mercredi 18 décembre 2024
Patinage de vitesse
 
Patinage de vitesse - Règles particulières du short track - Article du : 25/03/2014

Le patinage de vitesse sur piste courte est une épreuve dans laquelle les athlètes font la course en groupe et essayent de dépasser et d'éliminer les concurrents pendant les courses éliminatoires par une stratégie très rusée.

Le champ se purge avec le temps jusqu'à ce qu'il ne reste une poignée de finalistes. Le premier à franchir la ligne d'arrivée gagne la course. Le temps de la course est secondaire bien que la piste courte soit chronométrée jusqu'à un millième de seconde, ce qui la rend comme la luge, une des épreuves les plus chronométrées des Jeux d'hiver. En fait, plusieurs records olympiques et mondiaux ont été réalisés dans des séries de courses non-médaillées.

Les compétitions internationales de patinage de vitesse sur piste courte consistent en 10 épreuves : cinq pour les hommes et cinq pour les dames bien qu'elles ne fussent pas toutes disputées aux Jeux olympiques. En fait, uniquement six épreuves eurent lieu aux Jeux de Nagano en 1998. Les épreuves de 1 500 m messieurs et 1 500 m dames ont été ajoutées au programme olympique 2002, augmentant ainsi le nombre d'épreuves à huit. C'est le nombre d'épreuves à disputer à Vancouver. Les épreuves sont :

Messieurs
500 m
1 000 m
1 500 m
5 000 m relais

Dames
500 m
1 000 m
1 500 m
3 000 m relais

Le 500 m est un sprint acharné ; un bon départ est crucial. Les stratégies gagnent de l'importance dans le 1 000 m. Le 1 500 m nécessite une grande endurance et une très bonne stratégie, car les éliminatoires, les quarts de finale, les demis et les finales sont disputés en un jour. Le relais consiste d'équipes de quatre patineurs dont chaque membre prend en charge 1½ à 2 tours de piste et effectue au moins un tour de piste. Ceux qui ne patinent pas restent au milieu de l'ovale de la piste et se tiennent prêts à recevoir le relais. L'échange a lieu par une poussée ferme par-derrière afin de conserver l'élan.

LE FORMAT DE COMPÉTITION :

Les épreuves individuelles

Les compétitions individuelles débutent avec 32 athlètes, patinant jusqu'à six concurrents partant en groupe. Les courses se déroulent dans le sens contraire à celui de l'aiguille d'une montre. Les deux premiers athlètes (ou trois dans le cas d'une course de 1 500 m) franchissant la ligne d'arrivée sont qualifiés pour la course suivante. En fonction d'éventuelles disqualifications, il peut arriver qu'il y ait plus d'athlètes qualifiés que le nombre règlementaire.

Les épreuves de 500 m et 1 000 m se déroulent de façon similaire. Il y a 16 courses en tout. À la fin, les médaillés auront patiné quatre courses. Voici le déroulement :

Première manche : huit séries de quatre patineurs. Deux patineurs de chaque série (un total de 16) se qualifient.

Quarts de finale : quatre courses de quatre patineurs. Deux patineurs de chaque série (un total de 8) se qualifient.

Demi-finales : deux courses de quatre patineurs. Le premier et deuxième patineur de chaque course (un total de quatre) se qualifient pour la finale A et se disputent les médailles. Le troisième et quatrième patineur de chaque course (un total de quatre) se qualifient pour la finale B et détermineront le reclassement.

La finale A : une course de quatre patineurs déterminant le classement de un à quatre.

La finale B : une course de quatre patineurs déterminant le classement de cinq à huit.

L'épreuve de 1 500 m se déroule différemment. Elle élimine le besoin de tenir des quarts de finale. Il y a 11 courses en tout. À la fin, les médaillés auront patiné trois courses. Voici le déroulement :

Première manche : six séries (quatre séries de cinq patineurs et deux séries de six patineurs). Trois patineurs de chaque série (un total de 18) se qualifient.

