Règlement et historique
Le dressage est inspiré des manœuvres exécutées sur des champs de bataille par les cavaleries européennes.
C’est une histoire de couple, d’élégance, d’équilibre naturel du cheval et d’harmonie et une entente parfaite entre cheval et cavalier. Le cheval doit effectuer des mouvements précis répondant à des signaux discrets transmis par son cavalier.
Aux grandes compétitions, le dressage compte trois manches en quatre journées. Le cheval et le cavalier exécutent un enchaînement d’une vingtaine de figures imposées (pirouettes, piaffers, passages, au pas, au trot ou au galop) dans les deux premières manches. Dans la troisième manche, la reprise libre, cavalier et cheval effectuent une chorégraphie sur musique.
On compte en dressage :
- quatre pas : rassemblé, moyen, allongé et libre.
- quatre types de trot et de galop : rassemblé, de travail, moyen et allongé.
- trois allures, on juge des figures comme l’arrêt, le demi-arrêt, les changements de direction, le reculé et les transitions.
Les autres figures qui reçoivent une note sont la volte, la serpentine, le huit de chiffre, les pas de côté (cession à la jambe, épaule en dedans…), la pirouette et la demi-pirouette, le piaffe, l'appuyer et le passage.
L’épreuve se déroule sur un terrain de 60 x 20 mètres, parfaitement plat, au sol homogène et souple. Des lettres jalonnent la piste et servent de repères pour l’exécution des figures. Serpentine, appuyer, passage, piaffer, à chaque figure est attribuée une note par un jury composé de 3 juges placés autour de la carrière. Des notes d’ensemble sont données au cheval et au cavalier en fin de reprise.
Elu meilleur cavalier de dressage du 20e siècle : Reiner Klimke ALL
Elu meilleur cheval de dressage du 20e siècle : Rembrandt de Nicole Uphoff ALL.