Règlement et historique

 BOBSLEIGH

 

 

 

Bobsleigh vient de l’anglais “ to bob ” ..... se balancer, et de “ sleigh ” ..... traîneau ou luge.

Historique 

Le bobsleigh est un sport d’hiver inventé par les Suisses à la fin des années 1860, dans lequel les équipes font des descentes chronométrées sur une piste glacée, étroite et sinueuse, à bord d’une luge mue par la gravité.

Si la luge est utilisée depuis des siècles comme moyen de transport, le bobsleigh n'est devenu un sport qu'à la fin du XIXe siècle lorsque les Suisses ont attaché un mécanisme de guidage à une luge.

Ce sport remonte à l’origine des temps. Le bob utilitaire était un moyen de transport pour les troncs d’arbres aux Etats-Unis, au Canada et les pays scandinaves. Le bobsleigh moderne fut développé au 19e siècle par des sportifs à la recherche des frissons extrêmes. La première compétition eut lieu vers 1892 dans les rues de St.Moritz, station huppé en Haute Engadine en Suisse, grâce à l’initiative du Britannique Wilson Smith. Le premier club y fut fondé en 1897. Le traîneau en bois était composé de deux traîneaux de compétition ou ‘crestas’, et reliés par une planche. Le cresta avant était équipé d’une roue de conduite qui servait à diriger l’engin. Les courses se disputaient avec des engins en bois (plus tard remplacés par des bobs en acier) sur des pistes naturelles verglacées. En 1902, un forgeron de St. Moritz , Christian Mathis, commença la fabrication en série des bobsleighs en acier.

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La Fédération Internationale de Bobsleigh et de Skeleton (FIBT) fut fondée le 23 novembre 1923 à Paris, par le Comte de la Frégeolière (France) et rassemble 60 nations avec en tête la Suisse, l’Italie, les USA, l’Allemagne et le Canada. Elle est située à Milan.

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Le Bobsleigh et l’Olympisme

Le bobsleigh fit son apparition aux Jeux Olympiques de Chamonix en 1924 pour le bob à 4 (vainqueurs : l’équipe Suisse composée de Eduard Scherrer, Alfred Neveu et les frères Alfred et Heinrich Schlaeppi) et en 1932 pour le bob à 2 (lauréats : les frères Américains, Hubert et Curtis Stevens). Les femmes participent aux compétitions depuis les années 1990. Le bob féminin devient une discipline olympique en 2002 (premières championnes olympiques, le duo allemand Gabi Kohlisch et Kathleen Hering).

Le bobsleigh se compose de trois épreuves au programme olympique. Les hommes et les femmes participent à des épreuves à deux hommes, à deux femmes. Les hommes participent également à une épreuve à quatre.

Certaines différences existent entre les épreuves des hommes et celles des femmes.

La compétition olympique de bobsleigh dure plus de deux jours, avec deux manches par jour. La compétition se compose de quatre manches chronométrées au dixième de seconde. Le classement final est déterminé par le temps total réalisé sur les quatre manches; le vainqueur est l'équipe qui a réalisé le temps global le moins élevé. Si deux équipes achèvent la compétition ex æquo, elles se voient attribuer la même place.

 
Au départ, toute l'équipe pousse le bob sur une distance d'environ 50 mètres avant de s'installer dans l'habitacle. Cette distance est généralement couverte en moins de six secondes et à une vitesse de près de 40 km/h. Les éléments qui concourent au succès, lors d'une compétition de bob, sont la poussée, le pilotage et l'équipement (bob et patins).

L'équipe du bob à deux est composée du pilote et du freineur, auxquels viennent s'ajouter deux équipiers dans le bob à quatre. La vitesse atteinte avant que les athlètes ne sautent dans le bob avoisine les 40 km/h, la vitesse maximale durant une descente pouvant atteindre près de 130 km/h. La piste doit avoir une longueur de 1.435 mètres, avec une dénivellation maximale d'environ 12%. Après la ligne d'arrivée, elle remonte légèrement pour permettre le freinage.

 

1952 : Introduction d’une limitation du poids total de l’engin et l’équipage imposée par la FIBT. C'est ainsi que se termine l'ère des super poids lourds en bobsleigh et que
ce sport va pouvoir devenir une discipline sportive de haut niveau. Désormais, la discipline recrute dans d’autres sports comme l’athlétisme ou le rugby afin de trouver des bobeurs athlétiques !

