondial, une grande première.
2009 Teddy Riner conserve son titre mondial des lourds.
2011 Les tricolores remportent cinq médailles mondiales individuelles dont quatre en or. Teddy Riner gagne son 5eme titre mondial. Les équipes de France féminines et masculines s'imposent également.
En France, le premier dojo (salle d'entraînement) s’est ouvert à Asnières en 1936 grâce à l'initiative du Japonais Mikonosuke Kawaïshi (1889-1969). C'est également lui qui inventa le système des ceintures de différentes couleurs qui correspondent aux grades intermédiaires entre le Rokkyu (ceinture blanche) et l'Ikkyu (ceinture marron), ce qui n'existait pas dans le Judo japonais. Apparu dans les années trente, le judo se développe surtout après la deuxième Guerre Mondiale sous l’impulsion de Maître Kawaishi et de Paul Bonet-Maury, président fondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946. L’Institut du Judo fut inauguré en octobre 2001 à Paris. Le Judo en France en 2013, c’est 605 624 licenciés (4eme sport derrière le football, le tennis et l'équitation) et 5 700 clubs.
Fédération Française de Judo, Ju-Jitsu, Kendo et disciplines associées
43, rue des Plantes
75014 Paris
Président : Michel Vial
Tél : 01 40 52 16 16 - Fax : 01 40 52 16 00
Le Judo et l’Olympisme
Le judo a débuté aux Jeux Olympiques à Tokyo en 1964 (le pays d’hôte avait le droit d’ajouter un nouveau sport) avec quatre catégories de poids (les judokas Japonais en remportèrent trois).
Le judo ne figura pas au programme des Jeux de 1968 mais fut adopté définitivement en 1972. Le judo féminin fit son entrée en 1992.
Le judo est le premier sport olympique d’origine asiatique. Le Dr Jigoro Kano sera d'ailleurs le premier membre asiatique du CIO. Lorsque le judo débute aux Jeux de Tokyo, il est uniquement masculin et ne compte que quatre catégories de poids. Depuis 1992, les femmes comme les hommes concourent dans sept catégories de poids. Les combats durent cinq minutes pour les hommes et quatre minutes pour les femmes.
Élimination directe
Les concurrents, appelés judokas, s’affrontent dans un tournoi à élimination directe, après avoir été répartis en deux poules. Fait original : deux médailles de bronze sont décernées.
Championnats du Monde et d'Europe : 18 athlètes par délégation au lieu de 28 auparavant
Les médaillés de bronze
Les deux demi-finalistes perdants vont directement en demi-finale pour décrocher le bronze. Tous les concurrents qui se sont inclinés devant l'un des finalistes retrouvent, dans un tournoi à élimination directe, les autres vaincus issus du même tableau qu'eux. Le vainqueur de chacun des deux tableaux de repêchage affronte, pour une des deux médailles de bronze, le demi-finaliste issu du tableau principal opposé.
Sans surprise, le judo olympique est dominé par les Japonais, qui ont gagné trois fois plus de médailles que leurs rivaux français. Les autres pays forts du judo contemporain sont la Corée, la Russie, la Chine, le Brésil et Cuba.
Le judo est le seul sport olympique où les prises de soumission autorisent un concurrent à étouffer son adversaire où à lui casser un bras.
Saviez-vous qu’il y a actuellement quinze 10e Dan (le plus haut grade de judo) dans le monde dont une femme ? Treize Japonais dont une femme (depuis août 2011), Keiko Fukuda, née le 12 avril 1913 (98 ans). Les deux autres sont le Britannique Charles Parker, ancien Président de la Fédération Internationale de Judo (1965 à 1979) et le grand champion hollandais Anton Geesink qui fut le premier non Japonais à battre les meilleurs judokas nippons lors des compétitions internationales : par une immobilisation contre Yasuji Sone en championnat du monde 1961 et contre Akio Kaminaga aux Jeux Olympiques de 1964 dans la classe ‘open’.
Fait marquant : à 27 ans, la Française Janine Levannier est devenue le 22 avril 1951 la première Européenne à décrocher la ceinture noire de judo. Douze ans avant, c'était le Français Maurice Cottereau, devenu le premier ceinture noire français.
