Règlement et historique
Equitation
De tous temps, le cheval a été le compagnon de l’homme dans des affrontements sportifs (joutes, tournois, concours, etc.), pour chasser, pour surveiller les troupeaux ou pour faire la guerre. Les Perses jouaient au polo à cru 600 avant J.-C ! Les courses de chars furent organisées aux Jeux Olympiques de la Grèce antique.
Historique
Il y a 2000 ans, les Grecs ont compris que pour survivre sur les champs de batailles, une parfaite synchronisation du cavalier et de son cheval est indispensable. Ils inventent donc le dressage, pour préparer les chevaux à la guerre. La capacité du cheval à partir au galop, à effectuer des mouvements latéraux et à changer rapidement de direction sont alors considérées comme des compétences vitales.
Le premier manuel d'équitation (l’Art Equestre) date d'environ 400 avant J.-C., écrit par Xénophon (430-355 avant J.-C) pour les cavaliers grecs. Au 16e siècle, l'illustre écuyer napolitain Giovanni Pignatelli enseigna l'art équestre aux officiers de cavalerie. Au même temps en 1532, Frederico Grisone relance l’Académie de Naples, il ouvre la voie au développement de l’équitation en douceur basée sur l’attitude de la tête et de l’encolure (le ‘ramener’). Au XVIIe siècle, Antoine de Pluvinel, l'illustre écuyer de Louis XIII, crée l’École Française d’Équitation selon les idées de Grisone. Le premier livre sur la cavalerie est écrit en 1733 par le “père de l’équitation française”, François Robichon de la Guérinière (1688-1751), l'écuyer de Louis XV. Ses théories sont toujours de vigueur à l'Ecole Espagnole d’équitation de Vienne fondée en 1572.
Le concours hippique descend directement de la chasse à courre. A l’époque, des concours furent organisés en Irlande par le fameux ‘Royal Dublin Society’ ayant pour but de tester et sélectionner les chevaux aptes pour franchir toutes sortes d’obstacles que l’on peut rencontrer pendant une chasse. Au XIXe siècle, apparition des premiers concours de “jumping” afin de retenir les meilleurs cavaliers dans le saut d’obstacles.
A savoir
En 1562, l’archiduc Charles, frère de Maximilien II hérite de grands domaines dans le Nord de l’actuelle Yougoslavie et aménage de grands haras dans le village de Lipica, près de Trieste. Il y fait venir des pur-sang espagnols qu’il fit croiser avec les chevaux de la Région du Karst, dans l’actuelle Slovénie. C’est ainsi que nait la race des lipizzans à la fin du XVIe siècle. L’école viennoise, tout comme le Cadre Noir de Saumur excelle dans l’art du dressage. De nombreux exercices sont inspirés de la tradition française. Il faut savoir, qu’en 1789, lorsque les écuries de Versailles ont été abandonnées, le maître écuyer qui y travaillait, partit pour Vienne et enseigna son savoir à l’Ecole espagnole.