Règlement et historique
Judo
Dans sa pratique le judoka est à la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Ce principe suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste au bon moment, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même.
Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.
Le judo nous vient du Japon. “Judo” signifie ‘voie de la souplesse’ : ju (souplesse) - do (l'art, la voie). Il est dérivé du jiujitsu et des techniques de corps à corps développées par les guerriers samouraïs. Il consiste à projeter l’adversaire au sol par des prises de soumission.
Le judo est un art marial qui se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs. La plupart des techniques utilisées en judo visent à déséquilibrer l'adversaire pour le faire tomber au sol. On distingue :
- les techniques de jambes : ashi waza,
- les techniques de main et de bras : te waza,
- les techniques de hanches : koshi waza,
- les techniques de sacrifice : sutemi waza.
Une fois l'adversaire à terre, on peut appliquer une technique d'immobilisation (osae-komi waza), d'étranglement (shime waza) ou une clef de bras (kansetsu waza).
Le judo développe les facultés intellectuelles par l'obligation de comprendre et d'assimiler le plus rapidement possible les différentes et nombreuses techniques.
Le judo fortifie les qualités mentales en supprimant l'appréhension d'un entraînement vigoureux ou pour les anciens, d'une compétition éventuelle.
Il éduque l'esprit de décision et apporte à ceux qui en ont besoin ce minimum de combativité nécessaire dans l'existence.
Par contre, il canalise la combativité excessive.
Le judo cultive les qualités morales par l'entraide obligatoire qui règne entre les pratiquants. La correction et la courtoisie sont exigées, la discipline doit être observée, l'humilité qu'il faut ressentir et la sincérité qu'il faut appliquer.
Historique