Principe
La compétition est organisée, pour chaque catégorie, sous la forme d'un tournoi à élimination directe.
Le vainqueur et le finaliste reçoivent respectivement la médaille d'or et la médaille d'argent.
Pour l'attribution de la médaille de bronze, le système est un peu plus compliqué : contrairement à une croyance assez répandue, les perdant des demi-finales ne s'affrontent pas dans un match pour la troisième place. En fait, il y a deux médailles de bronze attribuées aux vainqueurs des deux matchs opposant chacun le perdant d'une demi-finale au vainqueur d'une finale de repêchage.
Le tournoi de repêchage (à élimination directe) a lieu entre les quart de finale et les demi-finales (appelées généralement finale de tableau) : il oppose l'ensemble des judokas éliminés précédemment par l'un des demi-finalistes. Les quart de finalistes sont donc automatiquement reversés dans le tournoi de repêchage mais les autres concurrents sont tributaires du parcours de leur vainqueur. Chaque concurrent intègre le tournoi de repêchage en fonction du stade où il a été éliminé du tournoi principal : le quart de finaliste entre ainsi à l'avant dernier tour.
Dans chaque match pour la troisième place, les deux combattants comptent une seule défaite.
Repêchage (un droit à l'erreur)
On laisse avancer le haut et le bas du tableau jusqu'aux demi-finales et l'on repêche alors les 'victimes' laissées en cours de route par les quart de finalistes. On intègre ces perdants dans un nouveau tableau dit 'repêchage' dont l'ordre est calqué , de haut en bas, sur le tableau initial. Les finalistes du repêchage affrontent les perdants des demi-finales. Afin d'éviter que les judokas ne s'affrontent deux fois, ceux-ci sont chacun versés dans la moitié opposée de leur tableau. Ce système conduit à l'attribution de deux médailles de bronze.
Il existe de nombreuses techniques et variantes en judo qui peuvent être rassemblées en différentes familles qui visent à déséquilibrer l’adversaire pour le faire tomber au sol qui incluent une quarantaine de prises réparties en cinq catégories : les lancements de jambes et de hanches, les étranglements, les clés et les immobilisations.
a) Les techniques de projection
- en position debout : les techniques des mains et bras (te-waza), les techniques des hanches (koshi-waza) et les techniques des pieds et des jambes (ashi-waza)
- en position allongée : avec le dos sur le sol (ma-sutemi waza) ou avec le côté sur le sol (yoko-sutemoi-waza)
b) Les techniques de contrôle :
les immobilisations (osae-komi waza), les étranglements (shime waza) et les clés bras (kansetsu waza).
On attribue les points selon la durée de l’immobilisation au sol, du degré de difficulté du mouvement ou par abandon de l’adversaire.
- Ippon (l’équivalent d’un KO en boxe) vaut 10 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire au sol (osaekomi) pendant 20 secondes (30 secondes avant 1998).
Quatre situations permettent de marquer un Ippon : la projection de l’adversaire sur le dos, l’étranglement, l’abandon de l’adversaire suite à une clé de bras, et l’immobilisation de l’adversaire pendant 20 secondes.
- Waza-ari vaut 7 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire de 20 à 24 secondes ou par une projection presque parfaite (manque 1 des 4 éléments nécessaires pour obtenir 'ippon'). Deux waza-ari valent un ippon.
- Yuko vaut 5 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire pendant de 15 à 19 secondes. La technique d'immobilisation manque toutefois 2 des 4 éléments nécessaires pour obtenir 'ippon'
- Koka vaut 3 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire pendant de 10 à 14 secondes ou par une projection contrôlée de l’adversaire sur l’épaule, la fesse ou la cuisse.
Pour gagner un combat, il faut :
En étant debout : Projeter son adversaire au sol par un mouvement d’épaule, de bassin ou de jambes. Si l’adversaire en tombant touche le sol avec ses deux épaules, il y a ‘ippon’ et le combat est terminé. Si par contre l’adversaire tombe sur le côté ou sur une fesse, l’arbitre comptera un ‘yuko’ ou un ‘waza-ari’ à l’appréciation des juges.