Les bobeurs d'aujourd'hui doivent être rapides et agiles pour croiser le fil d'arrivée les premiers et à l'endroit.

 

 

 

Compétition

Il y a deux disciplines en bobsleigh :

 

Bob à 4 (quatre équipiers).

- Longueur maximale : 3,80 m

- Largeur : 67 cm

- Diamètre des lames du patin : 8 mm

- Poids minimal sans l’équipage : 210 kg

- Poids maximal avec l’équipage et l’équipement : 630 kg

La grosseur des patins de bob à quatre doit être d’au moins 12 mm avec au moins 6 mm de rayon de la partie en contact avec la neige.

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Bob à 2 (deux équipiers).

- Longueur maximale : 2,70 m

- Largeur : 67 cm

- Diamètre des lames du patin : 6 mm

- Poids minimal sans l’équipage : 170 kg

- Poids maximal avec l’équipage et l’équipement : 390 kg chez les hommes et 340 kg chez les femmes.

Les pointes arrière des patins devront être arrondies (contrairement aux lames des patineurs) et surélevées d’au moins 15 mm par rapport à la superficie horizontale d’appui.

La compétition pour les hommes se déroule sur 2 jours en 4 manches (2 par jour) chronométrées au dixième de seconde avec une addition des temps. Le vainqueur est la luge qui a réalisé le temps le moins élevé.

La compétition pour femmes est composée de deux manches disputées le même jour.

 

Dans la Coupe du monde (épreuve en étapes), la compétition se déroule en 2 manches sur une journée.

 

La F.I.B.T. ne permet qu’une seule position pour les coureurs : la position assise.

 

 

 

La piste

La piste de bobsleigh est sinueuse avec des virages relevés qui sont tracés à flanc de colline ou sur des pistes artificielles d’une longueur de 1,200 km à 1,650 km (dont minimum 1 000 m en descente) et d’une largeur de 1,40 m.

Elles sont conçues de façon à éviter l’envolée des bobs. Elles combinent des portions variées telles des virages (une quinzaine), au moins un labyrinthe (une succession rapide de trois courbes) et des lignes droites.

Le parcours chronométré est précédé d'une portion de poussée d'une longueur de 15 mètres. Une fois la cellule photoélectrique franchie, le pousseur ou les pousseurs (1 ou 3 selon la discipline) bénéficie d'une ligne droite de 60 mètres pour bondir après dans le bob derrière le pilote. Cette portion descendante affiche un dénivelé de 12% afin que l'engin peut prendre la vitesse (entre 80 et 100 km/h après 250 mètres). Par sécurité la FIBT impose que les virages soient construits de telle manière qu'il est impossible que la force centrifuge excède 5G durant deux secondes (atteint à environ 80 km/h) située au bout d'une ligne droite de 100 à 150 mètres en légère montée, une zone de décélération permet ensuite l'arrêt du bobsleigh sans que l'équipage ait à freiner, afin de pallier toute défaillance technique.

 

Il y a seulement quatorze pistes de bob ou de skeleton dans le monde qui sont homologués par la Fédération Internationale. Parmi les pistes les plus rapides au monde, on peut citer la fameuse Cresta Run de Saint-Moritz en Suisse avec ses nombreux virages en épingle et une dénivelée d’environ 150 m sans oublier la piste du Mont Van Hoevenberg à Lake Placid aux Etats-Unis. Parmi la dernière inaugurée figure la piste olympique pour les Jeux de 2010, le Whistler Sliding Center.

 

A noter toutefois que seul la piste suisse de Saint-Moritz est façonnée en neige naturelle, toutes les autres sont construites en béton armé, recouvert de glace réfrigérée artificiellement à l'ammoniac.

 

Parmi les pistes :

- Lake Placid, Park City aux Etats-Unis

- Calgary, Vancouver, Whistler au Canada

- Torino Cesana, Cortina d'Ampezzo en Italie

- Altenberg, Königssee, Winterberg en Allemagne

- Igls en Autriche

- St. Moritz en Suisse

- Lillehammer en Norvège

- La Plagne en France

- Nagano au Japon

- Sigulda et Sotchi en Russie

 

La piste de Sotchi pour les Jeux Olympiques de 2014 est la plus longue du monde. Longue de 1 814 mètres, la piste est conçue par les spécialistes russes. Elle commence à 836 m au-dessus du niveau de la mer et se termine à 704 m.

