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Gymnastique
Le nom “Gymnos” d’origine grecque signifiant “nu” est à la base de la gymnastique, car, dans l’Antiquité, les athlètes s'exerçaient nus. La gymnastique est la symbiose parfaite de sport et d’esthétique.
Historique
Les premiers gymnastes de l’histoire furent les acrobates de l’ancienne Egypte. Dans la Grèce antique, les jeunes Grecs “embellissaient leurs corps” par des exercices au sol, par des sauts et des mouvements enchaînés. Les mouvements de gymnastique faisaient partie de l’éducation des enfants grecs. Les soldats romains pratiquaient des exercices pour mieux se préparer au combat. Le cheval de bois fut inventé par les Romains. La gymnastique moderne naquit en Allemagne vers la fin du 18e siècle sur l’initiative de Johann Simon, professeur à l’école Basedow à Dessau et surtout de Friedrich Ludwig Jahn (1778-1852), considéré comme le véritable créateur de la gymnastique moderne. Il fonda à Berlin en 1811 le Turnverein (société de gymnastique) où il mit au point une variété d‘exercices permettant le développement de l’autodiscipline et de la force physique. Il est également à l’origine des premiers appareils fixes (les barres parallèles et la barre fixe).
Cette méthode était utilisée pour l’entraînement des militaires et gagna bientôt les pays voisins (Suisse, France, Belgique, l'ex Tchécoslovaquie). La première compétition officielle fut organisée en 1894 en Allemagne. Les premiers championnats du monde ont eu lieu en 1903 (en plein air). La gymnastique est devenue un sport pratiqué en salle en 1931. C’est en 1936 que furent définitivement créés les 5 agrès pour les hommes : anneaux, cheval d’arçons, saut de cheval, barres parallèles et barre fixe et en 1952 les disciplines pour femmes : exercices au sol, saut de cheval, poutre et barres asymétriques. Le premier championnat du monde sous la forme actuelle fut organisé à Rome en 1954.
Il y a quelque 30 millions de gymnastes dans le monde.
La Fédération Internationale (FIG), l’une des plus anciennes fédérations sportives au monde, fut fondée à Liège en juillet 1881 par le Belge Nicolas Cuperus avec au début trois membres, la fédération belge, française et hollandaise. En 1897, elle compta 17 pays membres qui se regroupèrent pour former la Fédération Européenne de Gymnastique. En 1921, les Etats-Unis devinrent membres, et la FIG était née. Actuellement, elle compte 128 membres. Elle gouverne sept disciplines différentes dont trois olympiques, la gymnastique artistique, la gymnastique rythmique et depuis 1998 le trampoline. Elle est basée à Lausanne.
Fédération Internationale de Gymnastique
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ADRESSE
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La Fédération Française de Gymnastique
Fondée le 28 septembre 1873, la Fédération Française de Gymnastique est la doyenne de toutes les fédérations sportives françaises, son Président fondateur Eugène Paz (un des précurseurs de la Renaissance physique, élève d’Hippolyte Triat et grand journaliste) la baptisa Union des Sociétés de Gymnastique de France (U.S.G.F.), qui fut reconnue d’utilité publique le 12 avril 1903. L’U.S.G.F. ne regroupait alors que des associations masculines.
Fédération Française de Gymnastique et de Trampoline
7ter, Cour des Petites Écuries
75010 Paris
Président : James Blateau
Tél : 01 48 01 24 48 - Fax : 01 47 70 16 07
Les dates marquantes
1931 Premier championnat du monde à Paris.
1934 Première participation des femmes aux championnats du monde.
1949 Introduction du barème des points.
La gymnastique artistique et l’Olympisme
C’est un des sports les plus spectaculaires des Jeux Olympiques. La gymnastique masculine est introduite aux premiers Jeux de l’ère moderne en 1896. La compétition féminine est admise en 1928. La compétition olympique comprend des concours par engin, par équipes et un concours général avec des notes attribuées pour chaque engin.
Les trois champions olympiques français
- Albert Séguin (1891-1979). L'un des deux champions olympiques français en gymnastique. Aux J.O. 1924, il gagna l'or au saut de cheval en largeur.
- Gustave Sandras (1872-1951). Le seul athlète français devenu champion olympique au concours général individuel. C'était à Paris en 1900.
- Emilie Le Pennec (31-12-87). En 2004, elle remporta une médaille historique pour la France, la première en gymnastique féminine, l’or olympique aux barres asymétriques. Championne d’Europe de la spécialité en 2005 (3e au sol).
- La première gymnaste ayant obtenue la note parfaite de ‘10’ fut la Roumaine Nadia Comaneci (à 14 ans seulement), note accordée pour la première fois de l’histoire de la discipline, aux J.O. de 1976 à Montréal. A l’époque, le tableau de notes ne pouvait pas afficher des nombres à quatre chiffres. Son 10.00 fut affiché en 1.00.
- Le premier gymnaste ayant obtenu la note parfaite de ‘10’ fut le Sovietique Aleksandr Dityatin , aux J.O. de 1980 au cheval d’arçons.