En étant au sol : Il y a trois possibilités pour être vainqueur.
Soit en étranglant son adversaire, soit en faisant une clé de bras, soit en l’immobilisant 25 secondes.
Il faut
- entre 10 et 14 secondes de blocage au sol d’un adversaire pour obtenir un “koka”,
- entre 15 et 19 secondes pour marquer un “yuko”,
- entre 20 et 24 secondes pour obtenir un “waza-ari”,
- 25 secondes pour le “ippon” au lieu de 30 secondes auparavant.
Nouvelle règle depuis 2010 : La mise en application des nouvelles règles d'arbitrage, qui sanctionnent l'attaque dans les jambes avec les mains.
Plus de limite de temps en goldenscore
Un yuko prévaudra trois shido
Golden score : en cas d’égalité parfaite à la fin du combat, on repart pour une nouvelle période. Le premier qui marque un point est déclaré vainqueur.
Parmi les mouvements les plus utilisés pour projeter son adversaire au sol, citons :
- Uchi mata : projection par l’intérieur de la cuisse.
- Seoi nage : projection en chargeant sur le dos.
- Kata guruma : la roue autour des épaules.
- O soto gari : grand fauchage extérieur.
- Ura nage : contre arrière.
- Juji gatame : contrôle en croix.
- Sankaku: contrôle en triangle.
Les catégories et limites de poids
Les catégories de poids n'ont pas toujours existé. Le principe du sport 'voie de la souplesse' contredisait l'idée d'y recourir permettant ainsi au plus léger de triompher du plus lourd. Les premiers championnats unifiés de Japon , en 1930, n'en tinrent pas compte. Aux premiers championnats d'Europe disputés en décembre 1951, il existait des catégories en forme de grades (1er dan, 2e dan) et pas de poids. Les premières trois éditions du championnat du monde sont disputés en 'toutes catégories'. La Fédération Internationale a adopté trois catégories de poids en 1961 (après le titre obtenu par le géant néerlandais Anton Geesink) : -68 kg et +80 kg. Elle préserve la catégorie 'toutes catégories'. Le premier tournoi olympique de 1964 se dispute sous cette forme. Pour les Mondiaux de 1967, la Fédération élargit et ajoute cinq catégories : -63 kg, -70 kg, -80 kg, -93 kg, +93 kg puis en 1977 : -60 kg, -65 kg, -71 kg, -78 kg, -86 kg, -95 kg et +95 kg avant d'arriver aux catégories existantes qui vont jusqu'aux +100 kg. Le tournoi féminin (premier championnat d'Europe en 1975) ont intégré automatiquement les catégories.
Depuis 1998
- hommes : -60 kg, - 66 kg, -73 kg, -81 kg, -90 kg, -100 kg, +100 kg.
- femmes : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg, -70 kg, -78 kg, +78 kg.
Les pesées sont effectuées la veille du combat
Durée du combat
Pour les championnats du monde et les Jeux Olympiques, la durée des combats, déterminée par le code sportif de la F.I.J., est de 5 minutes pour les hommes et de 4 minutes pour les femmes.
Le combat commence par le salut debout à 4 m l'un de l'autre. Le combat prend fin à l’annonce de “soremade” par l’arbitre qui intervient après un ippon ou l’expiration du temps alloué.
Sont pénalisées toute techniques ou blocages avec les mains et les bras au dessous de la ceinture
Gestes officiels
L’arbitre
Il y a un seul arbitre sur le tatami au lieu de trois auparavant
1. Ippon : lèvera haut une main au-dessus de la tête.
2. Waza-ari : lèvera une main, paume vers le bas sur le côté du corps à hauteur de l’épaule.
3. Yuko : lèvera un bras, paume en dessous, à côté de son corps à un angle de 45° du corps.
4. Koka : lèvera un bras replié, le pouce en direction de l’épaule et coude à hauteur de la hanche.
5. Osae-komi : tendra le bras vers les combattants main tendue, paume vers le bas, face aux combattants en inclinant le buste vers eux.