Demi-finales : trois courses de six patineurs. Le premier et deuxième patineur de chaque course (un total de six) se qualifient pour la finale A et se disputent les médailles. Le troisième et quatrième patineur de chaque course (un total de six) se qualifient pour la finale B et détermineront le reclassement.

La finale A : une course de six patineurs déterminant le classement de un à six.

La finale B : une course de six patineurs déterminant le classement de sept à 12.

Dans tous les cas, il est possible pour un patineur de la finale B de gagner une médaille si certains patineurs disputant la finale A sont disqualifiés. Par exemple, dans une finale de 500 m, si deux des finalistes A sont disqualifiés, le gagnant de la finale B sera classé troisième et recevra la médaille de bronze. Les patineurs disqualifiés ne figurent pas au classement.

SIGNAL DE DÉPART ET GROUPEMENTS

500 m et 1 000 m

Bien qu'il n'existe aucun couloir sur piste courte, les patineurs doivent s'aligner au départ selon un nombre tiré au hasard avant d'entrer en piste. Le patineur nº 1 prend la position le plus vers l'intérieur (le plus près du champ intérieur) et le reste des patineurs se place à l'extérieur en ordre numérique. Dans les 500 m et 1 000 m, les meilleurs numéros de départ sont le 1 et le 2 car il est plus facile de faire le premier tour sans être gêné par un concurrent.

Afin de déterminer quel patineur patinera dans chaque série, les officiels se réfèrent au classement de la Coupe du Monde pour la saison en cours et pour chaque distance. Les patineurs sont ensuite glissés dans une grille de départ comme celle ci-après (utiliser afin de déterminer la première ronde des 500 m et 1 000 m). Lorsque des patineurs sont disqualifiés, ceux qui sont qualifiés sont classés dans le même ordre que leur classement dans la Coupe du Monde et les grilles suivantes obéissent à la même structure de gauche-droite, droite-gauche, gauche-droite, droite-gauche. Le délégué des compétiteurs a le pouvoir de déplacer des concurrents afin d'éviter que des patineurs d'un même pays tombent dans la même série avant la finale. Le délégué des compétiteurs est censé être impartial puisqu'il est nommé par l'Union Internationale de Patinage (UIP).

Comme dans les courses sur piste courte, les patineurs s'alignent sur la ligne de départ suivant les numéros tirés au hasard dès que les groupements ont été déterminés.

Le relais

Le relais est une course qui dure deux jours. Elle réunit huit équipes de huit pays différents. Une équipe consiste de quatre patineurs. La distance dans la série ‘Dames' est de 3 000 m; la distance chez les messieurs est de 5 000 m. Chaque équipe dispute deux courses : une demi-finale et une finale. Voici le déroulement :

Première ronde (la demi-finale) : deux courses avec quatre équipes par course. Chaque équipe consiste de quatre ou cinq patineurs désignés à l'origine. Chaque membre doit participer à la course. Chaque compétiteur peut être relayé à n'importe quel moment sauf pendant les deux derniers tours. Ces tours doivent être complétés par un patineur sauf en cas de chute. Les deux équipes les plus rapides de chaque course se qualifient pour la finale A et disputent les médailles. Les équipes en troisième et quatrième place disputeront la finale B et détermineront le classement.

La finale A : une course de quatre équipes déterminant le classement de un à quatre.

La finale B : une course de quatre équipes déterminant le classement de cinq à huit.

Afin de déterminer la composition de chaque demi-finale, les officiels font appel au classement de la Coupe du Monde pour la saison 2009-10. Le groupe un comprend les équipes avec un classement de nombres impairs. Le deuxième groupe comprend les classements de nombres pairs.