 

Depuis 1976, les compétitions ont lieu sur des pistes artificielles permettant de mieux gérer le tracé de la piste avec ses virages, sa dénivellation et sa réfrigération. 

Les engins

A l’époque, les traîneaux étaient en bois, chaque club possédait son menuisier pour remettre en état le bob endommagé le dimanche précédent. Ensuite en métal et en fibre de verre. Les traîneaux actuels sont des engins aérodynamiques, carénés, ayant des coques en carbone-kevlar ou en fibre de verre résistant aux chocs.

La luge se compose d'une coque principale, d'un châssis, d'un essieu avant et arrière et de deux jeux de patins en acier indépendants. La coque est généralement construite en fibre de verre et est ouverte pour permettre aux membres de l'équipe d'embarquer et de s'asseoir. 

Savez-vous que l’on freine en actionnant un levier qui abaisse dans la glace une pièce de métal dentelée ?

L’équipage

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Le capitaine ou pilote est assis à l’avant et dirige l’engin. Le pilote commande la luge avec les doigts, en utilisant deux anneaux attachés par des cordes à un mécanisme de direction.

Le freineur est assis à l’arrière et actionne les deux crampons. Les deux intermédiaires en bob à quatre se balancent pour augmenter la vitesse et font également office de lest.

Au départ, ils poussent l’engin en courant sur une distance de 50 m. Avant le premier virage, le pilote embarque suivi par les intermédiaires et le freineur.

 

Les concurrents portent des chaussures avec des pointes de 4 mm.   

 

La Force G, c’est la force gravitationnelle ou centrifuge qui maintient le bobsleigh et les athlètes sur la paroi d'un virage relevé. Un "G" égale la force de gravité. Sur certaines pistes, la force G exercée sur un athlète peut dépasser cinq G, de sorte que l'athlète a l'impression de peser plus de cinq fois son poids réel.

Records de vitesse en sports de glisse glisse

Le bobsleigh va plus vite que le skeleton mais moins vite que la luge.

- 153,98 km/h (95,68 mph) pour la luge monoplace, record établi le 21 février 2009 par l'Allemand Felix Loch  sur la piste ultra-rapide de Whistler à Vancouver (le site des Jeux Olympiques de 2010) réalisé lors d'une étape de Coupe du monde. Lors des entraînements pour l'épreuve de luge en monoplace aux Jeux Olympiques de 2010, l'Autrichien Manuel Pfister a dépassé les 154 km/h, nouveau record officieux ! Record français : 147 km/h par Yohann Rousseau à St-Moritz.

 - 152,68 km/h pour le bobsleigh, record établi en février 2009 par l’équipe lettone de bob à 4 dirigée Janis Minins également  sur la piste de Whistler. Record français : 139 km/h par Bruno Mingeon à La Plagne en 2000 (victoire Coupe du Monde). La vitesse peut atteindre 40 km/h lors de la poussée au départ d'un bob à quatre.

 - 140,82 km/h (89,51 mph) pour le skeleton, record établi en févier 2009 sur la piste de Whistler par le Canadien Jon Montgomery.

Petite histoire

Rasta Rockett

Film inspiré d’un fait réel.

C’est l’aventure de 4 bobeurs jamaïquains (le pilote Dudley Stokes, son frère Nelson Stokes, Devon Harris et Michael White), n’ayant jamais vu de neige, participants aux Jeux Olympiques à Calgary en 1988. Derice Bannock, le sprinter le plus rapide de la Jamaïque, île tropicale, n’a pas pu se qualifier pour les 100 m afin de participer aux Jeux Olympiques d’été. En se reconvertissant, et sous la direction d’Irving Blitzer, un ami de son père et triple champion olympique de bobsleigh, il tentera, avec trois copains, de participer aux J.O. de 1988. 