6. Osae-komi-toketa : lèvera une main en avant et l’agitera rapidement de gauche à droite deux ou trois fois.
7. Hiki-wake : lèvera une main haut en l’air, l’abaissera devant le corps (le côté du pouce en haut) et restera ainsi quelques instants.
8. Matte : lèvera une main à hauteur de l’épaule et avec le bras à peu près parallèle aux tatamis, montrera la paume de sa main à plat (les doigts vers le haut) en direction du chronométreur).
9. Pour indiquer qu’une technique n’est pas valable, lèvera une main en avant au-dessus de la tête et l’agitera de droite à gauche deux ou trois fois.
10. Pour indiquer qu’à son opinion un ou les deux combattants sont coupables de “non combativité”, l’arbitre lèvera ses deux mains devant et à la hauteur de sa poitrine et les fera tourner à l’horizontale l’une par-dessus l’autre en direction du ou des combattants coupables.
11. Pour indiquer l’annulation d’un résultat accordé par erreur répétera d’une main le geste erroné tandis qu’il lèvera l’autre main en avant au-dessus de la tête et l’agitera de droite à gauche deux ou trois fois. Note : si un résultat rectificatif doit être accordé, il devra l’être aussi vite que possible après ce geste d’annulation.
12. Pour indiquer le vainqueur du combat lèvera la main au-dessus de la hauteur de l’épaule en direction de celui-ci.
Le kata ou formes
Ce sont des exercices stylisés et de concentration montrant les différentes techniques du judo. Ils forment la source même des principes du judo. Les prises doivent toujours se dérouler dans le même ordre. Ils doivent être appris par cœur afin d'atteindre la perfection de chaque mouvement. Le kata se termine par le randori, un combat libre sans vainqueur ou limite de temps.
Tout savoir sur les ceintures et les grades
Afin de favoriser l’implantation du judo en France et en s’adaptant à la mentalité occidentale, le système des ceintures fut inventé par le Japonais Mikonoske Kawaishi dans les années 1930.
Il permet d’évaluer le niveau technique, l’efficacité du combat, le degré d’ancienneté et les qualités morales d’un judoka. Dans l’ordre on trouve des ceintures blanches, jaunes, orange, verte, bleue, marron et la ceinture noire. Pour marquer la progression des jeunes, il existe des demi ceintures telles la blanche jaune, jaune orange, verte bleue, etc.…
1939 20 avril : date de la première ceinture noire décernée par le maître Kawaishi à son premier élève français, Maurice Cottreau, boulanger de profession.
1947 l’année de la création en France du Collège National des Ceintures Noires à l’initiative de Jean de Herdt et une trentaine de ceintures noires.
1951 Mme Levannier devient la première Française à accéder au grade de ceinture noire.
Savez-vous qu’au Japon, il n’existe que trois couleurs de ceinture : blanche, marron et noire.
- les ceintures blanches, jaunes, oranges, vertes, bleues et marron sont attribuées par les professeurs de clubs.
- les ceintures noires sont attribuées par le Comité National des Grades après passage d'un examen.
Pour se présenter au passage de la ceinture noire (1er dan), il faut avoir 15 ans et être ceinture marron depuis un an (2e dan : 17 ans, 3e dan : 19 ans, 5e dan : 26 ans, etc..).
Les grades du judo sont divisés en "kyu" (élèves) et "dan" (maîtres). Les ceintures de blanche à marron correspondent chacune à des grades des élèves ou ‘kyu’.
Il y a 6 kyu : Blanche 6e kyu (débutant) - Jaune 5e kyu - Orange 4e kyu - Verte 3e kyu – Bleue 2e kyu - Marron 1er kyu Les niveaux au-dessus des kyu sont nommés ‘dan’ ou degré d’un maître.
Les couleurs correspondant aux différents dans sont :
- du 1er au 5e dan, la ceinture est noire
- les 6e et 7e dan, la ceinture a des bandes larges rouges et blanches alternées
- les 8e et 9e dan, la ceinture est rouge
- le 10e dan et plus correspond à une ceinture blanche large.
