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Patinage de vitesse
En patinage de vitesse, les patineurs peuvent atteindre la vitesse de 50 km/h.
Historique
Le patinage de vitesse est le plus ancien des sports de glace. Déjà au XIIe siècle, on patinait sur des os en Scandinavie. Le pays de la vitesse a toujours été la Hollande. Grâce à leurs canaux, les premières courses furent organisées dès le XVIe siècle (1676) avec des patins en métal. Aux 19e siècle, ils firent connaître le patinage de vitesse à leurs voisins allemands et autrichiens.Des compétitions sont organisées en Angleterre depuis 1814 grâce aux Frisons ou Frieslanders (habitants le Friesland, une région située du nord des Pays-Bas) qui introduisirent ce sport outre-manche dans la région des Fens près de Cambridge (à l’origine, le patinage de vitesse se nommait ‘fens skating’ en Angleterre).
La première compétition internationale eut lieu en Allemagne à Hambourg en 1885 sur une piste de 3 800 m de long avec comme vainqueur le Norvégien Axel Paulsen, figure emblématique du patinage artistique (il est à l'origine d'une fameuse figure portant son nom, l'Axel) et inventeur des patins longs et à lame étroite.
En 1889, les Pays-Bas organisaient les premiers championnats du monde encore non officiels auxquels participèrent des patineurs hollandais, russes, américains et anglais.
Les premiers championnats du monde officiels furent organisés en 1893 sur les distances de 500, 1500, 5000 et 10 000 m. Le patinage de vitesse devient olympique en 1924 pour les hommes et en 1960 pour les femmes.
Le plus ancien club de patinage est le Skating Club d'Édimbourg, créé en 1742. En 1823, l’Ecossais Russel fît le pari à Dublin de faire soixante-dix lieues sur une piste circulaire. Un siècle après son exploit, le patinage jouissait dans le monde, surtout aux Etats-Unis d’une vogue extraordinaire.
Tim Donoghue fut le premier grand patineur de vitesse américain, imbattable entre 1871 et 1875. Son fils Joseph Donoghue (1871-1921) remporta les premiers championnats du monde, en 1890 et 1891 (1/2 mile, mile, 2 miles et 5 miles). Il fallait alors gagner les quatre épreuves pour être sacré.
Les dates marquantes
1889 Premier championnat du monde à Amsterdam réservé aux homes.
1891 Premier championnat d’Europe de patinage de vitesse et de patinage artistique (les deux réservés aux hommes) organisé simultanément à Hambourg.
1893 Premier championnat du monde de vitesse (réservé aux homes) organise par la Fédération Internationale à Amsterdam.
1896 Premier championnat du monde de patinage artistique (reserve aux hommes) organise à St Pétersbourg.
1906 Premier championnat de patinage artistique ISU (International Skating Union) pour femmes à Davos. Ce concours devint championnat du monde en 1924.
1908 Premier championnat de patinage artistique pour couples ISU à St Pétersbourg. Ce concours devint championnat du monde en 1924. Le patinage artistique (Hommes, Femmes et Couples) figura au programme olympique des Jeux à Londres.
1920 Pour la deuxième fois, le patinage artistique fut inscrit au programme olympique à Anvers (Hommes, Femmes et Couples).
1924 Le patinage artistique et le patinage de vitesse font partie des Jeux Olympiques de Chamonix.
1930 Premier championnat du monde de patinage artistique organisé aux Etats-Unis, à New York.
1936 Premier championnat du monde de patinage de vitesse réservé aux femmes à Stockholm.
1950 Première compétition de danse sur glace à l’occasion des championnats du monde à Londres.
1952 La danse sur glace figure au programme official du championnat du monde de patinage artistique, à Paris.
1970 Premier ISU championnat de sprint (Hommes/Femmes) West Allis aux Etats Unis (championnat du monde en 1972).
1973 Première compétition internationale de patinage de vitesse ISU réservé aux juniors (championnat du monde en 1974).
1976 La danse sur glace devient sport olympique à Innsbruck. Première compétition internationale de patinage artistique réservée aux juniors à Mégève (championnat du monde en 1978).
1978 Première compétition de patinage sur courte piste (short-track) pour hommes et femmes à Solihull GBR (championnat du monde en 1981).
