Règlement et historique

L’équipement

Ce loisir de plage devenu sport de compétition, a entraîné le classement de différentes catégories de chars :

-          Classe 2 : ces chars ont une coque en polyester et une surface de voile de 11,30 m². Leur commande est un double volant, l'un pour la direction et l'autre pour border la voile.

-          Mini 4 : conçu par la F.F.C.V., cet engin est d'abord destiné à l'initiation des plus jeunes (6-16 ans). Il est constitué d'un châssis tubulaire avec des petites roues et d'une voile de 4,65 m². Il sert également d'élément de promotion pour découvrir de nouveaux champions grâce à des courses et un championnat de France des jeunes.

-          Classe 3 : on la considère comme la formule 1 du char à voile. C'est un engin qui se conduit allongé. Le pilote se sert de ses pieds pour la direction et de ses mains pour border la voile. Sa voilure est d'une surface totale de 7,35 m².

-          Classe 5 : créée en 1980, cette classe vise à attirer le plus grand nombre de pratiquants. Le conducteur est semi-allongé. Hormis une voilure de 5 m², l'ensemble des matériaux a été choisi dans le but de créer un engin peu coûteux et peu encombrant.

-          Classe 7 :il est défini comme un char à voile se pilotant debout, le gréement ne pouvant être maintenu vertical que par la présence du pilote. Cette classe est plus connue sous le nom de Speed Sail. Sport à part entière, il compte désormais de plus en plus d'adeptes.

-          Classe 8 : l’autre nom du char à cerf-volant. Le pilote manœuvre une aile à caissons qui est associée à un jeu de quatre fils tractant l’engin. Vitesse maximale : 50 km/h.

-          Le standard : créé en 1989, il est un monotype à taille humaine entre la classe 3 et la classe 5. Avec des accélérations presque équivalentes au classe 3, une maniabilité équivalente à la classe 5, une grande sécurité par vent fort, sa prise en main est rapide pour les débutants. Le châssis acier et aluminium suspend la coque polyester conférant par la position des essieux un pare-chocs en avant du pilote. La voile de 6 m² est munie de “cambers” (mât tubulaire en 3 parties).