Le grade le plus élevé en judo est le 12e dan à la ceinture large blanche.
Seule une personne obtint à titre posthume cette haute distinction de docteur ou expert (ou Shihan) : le fondateur du Judo, Jigoro Kano.
En France, il y a actuellement quelque 37 000 ceintures noires contre 100 en 1948.
Elle compte que deux 9e dan (le plus haute grade décerné à un judoka français), Bernard Pariset et Henri Courtine.
A savoir :
- Les 2e et 3e dan correspondent au nom japonais de deshi qui signifie disciple.
- Les 4e et 5e dan au renshi (maîtrise extérieure)
- Les 6e et 7e dan au kyoshi (maîtrise intérieure)
- Les 8e et 9e dan au hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées)
- La 10e dan au keijin (trésor vivant).
Pendant les cours de base de judo selon les niveaux, le judoka apprend 30 techniques de projections, 11 variantes d'immobilisations, 6 variantes de luxations, 7 directions déséquilibres (avant, avant gauche, avant droite, latéral gauche, avant gauche, arrière droit, arrière gauche), 3 sortes de chutes (avant, arrière et latérale), plusieurs techniques de progression adaptées à son niveau (contrôle, position).
Le code moral du judo
- la politesse (respect d’autrui)
- le courage (faire ce qui est juste)
- la sincérité (s’exprimer sans déguiser sa pensée)
- l’honneur (être fidèle à la parole donnée)
- la modestie (parler de soi-même sans orgueil)
- le respect (sans respect, aucune confiance ne peut être accordée)
- le contrôle de soi (savoir se taire lorsque monte la colère)
- l’amitié (le plus pur des sentiments humains)
Language de judo
Chui : Pénalité sérieuse comptabilisée à l’encontre d’un judoka pour une faute, accordant un yuko à l’adversaire.
Dan : Degré de ceinture noire
Hadaka-jime : Immobilisation courante par étranglement dans laquelle le judoka étrangle l’adversaire par derrière, appuyant son avant-bras droit sur le devant du cou de l’opposant, la partie intérieure de son poignet se trouvant sur la gorge de l’adversaire ; également appelée " étranglement à mains nues ".
Hajime : Ordre de l’arbitre de commencer un affrontement de judo.
Hansoku-make : Disqualification d’un judoka pour une faute, donnant à l’adversaire un " ippon ", c'est-à-dire une victoire automatique.
Harai-goshi : Projection courante dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos vers l’adversaire, place sa hanche droite contre l’abdomen de l’adversaire, tire le haut du corps de celui-ci sur son dos, puis fauche la jambe de l’opposant vers le haut et vers l’arrière avec la cuisse droite et lance l’adversaire vers l’avant ; également appelée " hanche fauchée ".
Ippon : L’équivalent en boxe d’un KO. Point accordé au cours d’une manœuvre simple pour remporter un affrontement, soit en projetant l’adversaire sur son dos avec force, vitesse et contrôle, soit en immobilisant un adversaire pendant 25 secondes, soit encore en obtenant sa soumission par une immobilisation par étranglement ou une clé de bras. Judogi : Tenue de judo d’un concurrent, comprenant un pantalon et une veste larges, avec une ceinture à la taille.
Kami-shiho-gatame : Contrôle courant dans lequel un judoka approche l’adversaire par derrière et par-dessus la tête, immobilise les bras de l’opposant sur les côtés et attrape la ceinture de celui-ci de chaque côté de la taille ; également appelé " contrôle arrière ".
Kata-juji-jime : Immobilisation courante par étranglement dans laquelle le judoka étrangle l’adversaire par devant en attrapant les revers de l’adversaire avec les mains croisées (le pouce de la main du dessus situé dans le revers) et tire l’adversaire à lui ; également appelée " étranglement croisé ".
Keikoku : Grave pénalité accordée à un judoka pour une faute, accordant à l’adversaire un waza-ari, ou demi point.