1984 Première Coupe du Monde avec des circuits séparés pour hommes et femmes.
1991 Premier championnat du monde de short-track par equipes à Séoul.
1992 Le short-track figure au programme des Jeux d’Albertville.
1994 Premier championnat du monde de short-track junior (hommes/femmes) à Séoul.
1995/6 Début du Grand Prix (séries et finale) en patinage artistique. Premier championnat du monde de vitesse par distance (hommes/femmes) à Hamar NOR.
1997 Première Coupe du Monde (séries hommes/femmes) en short-track. Premier Junior Grand Prix (séries et finale). Premier championnat d’Europe de short-track à Malmö SWE.
1999 Premier ‘Four Continents Championship’ en patinage artistique entre compétiteurs d’Amérique du Nord; Asie et Océanie à Halifax CAN.
2000 Premier championnat du monde de patinage synchronise à Minneapolis USA.
2003 Introduction du nouveau système de jugement en patinage artistique testé lors du Grand Prix.
2004 50e Congrès de la Fédération Internationale à Scheveningen aux Pays-Bas dans le Kurhaus hotel, lieu symbolique où la Fédération fut fondée en 1892.
2017 La ISU fête ses 125 ans.
Le patinage de vitesse et l’Olympisme
C’est un sport olympique depuis les premiers Jeux Olympiques d’hiver en 1924 pour les hommes et depuis les Jeux de Squaw Valley en 1960 pour les dames. Le programme comporte douze épreuves (le record, partagé avec le ski de fond) : 500 m, 1000 m, depuis 20061500 m et 5000 m (hommes et dames), 3000 m dames, 10000 m hommes et, la poursuite par équipes.
En remportant le 500 m en 1924, l’Américain Charles Jewtraw (1900 -1996) est devenu le tout premier champion olympique d’hiver. Ce fut également l’unique médaille américaine des ces Jeux.
Dans le cadre des Jeux olympiques, le patinage de vitesse comporte dix épreuves: 500 m, 1000 m, 1500 m et 5000 m (hommes et dames), 3000 m dames et 10000 m hommes, Poursuite par équipes femmes et hommes.
Pour chaque épreuve, les concurrents concourent une seule fois à l'exception du 500 m hommes et dames où chaque concurrent concourt deux fois. Le résultat final est basé sur le temps total des deux manches.
Quelle que soit l'épreuve, deux concurrents essayent de réaliser le meilleur temps sur une piste ovale standard de 400 mètres. Ils patinent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et leur temps est chronométré au centième de seconde.
- Des compétitions exclusivement réservées au sprint (500 et 1000 mètres) sont organisées ainsi que des Championnats toutes distances, dits all round (1 seul titre décerné, celui du combiné), et des championnats par distances (1 titre décerné par épreuve). Aux Jeux Olympiques, chacune des cinq épreuves donne lieu à l'attribution de médailles.
Un faux départ par couple est autorisé : le patineur qui commet le second faux départ est disqualifié. Les athlètes changent de couloir à chaque tour dans la zone de croisement : chacun d'entre eux parcourt donc la même distance. Priorité est donnée au patineur se trouvant sur le couloir extérieur.
Les patinoires de vitesse sont divisées en deux couloirs. Les patineurs sont tenus, à chaque demi-tour d'anneau, de changer de couloir, alternant ainsi comme le veut le règlement passages à la corde et dans le couloir extérieur.
Les résultats définitifs du 500 mètres sont calculés sur la base du temps cumulé des deux courses de 500 mètres, patinées dans la même journée.
Afin de renforcer l'intérêt sportif de la finale, la compétition de poursuite en équipes comprend une série d'éliminatoires. Pour chaque course, l'équipe est composée de 3 athlètes mais un pays peut choisir de changer la composition de son équipe d'une phase de compétition (tour) à une autre. Il ne peut cependant utiliser que 5 patineurs pour l'ensemble de la compétition.
Les premiers Championnats de France messieurs furent organisés en 1908.
Le patinage de vitesse dépendait au début de la Fédération française de patinage qui devint, en 1942, la Fédération française des sports de glace.