 

 

Lexique

Chargement : Processus au cours duquel les athlètes pénètrent dans le bobsleigh après la poussée de départ.
Force G : Force gravitationnelle qui maintient le bobsleigh et les athlètes sur la paroi d'un virage relevé. Un "G" égale la force de gravité. Sur certaines pistes, la force G exercée sur un athlète peut dépasser cinq G, de sorte que l'athlète a l'impression de peser plus de cinq fois son poids réel.
Freineur : Dernière personne à pénétrer dans le bobsleigh au moment du départ. Appelé freineur parce qu'il est chargé d'actionner le frein pour arrêter le bobsleigh à la fin de la descente.
Kreisel : Mot allemand signifiant cercle. Une courbe qui devient un cercle complet en se passant par-dessus.
Labyrinthe : Portion de piste entièrement constituée de courbes, peut-être quatre ou cinq, sans aucun passage droit entre les courbes.
Ligne : Trajet précis correspondant à la trajectoire optimale du bobsleigh. Le pilote peut gagner un temps précieux en ne s'écartant pas de la trajectoire.
Oméga : Courbe ayant la forme de cette lettre de l'alphabet grec.
Pilote : Personne assise à l’avant du bobsleigh et qui le commande. Généralement la première personne à pénétrer dans le bobsleigh au moment du départ.
Pourtour : Barrière de sécurité au sommet de la piste pour empêcher les bobsleighs de quitter la piste.
Poussée : Le bobsleigh est poussé aussi fortement que possible sur 50 ou 60m afin de prendre l’élan requis. 

Equipement

Le bob
Le bob se compose d'une coque principale, d'un châssis, d'un essieu avant et arrière et de deux jeux de patins. La coque, aussi appelée le carénage, est généralement construite en fibre de verre et fabriquée en deux sections indépendantes. La coque est montée sur quatre patins. La partie arrière du bob doit être ouverte.

Bob à deux :
• Poids minimal (sans l'équipage) : 170 kilogrammes
• Poids maximal (avec l'équipage et l'équipement) : 390 kilogrammes
• Longueur maximale : 2,70 mètres (8 pieds, 10 pouces)
• Largeur maximale : 0,67 mètre

Bob à quatre :
• Poids minimal (sans l'équipage) : 210 kilogrammes
• Poids maximal (avec l'équipage et l'équipement) : 630 kilogrammes
• Longueur maximale : 3,80 mètres
• Largeur maximale : 0,67 mètre

Bob féminin :
• Poids minimal (sans l'équipage) : 170 kilogrammes
• Poids maximal (avec l'équipage et l'équipement) : 340 kilogrammes
• Longueur maximale : 2,70 mètres
• Largeur maximale : 0,67 mètre

Si le poids total du bob, y compris l'équipage, est inférieur au poids maximal spécifié, on peut y ajouter du lest, mais les athlètes ne peuvent pas porter de poids supplémentaire.

Les patins
Les patins doivent être composés d'une seule pièce d'acier; le plaquage et le revêtement sont interdits. Il est interdit de chauffer les patins, ou de les traiter avec des substances pour augmenter leur capacité de glisse. Au début de la compétition, la température des patins ne doit pas dépasser de plus de quatre degrés Celsius la température du patin de référence, qui est exposé au plein air pendant une heure avant le début de la compétition.

Si un patin présente une température supérieure, le bob est disqualifié. Les patins chauffés sont interdits puisque la chaleur réduirait la friction entre les patins et la glace, augmentant ainsi la vitesse du bob.

Avant la compétition, si l'équipage veut nettoyer leurs patins pour enlever les impuretés, il doit utiliser une solution acétonique officielle partagée par toutes les équipes.

Le mécanisme de direction
Le pilote dirige le bobsleigh en tirant sur deux morceaux de corde. Ces cordes sont attachées à l'aide d'un anneau à un mécanisme de direction qui dirige le châssis avant du bobsleigh. Pour tourner vers la droite, le pilote doit tirer la corde qui est dans sa main droite; pour tourner vers la gauche, le pilote doit tirer la corde qui est dans sa main gauche.
L'angle de braquage maximal du châssis avant est de 12 degrés.

Les casques
Tous les athlètes de compétition doivent porter un casque de protection.

Les chaussures
Les athlètes peuvent utiliser des chaussures munies de pointes, à condition que celles-ci soient disposées en guise de brosse. La partie supérieure des pointes ne doit pas avoir plus de 1 mm de grosseur. La longueur des pointes ne doit pas dépasser les 4 mm et la distance entre les pointes ne doit pas être supérieure à 3 mm.