Kesa-gatame : Contrôle courant dans lequel un judoka s’allonge sur le buste de l’adversaire depuis le côté, encercle le cou de celui-ci avec son bras droit et maintient l’autre bras de l’opposant fermement sous son aisselle gauche ou droite ; également appelé " contrôle latéro-costal ".
Koka : Petit point valant moins d’un yuko et accordé à un judoka soit pour avoir effectué une projection satisfaisant à seulement l’un des quatre critères de marquage pour un ippon soit pour avoir immobilisé l’adversaire pendant 10 ou 15 secondes.
Kyo : Ensemble de projections.
Matte : Ordre de l’arbitre de suspendre un affrontement.
Migi : Droite
Nage-waza : Techniques de projection.
Ne-waza : Acte d’agripper un adversaire afin d’assurer une prise régulière.
Obi : Ceinture portée par les judokas.
Osaekomi : Ordre de l’arbitre de commencer le chronométrage d’une immobilisation.
Osaekomi-toketa : Ordre de l’arbitre d’arrêter le chronométrage d’une immobilisation.
O-soto-gari : Projection courante dans laquelle un judoka fait un pas en avant vers la gauche avec le pied gauche et, en se servant de l’arrière de sa jambe droite, balaie la jambe droite de l’adversaire du sol par derrière ; également appelée " grand fauchage externe ".
O-uchi-gari : Projection courante dans laquelle un judoka balaie la jambe gauche de l’adversaire du sol en se servant de l’arrière de sa jambe droite depuis l’intérieur dans un mouvement semi-circulaire ; également appelé " grand fauchage interne ". Seoi-nage : Projection courante de l’adversaire dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos à l’adversaire, plie les genoux et insère l’avant-bras droit sous l’aisselle de l’opposant, puis projette celui-ci vers l’avant par-dessus son épaule droite ; également appelée " projection d’épaule ".
Shido : Petite pénalité à l’encontre d’un judoka pour une faute, par laquelle l’adversaire se voit accorder un koka.
Sono-mama : Ordre de l’arbitre d’arrêter, les judokas suspendant toute action et conservant leurs positions.
Soremade : Ordre de l’arbitre de terminer un combat.
Tai-oshi : Projection classique dans laquelle un judoka, s’étant tourné vers l’avant et vers la gauche de sorte que son pied gauche se trouve à l’extérieur du pied gauche de l’adversaire, place son avant-bras droit sous l’aisselle gauche de l’opposant, déplace son pied droit vers l’extérieur du pied droit de l’adversaire afin que sa jambe se trouve sous le genou droit de l’opposant, puis projette celui-ci vers l’avant au-dessus de sa jambe droite tendue ; également appelée " grand renversement du corps ".
Tatami : Tapis de mousse recouvert de vinyle qui constitue la zone de compétition au judo.
Tori : Judoka en attaque.
Uchi-mata : Projection courante dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos vers l’adversaire, balance sa jambe droite entre les jambes de l’opposant pour faucher l’intérieur de sa cuisse gauche, puis se plie et lance l’adversaire vers l’avant ; également appelée " fauchage interne ".
Ude-garami : Clé de bras courante dans laquelle un judoka s’allonge du côté droit de l’adversaire, son buste sur celui de l’opposant, attrape le poignet gauche de celui-ci avec sa main gauche, passe l’autre bras sous le bras gauche plié de l’adversaire et attrape son propre poignet, puis soulève le coude gauche de l’opposant et tire à lui le poignet gauche de l’adversaire ; également appelée " clé de bras en torsion. "
Ude-hishigi-juji-gatame : Clé de bras courante dans laquelle un judoka s’allonge sur le dos à angle droit avec l’adversaire, contrôlant le bras gauche de celui-ci entre les deux jambes pendant que son pied gauche est sous l’épaule droite de l’opposant, la jambe droite par-dessus sa gorge et le coude gauche de l’adversaire est placé sur l’abdomen du judoka ; il tire alors le bras gauche de l’adversaire et plie le coude de celui-ci vers l’arrière ; également appelée " contrôle en croix ".
Uke : Judoka sur la défensive.