Compétition
Les épreuves de patinage de vitesse consistent à faire concourir les patineurs deux par deux sur une piste de glace ovale de 400 mètres avec des virages à 180°C sur une distance fixée allant de 500 m à 10 000 m avec des patins à glace dans un minimum de temps en patinant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Un faux départ est autorisé par ‘couple’. Le temps est chronométré au centième de seconde. Les hommes et les femmes s'affrontent sur 500 m, 1000 m et 1500 m. Le relais masculin se court sur 5000 m contre 3000 m pour le relais féminin. Dans toutes les épreuves, les patineurs doivent prendre l'avantage sur leurs concurrents dans les séries éliminatoires, jusqu'à la finale. La vitesse est un facteur secondaire. D'ailleurs, tous les records mondiaux et olympiques ont été battus hors des phases finales.
Les patineurs " grande piste " ondulent sur la glace dans un mouvement de balancier d'une rare élégance qui souligne l'harmonie du corps dans sa longue coulée aérodynamique sur la piste glacée. Attention: la plus petite faute de carre est dramatique, surtout dans les épreuves de sprint, sur 500 mètres.
Le patinage de vitesse est le sport humain le plus rapide avec des pointes de vitesse de 60 km/h.
Pour battre le record du 1 500 m, il vous faudra atteindre une moyenne de plus de 50 km/h… supérieure à celle d'un scooter 50 cm3 classique !
A savoir : le départ en groupe fut introduit aux Jeux Olympiques de 1932 à Lake Placid.
La poursuite par équipes
Discipline récente, la poursuite par équipe ressemble aux relais en cyclisme sur piste.
Chaque équipe, composée de trois titulaires et deux remplaçants, effectue 8 tours chez les hommes et 6 chez les femmes.
A chaque manche, deux équipes s’élancent de chaque côté de la piste. Au cours de la manche, les cyclistes de chaque équipe prennent les relais (comme en cyclisme sur piste). Le premier jour, des essais chronométrés servent à la composition des futures paires des quarts de finale. Par la suite, jusqu’à la finale, les vainqueurs de chaque manche passent au tour suivant. Si une équipe rattrape une autre ou la double dans sa totalité, elle remporte la manche avant la fin.
Le mass start
Nouvelle discipline très tactique inspirée du roller avec 24 patineurs sur la ligne de départ (3 par nation) qui jouent des coudes sur une vingtaine de tours. Le mass start est inscrit au programme de la Coupe du monde depuis 2012, aux Championnats du monde par distance depuis 2015 et aux Jeux Olympiques depuis 2018.
Saviez-vous que les concurrents patinant dans le couloir extérieur portent un brassard rouge tandis que les concurrents du couloir intérieur portent un brassard blanc.
Afin de mieux comprendre :
Balises : Les balises indiquent la voie à suivre. Un patineur peut les déplacer et changer de couloir pour autant que cela ne réduise pas la distance parcourue.
Couloirs : Les concurrents changent de couloirs à chaque tour sur la ligne opposée. Le concurrent qui passe du couloir extérieur au couloir intérieur a la priorité.
Départ : Le départ est décalé pour toutes les épreuves à l'exception du 500 m. Les concurrents s'alignent à 2 mètres de la ligne de départ. Lorsque le juge les invite à se rapprocher de la ligne, ils attendent le coup de pistolet pour démarrer. Deux faux départs entraînent la disqualification du concurrent.
Force de gravitation : Lorsqu'il est dans un virage, le corps du patineur est poussé vers l'extérieur avec une intensité de 60 kg dans le couloir intérieur et une intensité de 52 kg dans le couloir extérieur. Afin de neutraliser cette force centrifuge, le patineur se penche de 45° lorsqu'il est dans le couloir intérieur et de 49° lorsqu'il se trouve dans le couloir extérieur. Cela équivaut à une force de gravitation de 90 kg sur une jambe lorsque le patineur est dans le couloir intérieur et à une force de gravitation de 76,5 kg lorsqu'il se trouve à l'extérieur.
Résistance à l'air : Dans l'épreuve du 500 m hommes, la résistance à l'air équivaut à une force de 5 kg, ce qui revient à dire que le patineur doit vaincre une résistance physique d'environ 70%. La friction entre les patins et la glace représente les 30% restants.
Séries : Toutes les épreuves ne comportent qu'une seule série à l'exception du 500 m où il y a deux séries; chaque concurrent occupe donc une fois le couloir intérieur et une fois le couloir extérieur.
Technique de patinage : Le patineur se propulse vers l'avant grâce à une combinaison de mouvements alternatifs de part et d'autre de la trajectoire du corps; l'épaisseur de la lame d'un patin de vitesse est de 1 mm.