SKELETON

Le skeleton,  c’est la luge pratiquée à plat ventre, tête en avant et dirigée par les genoux et les épaules.  Il s'agit de descendre le plus vite possible une piste. La vitesse peut atteindre les 140 km/h.

On trouve des traces du tobogganing dès le 16e siècle. Considéré comme le premier sport de glisse au monde, le skeleton trouve son origine dans le village suisse de St-Moritz à la fin du 18e siècle. Une première compétition y fut organisée en 1884 sur la route de St-Moritz à Celerina, il s'agit d'une piste naturelle au nom de la Cresta Run. C’est à partir de 1887 que les athlètes ont commencé à concourir dans la position couchée utilisée aujourd'hui. Le sport a pris son nom en 1892, lorsqu'une nouvelle luge sans coque, faite essentiellement en métal, a été introduite par un Anglais du  nom de "Child "; on trouvait qu'elle avait la forme d'un squelette ou « skeleton » en anglais. Elle fut testée ensuite par des touristes anglais en vacances en Suisse.

 Le skeleton dépend de la Fédération International de Bobsleigh et de Toboganning.

La France compte 20 licenciés et une seule piste située à La Plagne.

14 ans....c'est l'âge l'égal pour pratiquer le skeleton en France.

 Le premier club de skeleton, le Saint-Moritz Toboganning Club, fut fondé en 1887 par l’anglais, Major W. H. Bulpetts. Un autre anglais du nom de McCormick fut le premier à descendre à plat ventre.


Le Skeleton et l’Olympisme

 Une forme de skeleton (il s’agit du ‘cresta’ où l’athlète utilise ses jambes comme gouvernail en ayant le buste relevé) a figuré au programme des Jeux Olympiques de 1928 (vainqueur : l’Américain Jennison Heaton) et de 1948 (vainqueur : l’Italien Nino Bibbia). Le skeleton est devenu de nouveau sport olympique en 2002 après 54 ans d’absence. Les lauréats : les Américains Jim Shea chez les hommes et Tristan Gale chez les femmes.

 L’Américain Jim Shea (10-6-68)  est devenu en 2002 le premier champion olympique de skeleton de l’ère moderne et le troisième champion olympique de la discipline de l’histoire. Champion du monde en 1999 (2e en 1997, 3e en 2000). Son grand-père Jack, mort un mois avant les Jeux de 2002 à 91 ans, fut double champion olympique de patinage de vitesse (500 et 1500 m) en 1932. Son père James participa aux Jeux de 1964 en ski nordique.

Les épreuves de skeleton olympique se composent de quatre manches chronométrées électroniquement au dixième de seconde. Elles sont disputées sur deux jours, et le classement final est déterminé par le temps total réalisé sur les quatre manches. Si des athlètes achèvent la compétition ex aequo, ils se voient attribuer la même place.

La compétition est ouverte aux femmes depuis 1996.

Les championnats du monde sont organisés depuis 1982 chez les hommes et depuis 2000 chez les femmes ; les championnats d’Europe ont lieu depuis 1981 chez les hommes et depuis 2003 chez les femmes ainsi qu’une Coupe du monde depuis 1987 pour les hommes et 1997 pour les femmes.

La référence en skeleton est la Suisse avec trois titres mondiaux et cinq autres médailles. L'or olympique lui a échappé en 2002 et 2006 où elle termina deux fois 3eme.

 Compétition

Il se pratique sur la même piste que le bobsleigh avec un départ 2 ou 3 virages plus bas. La longueur de la piste varie de 1000 à 1500 m, soient 14 à 19 virages.

La compétition se compose de deux manches chronométrées électroniquement au dixième de seconde. Elles sont disputées le même jour, et le classement final sera déterminé par le temps global des deux manches.

 Pilotage

Le pilote se dirige en déplaçant son poids très légèrement d'une épaule et d'une jambe à l'autre. Les mains sont positionnées vers l'intérieur permettant une meilleure stabilité du corps. Seule la partie du corps allant des épaules, qui permettent par leur appui la torsion de l'engin et donc sa conduite, jusqu'aux cuisses, est collée à la luge. Le reste du corps est en équilibre à moins de 5 cm de la glace.