Waza : Technique
Yoko-shiho-gatame : Immobilisation courante dans laquelle un judoka s’allonge sur l’estomac de l’adversaire à angle droit avec le buste de celui-ci, place son bras droit entre les jambes de l’opposant, attrape sa ceinture par-dessous, puis passe son bras gauche sous le cou pour attraper sa veste sur l’épaule gauche tout en amenant son genou droit dans la hanche droite de l’adversaire ; également appelée " contrôle des quatre points sur le côté ".
Yoshi : Ordre de l’arbitre de reprendre un combat après un arrêt.
Yuko : Signifie " presque waza-ari ", score accordé à un judoka soit pour avoir effectué une projection satisfaisant deux des quatre critères pour un ippon soit pour une immobilisation de l’adversaire pendant 15 à 20 secondes.
Lexique
• Chui : Pénalité sérieuse comptabilisée à l’encontre d’un judoka
pour une faute, accordant un yuko à l’adversaire.
• Dan : Degré de ceinture noire
• Hadaka-jime : Immobilisation courante par étranglement dans
laquelle le judoka étrangle l’adversaire par derrière, appuyant
son avant-bras droit sur le devant du cou de l’opposant, la partie
intérieure de son poignet se trouvant sur la gorge de l’adversaire ;
également appelée “étranglement à mains nues“.
• Hajime : Ordre de l’arbitre de commencer un affrontement de judo.
• Hansoku-make : Disqualification d’un judoka pour une faute, donnant
à l’adversaire un “ippon“, c’est-à-dire une victoire automatique.
• Harai-goshi : Projection courante dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos vers l’adversaire, place sa hanche droite contre l’abdomen de l’adversaire, tire le haut du corps de celui-ci sur son dos, puis fauche la jambe de l’opposant vers le haut et vers l’arrière avec la cuisse droite et lance l’adversaire vers l’avant ; également appelée “hanche fauchée“.
• Ippon : L’équivalent en boxe d’un KO. Point accordé au cours d’une manoeuvre simple pour remporter un affrontement, soit en projetant l’adversaire sur son dos avec force, vitesse et contrôle, soit en immobilisant un adversaire pendant 25 secondes, soit encore en obtenant sa soumission par une immobilisation par étranglement ou une clé de bras.
• Judogi : Tenue de judo d’un concurrent, comprenant un pantalon et une veste larges, avec une ceinture à la taille.
• Kami-shiho-gatame : Contrôle courant dans lequel un judoka approche l’adversaire par derrière et par-dessus la tête, immobilise les bras de l’opposant sur les côtés et attrape la ceinture de celui-ci de chaque côté de la taille ; également appelé “contrôle arrière “.
• Kata-juji-jime : Immobilisation courante par étranglement dans laquelle le judoka étrangle l’adversaire par devant en attrapant les revers de l’adversaire avec les mains croisées (le pouce de la main du dessus situé dans le revers) et tire l’adversaire à lui ; également appelée “étranglement croisé“.
• Keikoku : Grave pénalité accordée à un judoka pour une faute, accordant à l’adversaire un waza-ari, ou demi point.
• Kesa-gatame : Contrôle courant dans lequel un judoka s’allonge sur le buste de l’adversaire depuis le côté, encercle le cou de celui-ci avec son bras droit et maintient l’autre bras de l’opposant fermement sous son aisselle gauche ou droite ; également appelé “contrôle latéro-costal“.
• Koka : Petit point valant moins d’un yuko et accordé à un judoka soit pour avoir effectué une projection satisfaisant à seulement l’un des quatre critères de marquage pour un ippon soit pour avoir immobilisé l’adversaire pendant 10 ou 15 secondes.
• Kyo : Ensemble de projections.
• Matte : Ordre de l’arbitre de suspendre un affrontement.
• Migi : Droite
• Nage-waza : Techniques de projection.
• Ne-waza : Acte d’agripper un adversaire afin d’assurer une prise régulière.
• Obi : Ceinture portée par les judokas.
• Osaekomi : Ordre de l’arbitre de commencer le chronométrage d’une immobilisation.