Les patins
La révolution des patins !
La saison 1997-1998 a vu l’arrivée des patins ”clap”.
Le talon de la lame d'un patin de vitesse "clap" n'est pas attaché à la chaussure et la pointe de la lame est fixée à la chaussure à l'aide d'un mécanisme articulé. A la fin de chaque "pas", lorsque le patineur relève son patin, la lame se détache brièvement du talon de la chaussure; la lame reste ainsi plus longtemps en contact avec la glace, ce qui permet d'accroître la force de poussée du patineur. Lorsque la lame a atteint une extension maximale, un système de ressorts monté à l'avant de la chaussure happe la lame pour la remettre sur la chaussure, provoquant ainsi un petit bruit sec, d'où le nom de ce type de patin.
La partie de la lame, en contact avec la glace, est droite. Les lames utilisées par les patineurs de vitesse masculins ont généralement une longueur de 42-46 cm. La longueur de la lame est proportionnelle à la vitesse pouvant être atteinte quoiqu'une longueur excessive puisse constituer un handicap. Le dessous de la lame a une épaisseur d'à peine 1 mm. A noter que pour des raisons de sécurité le short-track n'utilise pas des patins 'claps'.
La combinaison
Les patineurs de vitesse portent une combinaison moulante incluant un capuchon afin de réduire la résistance à l'air et ont des lunettes afin de protéger leurs yeux contre le vent et les éclats de glace. Le verre réduit la réverbération et améliore la visibilité sur la piste.
Savez-vous que la première compétition connue de patinage de vitesse pour dames fut organisée en 1805 à Leeuwarden (Pays-Bas) en ligne droite ?
Faits marquants
Si nombre de champions sont apparus depuis le début du XXème siècle, aux Pays-Bas - notamment les célèbres Ard Schenk
et Yvonne Van Gennip
, triples champions olympiques-, la concurrence s'est révélée très forte avec les pays nordiques et principalement la Norvège. Celle-ci figure d'ailleurs en tête au palmarès des médailles d'or olympiques avec notamment Ivar Ballangrud
, triple médaille d'or aux Jeux de Garmisch-Partenkirchen (1936) et le phénomène Johann-Olav Koss, trois médailles d'or, trois records du monde aux Jeux de Lillehammer (1994). Le suédois (Thomas Gustafsson, triple champion olympique) et le finlandais (Klas Thunberg cinq fois champion olympique!) ont aussi souvent brillé.
Les Nord-Américains, déjà bien présents à l'origine, ont surtout impressionné à l'occasion des énormes succès d' Eric Heiden
, un étudiant en médecine qui réalisa le Grand Chelem (victoires sur les cinq distances) aux Jeux de Lake Placid (1980), de Bonnie Blair
, cinq fois championne olympique de 1988 à 1994, et de l'étonnante Sheila Young
, championne olympique du 500 mètres à Innsbruck (1976) et championne du monde… cycliste sur piste (1973 et 1976).
Les Russes, également, ont raflé les médailles aux Championnats du monde et aux J.O., dans la deuxième moitié du XXème siècle, avec notamment Lidia Skoblikova
, six médailles d'or olympiques en 1960 et 1964 et un sprinter exceptionnel, Evgueni Kulikov
.
Gros succès aussi pour l'Allemagne, avec sa grande vedette de l'ex-RDA (Allemagne Démocratique), Karin Enke-Kania, aux huit médailles olympiques, dont trois d'or, de 1980 à 1988.
Patinage de vitesse Courte piste ou Short-Track
Le patinage de vitesse sur courte piste est né quand les patineurs sur longue piste cherchaient des façons de s'entraîner à l'intérieur. Les compétiteurs ont découvert que s'entraîner sur une piste plus courte menait à de nouveaux défis, comme des virages plus serrés et des lignes droites plus courtes, ce qui a permis de développer de nouvelles techniques pour gagner sur courte piste.
Le très spectaculaire patinage de vitesse sur courte piste est dérivé du patinage de vitesse sur anneau.