Pendant le relais, les patineurs se disputent 1½ à 2 tours chacun et prennent plusieurs virages sur la glace. Chacun des quatre patineurs d'une équipe doit patiner au moins un tour. Le nombre de tours que chaque athlète effectue est déterminé par l'équipe. La seule contrainte oblige un seul et même patineur à effectuer les deux derniers tours (si le dernier patineur fait une chute, un autre patineur peut prendre sa relève).

Les relais sont faits à grande vitesse et se font souvent dans la ligne droite. L'échange se fait par une touche évidente sur le corps. L'échange parfait se fait sans à-coups entre le patineur sur piste et le patineur placé en position de base. L'échange final doit se faire dans la zone avant la ligne d'arrivée (avec deux tours à effectuer). Lorsque l'échange démarre trop tard, l'équipe est disqualifiée. Lorsque le patineur placé en position de base arrive trop tard, le patineur pénultième doit finir la course. En cas de chute, le patineur de relève peut continuer la course après avoir touché le patineur qui est tombé. Les équipes n'ont aucune obligation à choisir les mêmes patineurs pour disputer la finale. La liste de relais consiste en cinq athlètes par équipe permettant ainsi de faire des changements durant la finale.

LES RÈGLES :

Les compétitions ont lieu sur une piste ovale de 111,12 mètres de circonférence (environ un quart de la dimension d'une piste ordinaire de patinage de vitesse) tracée autour d'une piste couverte et construite selon les dimensions internationales de hockey (les patinoires LNH - Ligue Nationale de Hockey sont environ quatre mètres plus étroites). Il n'y a pas de couloirs. Seuls les virages sont délinéés (avec sept plots par virage). Le nombre de tours par épreuve est le suivant :

500 m : 4½ tours
1 000 m : 9 tours
1 500 m : 13½ tours
3 000 m : relais (uniquement dames) 27 tours
5 000 m : relais (uniquement messieurs) 45 tours

Disqualifications

Un athlète peut être disqualifié pour les raisons suivantes :
(1) GÊNE EXCESSIVE : bloquer, charger, entraver ou pousser délibérément un autre compétiteur

(2) DEUX FAUX DÉPARTS

(3) HORS PISTE : patiner à l'intérieur des limites de virage

(4) CROISEMENT DE LA PISTE : croiser le chemin d'un autre patineur de façon impropre

(5) RALENTISSEMENT : ralentir inutilement

(6) PATINER EN EQUIPE : conspiration des patineurs dans le but de modifier le résultat de la course

(7) METTRE HORS PISTE : délibérément mettre hors piste un patineur et mettre en péril un autre patineur durant la course. Se jeter pour dépasser la ligne d'arrivée est également défendu.

Qualification

Les disqualifications sont décrétées après la course. Lorsqu'il y a violation ou lorsque quelqu'un provoque une chute, la victime peut être qualifiée en prouvant que sans la chute ou la faute il aurait été qualifié. Seul l'arbitre en chef décide de la qualification. Lorsque les athlètes sont qualifiés, il est possible d'avoir une série ou même une finale réunissant plus de patineurs que les quatre prévus.

Élimination

Dès qu'un patineur est éliminé dans les séries ou le quart de finale, la compétition se termine pour lui. Il n'y a pas de repêchage. Chaque épreuve (sauf les relais) a une finale A et une finale B. La finale A détermine les médaillés. La finale B ou la finale de consolation, détermine le classement. Néanmoins, il est possible pour un finaliste B de gagner une médaille lorsque par exemple un nombre inférieur à trois athlètes finissent la finale sans disqualification.

Si un patineur se qualifie pour une finale individuelle qu'il se blesse avant de la disputer, il ou elle ne sera pas remplacé(e). Ceci est important parce seule une épreuve de piste courte débute et finit le même jour aux Jeux de Vancouver : le 1 500 m.

Copyright Sportquick/Promedi

.,.