• Osaekomi-toketa : Ordre de l’arbitre d’arrêter le chronométrage d’une immobilisation.
• O-soto-gari : Projection courante dans laquelle un judoka fait un pas en avant vers la gauche avec le pied gauche et, en se servant de l’arrière de sa jambe droite, balaie la jambe droite de l’adversaire du sol par derrière ; également appelée “grand fauchage externe“.
• O-uchi-gari : Projection courante dans laquelle un judoka balaie la jambe gauche de l’adversaire du sol en se servant de l’arrière de sa jambe droite depuis l’intérieur dans un mouvement semi-circulaire ; également appelé “grand fauchage interne“.
• Seoi-nage : Projection courante de l’adversaire dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos à l’adversaire, plie les genoux et insère l’avant-bras droit sous l’aisselle de l’opposant, puis projette celui-ci vers l’avant par-dessus son épaule droite ; également appelée “projection d’épaule“.
• Shido : Petite pénalité à l’encontre d’un judoka pour une faute, par laquelle l’adversaire se voit accorder un koka.
• Sono-mama : Ordre de l’arbitre d’arrêter, les judokas suspendant toute action et conservant leurs positions.
• Soremade : Ordre de l’arbitre de terminer un combat.
• Tai-oshi : Projection classique dans laquelle un judoka, s’étant tourné vers l’avant et vers la gauche de sorte que son pied gauche se trouve à l’extérieur du pied gauche de l’adversaire, place son avant-bras droit sous l’aisselle gauche de l’opposant, déplace son pied droit vers l’extérieur du pied droit de l’adversaire afin que sa jambe se trouve sous le genou droit de l’opposant, puis projette celui-ci vers l’avant au-dessus de sa jambe droite tendue ; également appelée “grand renversement du corps“.
• Tatami : Tapis de mousse recouvert de vinyle qui constitue la zone de compétition au judo.
• Tori : Judoka en attaque.
• Uchi-mata : Projection courante dans laquelle un judoka se tourne vers l’avant et vers la gauche, le dos vers l’adversaire, balance sa jambe droite entre les jambes de l’opposant pour faucher l’intérieur de sa cuisse gauche, puis se plie et lance l’adversaire vers l’avant ; également appelée “fauchage interne“.
• Ude-garami : Clé de bras courante dans laquelle un judoka s’allonge du côté droit de l’adversaire, son buste sur celui de l’opposant, attrape le poignet gauche de celui-ci avec sa main gauche, passe l’autre bras sous le bras gauche plié de l’adversaire et attrape son propre poignet, puis soulève le coude gauche de l’opposant et tire à lui le poignet gauche de l’adversaire ; également appelée “clé de bras en torsion“.
• Ude-hishigi-juji-gatame : Clé de bras courante dans laquelle un judoka s’allonge sur le dos à angle droit avec l’adversaire, contrôlant le bras gauche de celui-ci entre les deux jambes pendant que son pied gauche est sous l’épaule droite de l’opposant, la jambe droite par-dessus sa gorge et le coude gauche de l’adversaire est placé sur l’abdomen du judoka ; il tire alors le bras gauche de l’adversaire et plie le coude de celui-ci vers l’arrière ; également appelée “contrôle en croix“.
• Uke : Judoka sur la défensive.
• Waza : Technique
• Yoko-shiho-gatame : Immobilisation courante dans laquelle un judoka s’allonge sur l’estomac de l’adversaire à angle droit avec le buste de celui-ci, place son bras droit entre les jambes de l’opposant, attrape sa ceinture par-dessous, puis passe son bras gauche sous le cou pour attraper sa veste sur l’épaule gauche tout en amenant son genou droit dans la hanche droite de l’adversaire ; également appelée “contrôle des quatre points sur le côté“.
• Yoshi : Ordre de l’arbitre de reprendre un combat après un arrêt.
• Yuko : Signifie “presque waza-ari“, score accordé à un judoka soit pour avoir effectué une projection satisfaisant deux des quatre critères pour un ippon soit pour une immobilisation de l’adversaire pendant 15 à 20 secondes.
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