C'est une discipline très rapide (60 km/h en sortie de virage) dans laquelle les athlètes individuels et les équipes de relais, après un départ en groupe, doivent patiner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Il fut pratiqué pour la première fois en Europe à la fin du 19e siècle et se répandit ensuite aux Etats-Unis et au Canada où il devint très populaire. Dès 1906, des compétitions y furent organisées sur des patinoires de hockey sur glace sur lesquelles on matérialise avec des plots un anneau de 111,12 m de circonférence. Les virages sont donc quatre fois plus serrés en short-track que sur grande piste. Les rencontres sur la courte piste au Madison Square Garden à New York attiraient des foules dans les années 1920 et 1930.
La discipline était si populaire en Amérique du Nord que les organisateurs des Jeux olympiques de Lake Placid en 1932 décidèrent de changer les caractéristiques d'une des épreuves de patinage de vitesse afin de lui donner celles d'une course de patinage de vitesse sur piste courte avec des départs groupés et des relais. Cette décision provoqua un boycottage des nombreux concurrents européens et ainsi les Américains gagnèrent les quatre titres olympiques ! Le short-track fut reconnu par la Fédération Internationale qu'en 1967. Le premier championnat officiel fut organisé en 1976.
Avant que le patinage sur courte piste ne devienne un véritable sport de compétition, les patineurs de vitesse avaient l'habitude de participer à des compétitions sur piste courte et sur piste longue. Afin de s’entraîner toute l’année, plusieurs pistes ovales furent couvertes ; de nombreux patineurs de vitesse sur piste longue s’entraînaient au sprint ou pour améliorer leur technique de virage sur ces petites pistes ovales. De plus en plus de pistes longues sont couvertes, il est moins courant de rencontrer à la fois des patineurs de vitesse sur piste courte et sur piste longue.
Le Short-Track en France en 2011, c'est un 600 licenciés et 17 clubs (petite et grande piste).
Le short-track tricolore c'est aussi :
- une médaille olympique (le bronze pour Marc Bella en 1988 alors que la discipline était sport de démonstration;
- deux titres de champion d'Europe : Bruno Loscos en 2001 et Thibaut Fauconnet en 2011
- 23 médailles européennes dont 11 titres par distances remportées par trois patineurs : Bruno Loscos , Thibaut Fauconnet et Maxime Châtaignier.
- deux victoires au classement final de la Coupe du monde 2011 : du 1000 m de Thibaut Fauconnet et du 1500 m de Maxime Châtagnier.
- 14 podiums en Coupe du monde.
Le Short-Track et l’Olympisme
Sport de démonstration en 1988 à Calgary, le short-track est devenu sport olympique en 1992 aux XVIe Jeux olympiques d'hiver d'Albertville.Le programme comprend huit épreuves: 500 m, 1000 m et 1500 m (hommes et dames), 5000 m relais hommes et 3000 m relais dames.
- le 500 m, le 1000 m et les deux relais se disputent entre 4 patineurs tandis que le 1 500 m se dispute entre 6 patineurs.
Compétition
Les hommes et les femmes s'affrontent sur 500 m, 1000 m et 1500 m. Le relais masculin se court sur 5000 m contre 3000 m pour le relais féminin. Dans toutes les épreuves, les patineurs doivent prendre l'avantage sur leurs concurrents dans les séries éliminatoires, jusqu'à la finale. La vitesse est un facteur secondaire. D'ailleurs, tous les records mondiaux et olympiques ont été battus hors des phases finales.
Les compétitions individuelles débutent avec 32 concurrents avec quatre concurrents par série et les deux premiers se qualifient pour le tour suivant. Les compétitions se déroulent donc par élimination. Chacun essaye d'aller plus vite et d'avoir une meilleure tactique que ses adversaires de la même série. Lorsqu'il ne reste plus que quelques finalistes, le premier qui franchit la ligne d'arrivée est déclaré vainqueur. Le départ est groupé. Les concurrents patinent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Les épreuves de relais pour hommes et dames se déroulent sur deux jours et comportent une demi-finale et une finale. Huit équipes sont réparties en deux séries de quatre. Les deux meilleures équipes de chaque demi-finale se qualifient pour la finale.
Tout savoir sur un tour de piste en short-track
500 m égalent 4 tours ; 1 000 m : 9 tours ; 1 500 m : 13,5 tours ; 3 000 m : 27 tours et 5 000 m : 45 tours
L’équipement de protection se compose de :
- gants qui servent à protéger les mains contre le tranchant des lames. Ils jouent un rôle très important dans les virages parce que le patineur pose la main sur la glace afin de mieux garder son équilibre.