L’engin

En acier, il mesure entre 80 et 120 cm, pèse 43 kg pour les hommes et 35 kg pour les femmes (total : 115 kg chez les hommes et 95 kg chez les femmes). Le patin est fabriqué en acier. Les pilotes ont le choix entre cinq types de patins qu’ils choisissent en fonction de la température de la glace.

L’athlète porte des chaussures à pointes pour la course d’élan de moins de 50 m.

 Le nombre de gravité ou ‘g’ (9,81m/sec) que les pilotes doivent encaisser dans les virages est de 5.

L'équipement 

Éléments de la luge

• La luge glisse sur deux patins, a un châssis en acier et son poids ne doit pas dépasser 43 kg pour les hommes et 35 kg pour les femmes.
• La même luge doit être utilisée pour toutes les épreuves d'une compétition.

Les pare-chocs : placés à l'avant et à l'arrière de la luge; absorbent les chocs et protègent l'athlète de la paroi.

Les poignées : doivent être recouvertes d'une matière souple; utilisées pour la poussée de départ et pour stabiliser l'athlète pendant la course.

 Éléments de la tenue

Les chaussures: fabriquées en matériau synthétique et dotées de crampons sur la semelle pour la poussée de départ.

Les casques : le port d'un casque est exigé lors des compétitions; en plastique dur équipé d'une mentonnière et d'une visière.

La combinaison : combinaison moulante en tissu élastique avec un rembourrage supplémentaire au niveau des coudes et des genoux.

Les gants : généralement en cuir épais.  

Que fait la différence entre une luge et un skeleton :

Un lugeur descend la piste sur le ventre avec le menton qui frôle la glace tandis que en skeleton, on descend la piste sur le dos avec la tête en l'air.

- Largeur : 50 cm pour une luge ; entre 40 et 52 cm pour un skeleton.

- Longueur : en luge la longueur et longeron (le support des patins) varie en fonction de la taille de lugeur ; en skeleton entre 80 et 120 cm (plus près de 120 cm afin de gagner en aérodynamisme).

- Poids : 25 kg pour un luge ; entre 33 et 43 kg pour un skeleton

- Lames : entre 128 et 135 cm en luge ; 95 cm en skeleton (la surface en contact avec la glace change selon les réglages).

- Ecart entre la glace et l'engin : 5 cm (1 à 2 cm au niveau du menton) en skeleton; environ 15 cm en luge (cela varie selon les équipes, plus bas, plus haut ou avec une inclinaison).

- Ecart entre les deux poignées : 34 cm à l'intérieur en skeleton; pas de poignées en luge.

- Le nombre de lames est réglementé en skeleton (trois paires par saison).

 

En compétition, une luge coûte 2 500 euros contre 8 000 euros pour un skeleton. La saison coût environ 25 000 euros en skeleton contre 20 000 euros en luge. 

Lexique

Bordure: Barrière protectrice au sommet d'une piste de glisse.

Chargement :  Action de bondir sur le skeleton au départ de la course. L'athlète remonte ses jambes en dessous de son corps et se tire sur le skeleton d'un mouvement fluide.

Force G : Force exercée sur le skeleton par la gravité. La force G permet au skeleton et aux athlètes de rester sur le mur d'une courbe relevée. Un « G » est l'unité de mesure de la force de gravité.

 Kreisel : Mot allemand qui signifie cercle, ce qui réfère à une courbe sur un parcours qui passe en-dessous ou au-dessus de la piste et qui forme un cercle. La piste du Centre de glisse de Whistler n'a pas de kreisel.

 Labyrinthe : Partie d'une piste qui comprend une série de courbes à gauche et à droite entre lesquelles il n'y a aucune partie sans courbe.

 Ligne : Le parcours précis ou la trajectoire optimale d'un skeleton. Le pilote peu atteindre un bon temps de course en gardant la trajectoire.

 Omega : Courbe sur la piste formée comme la lettre Omega de l'alphabet grec.

 Poussée : Au début de la course, on pousse la luge le plus fort possible sur 30 à 50 mètres pour donner un élan au départ.

 Skeleton : Luge sur laquelle se place un seul glisseur dans la position couchée. Aussi nom du sport.

 

 

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