Règlement et historique
Le sambo (abréviation de défense personnelle sans arme) fut créé en URSS par Anatoli Kharlampiev. Cette synthèse des techniques de combat existantes fait appel, en outre, aux origines profondes des diverses méthodes d’arts martiaux. On peut dire que le sambo n’est pas seulement l’aboutissement de la lutte libre et du judo, puisque les adeptes de ces deux disciplines qui découvrent le sambo et qui sont immédiatement conquis, affirment qu’ils éprouvent une sensation de dépassement et d’enrichissement tout à fait particulière. Le sambo est, actuellement, le nec plus ultra de l’autodéfense. A partir de cet état, converti en discipline sportive, le sambo qui est géré par une Fédération Mondiale (F.M.S.) à laquelle est naturellement affiliée la Fédération française, se développe très rapidement dans les cinq continents et, particulièrement, en Europe de l’Est, au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne, en Hollande, en Italie, en Espagne, dans les pays arabes, en Afrique, en Océanie, et bien entendu en France où la Fédération française (F.F.A.S.) passe pour être la mieux structurée avec celle de l’ex-Union soviétique.
On trouve dans le sambo quelque cinq mille prises, une panoplie de techniques inégalées ! Le pratiquant, (masculin ou féminin) appelé “samboiste” est vêtu d’une veste étroite épousant le torse, bleue ou rouge, afin de distinguer les compétiteurs, laquelle est maintenue par une ceinture de couleur différente qui détermine un grade de valeur et qui s’insère dans la veste pour éviter le désordre dans la tenue qui se complète par un short et des chaussures de cuir souple. L’ensemble technique est constitué par de très spectaculaires “projections”, des “immobilisations”, de redoutables “clés” de bras et de jambes qui, réussies, amènent l’abandon de l’adversaire. Le sambo se pratique sur un tapis (comme la lutte et le judo). Le combat dure 6 minutes s’il va à son terme, ce qui est rare. Les compétitions, extrêmement dynamiques, se déroulent sous la direction d’un arbitre central, d’un juge et d’un chef de tapis.
Cocorico…Alain Destin en mi-moyen et Boubeker Ghemini en lourd furent sacrés champions du monde en 2001. Andrès Gracia en léger et Yvan Baranger en moyen remportent la médaille de bronze. La France termine à la 1ère place au classement général devançant la Russie et les Etats-Unis.