Résultats et Champions


Avec une physique très glamour, elle est l'une des stars du patinage de vitesse du moment, spécialiste en sprint. Vice-championne olympique du 1 000 m en 2022. Quatre fois championne du monde : du 1 000 m en 2020 et 2023 et de sprint par équipes en 2019 et 2020 (2eme du 1 000 m en 2021, 3eme en 2024 ; 3eme du 500 m en 2023). Championne du monde du sprint individuel et par équipes en 2022 (3eme par équipes en 2024). Cinq fois championne d'Europe : du 1 000 m en 2020, 2022 et 2024 et d...
La reine du short track avec 6 médailles olympiques (3 titres), 15 médailles mondiales (11 titres) et 25 médailles européennes (17 titres). Championne olympique du 1 000 m en 2018 offrant à cette occasion aux Pays-Bas le premier titre de son histoire en short track. Elle conserve son titre sur 1 000 m en 2022 puis remporte le relais (les Pays-Bas deviennent ainsi la première nation non-asiatique à remporter le relais ; 2eme du 500 m et 3eme du 1 500 m et avec le relais en 2022). Championne d...
Spécialiste du short track. Vice-championne olympique du 1 000 m en 2018 (3eme du 500 m en 2018 et 2022 et du 1 500 m en 2018). Championne du monde du 500  en 2024. Six fois vice-championne du monde : au classement général en 2022 ; du 1500 m en 2019 ; du 500 m, du 1000 m, du 1 500 m et du relais en 2022 (8 autres médailles de bronze entre 2018 et 2024 dont 4 fois avec le relais). Recordwoman du monde du 500 m depuis novembre 2019 en 41s936 devenant la première femme sous la barre des 42 sec...
Spécialiste en short-track. Vice champion oympique avec le relais mixte et médaillé de bronze avec le relais 5000 m en 2022. Champion du monde du 500 m en 2023 (3eme en 2021 ; 2eme du 1500 m et du relais 5000 m en 2023 ; 2eme du 1000 m et du relais mixte en 2024 ; 3eme du 500 et 1000 m et du relais 5000 m en 2021 et du  relais mixte en 2023). Champion d'Europe du 500 et 1000 m en 2023 et 2024 (4 autres médailles d'argent et une de bronze). ...
Né d'un père chinois et d'une mère hongroise, il fait parti, avec son frère aîné Shaolin Sandor, des meilleurs patineurs en short-track. Champion olympique avec le relais en 2018 (la première médaille d'or pour la Hongrie aux Jeux Olympiques d'hiver) et du 500 m en 2022 pour devenir le premier Hongrois de l'histoire à gagner l'or olympique individuel (3eme du 100 m et avec le relais mixte en 2022, 4eme du 1500 m). Champion du monde du général en 2021 et 2022, du 500 m...
Né d'un père chinois et une mère hongroise, il est spécialiste de short track comme son frère cadet Shaoang Liu. Champion olympique du relais en 2018, le premier titre pour la Hongrie aux Jeux Olympiques d'hiver (3eme avec le relais mixte en 2022). Champion du monde du 500 m en 2016, du 1 000 m en 2021, du 3 000 m en 2016 et 2018 (2eme du général en 2018 et 2021, du 500 m en 2015 et avec le relais en 2015 et 2021 ; 3eme au général en 2016, du 3 000 m en 2021 et avec le relais en 2017...
Il s'annonçait comme une grande star après avoir gagné deux titres olympiques en 2010 à  20 ans ! Champion olympique du 1 500 m en short track en 2010 devant les favoris américains (Apolo Anton Ohno et J. R. Celski) et canadiens (Charles Hamelin). Il a établi un nouveau record olympique en demi-finale (2mn10s949). Peu après il réussi le doublé olympique après avoir gagné le 1 000 m en battant de nouveau le record olympique, en finale cette fois. Il termina 2eme avec le relais. Champion d...

 

Photothèque SportQuick : 350.000 photos de sport à voir ici
 - jan bos - isabell ost -  - mathieu giroux - dong-sung kim