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Le nom de tennis a pour origine un mot de vieux français “tenetz”, qu’utilisait au jeu de paume le serveur pour indiquer à son adversaire qu’il allait engager. Ce mot a subit diverses déformations pendant de nombreuses années de l'autre côté de la Manche comme tenes, tennes, tennise, tenys, tenyse, etc. S'il est évident que le sport actuel “le tennis” a certainement pour origine le jeu de paume, jeu français, dont les règles furent rédigées en 1592, rien n'est certain sur l'origine du jeu de paume qui puiserait ses racines dans un ensemble de jeux de balles de l'Antiquité.
Le jeu de paume fut un sport très en vogue en France jusqu'à la Révolution. Les rois le pratiquaient et c’est peut -être à eux, Henri IV fut un joueur très respecté sur les terrains, que l’on doit la transformation du matériel : d'une pratique d'abord à main nue, ce qui abîmait les mains (on protégea ensuite celles -ci par des bandages de linge ou de cuir), on évolua ensuite vers des gants palmés, puis vers l'usage d'une batte, masse, palette, battoir, pour en arriver à la raquette avec différents revêtements tels que le cuir, le parchemin et enfin le cordage.
Après la Révolution, le jeu de paume émigra en Grande-Bretagne; on joua même un championnat du monde de “Royal tennis” à Londres en 1815. Ce sport jusqu'alors se pratiquait entre quatre murs.
Le premier tournoi de tennis officiel fut organisé en août 1876 dans le propriété de William Appleton situé dans l'état du Massachusetts aux Etats-Unis. Disputé entre voisins, il fut remporté par son neveu James Dwight , qui est considéré comme le 'Père fondateur du tennis américain'.
« It was played on handicap on a round robin basis. There were two players on scratch, James Dwight and Fred D Sears Jr., each of whom played against 11 other players until a final between them. Rackets scoring was used ... Dwight beat Sears 12-15, 15-7, 15-13. » . Ce fut un tournoi à handicap basé sur le système de poule. Seuls deux joueurs ne disposaient pas de points gratuits, James Dwight et Fred D Sears Jr., chacun rencontra 11 autres joueurs avant de s'affronter en finale. Un score par points fut utilisé. Dwight domina Sears 12-15, 15-7, 15-13").
C'est certainement Major Walter Clopton Wingfield (1833 -1912) qui a codifié ce nouveau sport. Il devint le premier professionnel du tennis car pour obtenir les règles complètes il fallait le payer ainsi que pour recevoir tout le matériel de son jeu, qu'il appela “Sphairistikè”, d'un mot grec signifiant “jeu de balle“. Il fut sûrement le premier à utiliser la publicité sportive par voie de presse. Il a notamment publie le 23 février 1874 un brevet portant le nom 'A Portable Court of playing tennis' et également écrit deux livres sur le tennis : 'The book of the Game' et 'The Major's Game of Lawn Tennis'.
La façon de compter les points au tennis vient du jeu de paume.
Ce jeu français, très pratiqué aux 16e et 17e siècles, est l'ancêtre du tennis créé par les Anglais au 19e siècle ("tennis" est d'ailleurs la déformation du mot français "tenez !", prononcé par le joueur qui lançait la balle).
Au jeu de paume, le vainqueur du point devait avancer à chaque fois de 15 pas en direction du filet (15, 30, 45 ou 60 pas en partant de la ligne de service), et celui qui atteignait le filet, situé à 60 pas, remportait le jeu. Le nombre 40 serait un raccourci de 45, trop long à prononcer. Quand les joueurs étaient à égalité à 40, l'avantage consistait à faire 5 pas supplémentaires.
1. Lorsqu'un joueur gagne le premier point, on compte 15 pour ce joueur; lorsqu'il gagne un deuxième point on compte 30 pour lui; lorsqu'un troisième point est gagné, le score du joueur est de 40; le quatrième point gagné par ce joueur lui donne le jeu sauf dans les circonstances suivantes :
- Si les deux joueurs ont marqué chacun 3 points, le score est “égalité”; le point suivant gagné par un joueur constitue un “avantage” pour ce joueur;
- Si le même joueur gagne le point suivant, il gagne le jeu;
- Si c'est l'autre joueur qui gagne le point suivant, le score est à nouveau “égalité”; la partie continue ainsi jusqu'à ce qu'un joueur ait gagné deux points de suite après l'égalité; ce joueur gagne alors le jeu.
2. Le joueur qui le premier a gagné six jeux gagne une manche, à condition qu'il ait une avance de deux jeux sur son adversaire. Toutefois, si les deux joueurs ont gagnés chacun 6 jeux, on procède à un jeu décisif..
Le nombre de manches maximum dans une partie est de 5 sets pour les hommes (à l’occasion des tournois du Grand Chelem, des finales des Masters Séries ou en Coupe Davis, mais dans la majorité des cas les matches se déroulent en trois set) et de trois pour les femmes.