- casques en plastique renforcé qui permettent de réduire le risque de blessures à la tête résultant d'un accrochage avec d'autres concurrents, des chutes ou de heurts contre des murs de glace ou des clôtures latérales.
- protège genoux, protège-tibias et aussi des protège nuques qui offrent une protection par rapport aux lames du patineur qui précède.
A savoir aussi :
Brassard
Les concurrents patinant dans le couloir extérieur portent un brassard rouge tandis que les concurrents du couloir intérieur portent un brassard blanc.
Lame
La partie de la lame qui est en contact avec la glace est droite. Les lames utilisées par les patineurs de vitesse masculins ont généralement une longueur de 42-46 cm. La longueur de la lame est proportionnelle à la vitesse pouvant être atteinte quoiqu'une longueur excessive puisse constituer un handicap. Le dessous de la lame a une épaisseur d'à peine 1 mm.
Lunettes
Les lunettes protègent les yeux du patineur contre le vent et les éclats de glace. Le verre réduit la réverbération et améliore la visibilité sur la piste.
Combinaison
Les patineurs de vitesse portent une combinaison moulante pourvue d'un capuchon afin de réduire la résistance à l'air. Le profilage des combinaisons de course doit correspondre à la forme naturelle du corps du patineur. Il est interdit d'introduire ou d'attacher des éléments ou des formes susceptibles de modifier le profil naturel du patineur.
Pour marquer les virages, des cônes sont posés sur la glace. Les patineurs peuvent les déplacer sans passer à l’intérieur.
La vitesse sur courte piste peut atteindre les 50 km/h avec des virages à 45° !
Histoire de Patins
- en Short-track, les lames des patins sont plus courtes qu’en vitesse. Elles sont décentrées vers l’intérieur pour éviter les frottements avec la glace et sont courbées dans le sens du virage (excentrées sur la chaussure). La chaussure est plus haute sur le patin qu’en vitesse. La lame, un peu incurvée, fait 45 cm et a une largeur de 1,2 mm à 1,4 mm. Les matériaux des chaussures sont plus lourds afin de mieux stabiliser les pieds dans les tournants. Les patins sont munis d'un système à ressorts, le talon se décolle de la lame pour prolonger la poussée, puis se reconnecte pour un gain, en vitesse pure, évolué à près d'une seconde par tour.
- en Vitesse par contre, les lames sont droites et centrées. Les lames mesurent entre 42 et 46 cm et ont une largeur de 1 mm. Les chaussures sont amovibles à l’aide d’un clapet sous le talon et un ressort permettant une meilleure poussée.
- en Hockey sur Glace, les lames ont la même taille que les chaussures. La chaussure est renforcée permettant une meilleure protection pour les tendons. Afin de faciliter les changements de direction, les bouts sont arrondis. La largeur des lames est de 3 mm et 5 mm pour le gardien.
- en Patinage artistique, les lames dépassent un tout petit peu la chaussure. Les lames ont des pointes pour les sauts piqués. La largeur est de 4 mm.
60 000 paires de patins vendues chaque année en France, toutes disciplines confondues (70% des patineurs louent leurs chaussures).
A savoir :
Passage de relais : Dans les épreuves de relais, chaque concurrent peut décider du nombre de tours qu'il accomplira. Le passage de relais peut s'effectuer à n'importe quel endroit de la piste bien que l'endroit le plus propice soit une sortie de virage. Les concurrents poussent généralement leur coéquipier par l'arrière afin de faciliter l'accélération.
Tête de la course : Les concurrents dépassent généralement par l'extérieur bien qu'il soit permis de dépasser par la corde pour autant que le concurrent ne touche pas les autres concurrents. Celui qui est en tête essaye de rester le plus près possible de la corde afin de ne pas être dépassé.
Equipement Vitesse
Les patins
•L'innovation qui a eu le plus d'impact sur le sport du patinage de vitesse longue piste est le patin clap
•Les patins ont été développés à la Vrije Universteit à Amsterdam dans les années 1990
•La lame est montée sur la bottine à l'aide d'un mécanisme articulé sous les orteils, ce qui permet au patineur de garder la lame en contact avec la glace plus longtemps
•Le patin clap permet une extension maximale de la cheville à la fin de chaque poussée, ce qui reproduit le mouvement naturel du pied et distribue l'énergie de la jambe de façon plus efficace
•Les patins ont été introduits par les Néerlandais en 1996-1997 et les médaillées de la Coupe du monde, semblait-il, avaient surgi de nulle part
•Les patins étaient vus à l'origine comme étant une innovation avantageuse pour les patineurs ayant des problèmes de technique; la championne allemagne Gunda Niemann voulait interdire leur utilisation lors des compétitions
•À Nagano en 1998, tous les athlètes les portaient, même s'ils ont dû réapprendre la technique (poussée vers l'arrière et non vers l'extrémité)
•Cinq records mondiaux ont été établis à Nagano en 1998
•Le dessous de la lame est complètement uni, contrairement aux lames des patins de hockey ou de patinage artistique, et les lames doivent être aiguisées à la main
•Les bottines sont moulées à la chaleur ou faites en fibre de carbone sur mesure
•Les bottines ne sont pas hautes à la cheville pour une meilleure mobilité
La combinaison moulante
•Norme 223 : « Le profilage des combinaisons de course doit correspondre à la forme naturelle du corps du patineur. Il est interdit d'introduire ou d'attacher des éléments ou des formes susceptibles de modifier le profil naturel du patineur. Les bandes fixées de façon permanente d'une hauteur maximale de 0,5 cm et d'une largeur maximale de 2,5 cm sont permises. »
•Lors des Jeux olympiques, les patineurs d'une même équipe nationale doivent porter des combinaisons identiques
•Des bandes sont placées dans les aisselles et entre les cuisses pour réduire la friction
•Le capuchon améliore les propriétés aérodynamiques de la combinaison
•Les patineurs qui adoptent une position de départ basse peuvent porter un gant de départ afin d'adhérer à la surface; les bouts des doigts sont couverts d'une matière abrasive.
Equipement Short-Track
La bottine: De façon à assurer la maîtrise des virages à grande vitesse, il a fallu apporter des modifications aux bottines des patins de vitesse sur courte piste. Les bottines de patinage sur courte piste se lacent un peu plus haut que les bottines des patins traditionnels. Elles sont moulées pour épouser la forme du pied du patineur et fabriquées de matériaux plus durs pour aider à stabiliser le pied et la cheville lors des virages. Les bottines sont attachées avec des lacets et les lacets sont ensuite recouverts. Des bases en carbone/acrylique permettent à la bottine d'être très légère, ce qui permet au patineur de mieux sentir la glace.
Les lames : Les lames sont extrêmement tranchantes et sont recourbées en berceau dans le sens du virage. Les lames sont également décentrées vers la gauche de façon à ce que la bottine ne touche pas la glace lorsque le patineur se penche dans les virages. Les lames de courte piste ont une longueur variant de 40 à 80 cm. Les lames sont aussi légèrement plus larges (1,3 mm) que celles de longue vitesse. Les lames sont arrondies aux extrémités. Les lames sont aiguisées à la main par le patineur sur un appareil d'aiguisage spécifique appelé le jig ou l'étau. L'aiguisage peut prendre de 10 à 20 minutes et les patineurs aiguisent leurs lames après chaque course.
Les lunettes : Certains patineurs portent des lunettes afin de protéger les yeux contre le vent et les éclats de glace. Les verres fumés réduisent la réverbération et améliorent la visibilité sur la piste.
Le casque et la combinaison: L'objectif de l'équipement est de protéger le patineur. Le casque protecteur est fait d'une coquille dure qui s'attache sous le menton. La pièce jaune sur le casque protecteur comporte un numéro assigné, choisi au hasard, qui identifie le patineur pendant toute la durée de l'épreuve. Le port du casque est devenu obligatoire en 1984.
Les patineurs portent des gants résistants aux coupures pour protéger leurs mains et sont munis de bouts des doigts céramisés pour réduire la friction sur la glace lorsque les patineurs effectuent des virages.
Les combinaisons monopièces sont semblables à celles utilisées en longue piste, mais sans le capuchon aérodynamique. Les combinaisons sont munies d'une doublure matelassée pour protéger les genoux et les tibias. Le kevlar est utilisé pour rendre la combinaison résistante aux coupures et la combinaison est également munie d'un protège-cou en kevlar.
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