Compétition
En gymnastique, on distingue cinq disciplines compétitives majeures :
• la gymnastique artistique masculine • la gymnastique artistique féminine • la gymnastique rythmique et sportive • le trampoline • l’aérobic sportive
La gymnastique de compétition telle qu'on la connaît aujourd'hui prend sa source dans deux systèmes distincts : le système de la Turnverein allemande, qui met l'accent sur le développement musculaire et le travail aux engins, et le système suédois des exercices libres qui se concentre principalement sur l'amélioration des mouvements rythmiques.
Saviez-vous que : l’un des fondateurs de la Fédération Russe de Gymnastique en 1883 fut le grand écrivain Anton Tchekhov ?
Gymnastique artistique masculine
La gymnastique masculine se déroule sur six engins : barre fixe, barres parallèles, cheval d’arçons, anneaux, saut de cheval et sol.
Anneaux
C’est l’agrès qui sollicite le plus complètement la force musculaire.
Largeur : 28 mm. Diamètre : 18 cm. Hauteur : 2,75 m
Deux anneaux parallèles en bois vernis distants de 50 cm, suspendus à un câble et à des courroies et que les gymnastes artistiques masculins saisissent, un dans chaque main, afin d’effectuer une série d’exercices particulièrement exigeants au niveau de la statique.
Le mouvement aux anneaux est un mélange d’éléments de force tels que des planches et des croix de fer qui doivent être maintenus au moins deux secondes, alterné avec des soleils et des balancés.
Les anneaux ne doivent surtout pas balancer pendant le mouvement du gymnaste ce qui représente la plus grosse difficulté. La sortie doit être acrobatique.
Savez-vous que les femmes ont aussi pratique les anneaux ? Ils portaient le nom 'Balançants'. Débutant en 1938, ils ont disparus en 1950 après les Mondiaux de Basel en Suisse. Aux Jeux Olympiques de 1948 c'était un imposé.
Barres fixes
La barre fixe est souvent considérée comme l’agrès le plus spectaculaire de la gymnastique artistique masculine grâce à la haute voltige, les lâcher de barres et les sorties souvent périlleuses.
Diamètre : 28 mm. Hauteur : 2,55 à 2,75 m. Longueur : 2,40 m L’exercice doit comprendre exclusivement des mouvements d’élan, sans arrêt.
Au plus haut niveau les gymnastes réalisent dans leur exercice 3 ou 4 lâchers de barre dont parfois 2 enchaînés ou un avec une pirouette. Ils travaillent également de plus en plus sur un bras et durcissent leur sortie avec entre autre la réalisation du triple arrière.
Contrairement aux barres asymétriques chez les filles, le gymnaste n’a pas d’entrée à faire et son entraîneur peut le porter afin de l’aider à monter sur la barre pour commencer son mouvement.
La distance entre les arçons est réglable en fonction de chaque gymnastes et peut varier de 40 à 45 cm.Sol
L’exercice au sol est un mélange d’acrobatie, force, souplesse et équilibre qui se pratique sur un praticable qui fait un carré de 12 x 12 m avec en plus un bord de sécurité d'un mètre.
Le mouvement au sol doit inclure des enchaînements acrobatiques, des éléments de souplesse, de force et d’équilibre.
Au cours de cet exercice dont la durée varie de 50 à 70 secondes, le gymnaste doit utiliser toute la surface mise à sa disposition. La tendance actuelle est la réalisation d’acrobaties de plus en plus difficiles et la complexification des combinaisons. Contrairement à la gymnastique féminine, il n’y a pas de musique.
Saut de cheval
Il est utilisé en gymnastique artistique masculine et féminine pour diverses formes de renversements.
Le saut de cheval est un agrès qui combine force, dynamisme et technique. C’est l’agrès le plus rapide de la gymnastique féminine ce qui le rend très difficile à juger.
Le saut de cheval comprend une piste de course de 25 m, un trampoline et une table de saut située a 1m20 de hauteur.
La table de saut mesure 1,20 m sur 95 cm (avec une extrémité incurvée). La hauteur en compétition est de 1,25 cm pour les femmes et 1,35 cm pour les hommes. C’est un engin solide similaire au cheval-arçons mais dépourvus de poignées.
A cet agrès, la vélocité des gymnastes est essentielle et la diversité des sauts ne cesse de croître :
- sauts avec un bras - sauts avec double pirouette - sauts avec double salto avant
La réussite d'un saut est la hauteur à laquelle est réalisée l’acrobatie; la réception doit être "pilée", c’est à dire sans pas ou en déséquilibre.
En compétition, les gymnastes doivent effectuer deux sauts. La moyenne des deux notes permet d’obtenir la note finale.
Saviez-vous que le terme " gymnastique artistique " est né au début du 19e siècle, afin de différencier la gymnastique de loisir de celle qui était alors pratiquée par les militaires.
Gymnastique artistique féminine
Les femmes participent à quatre engins : sol, saut de cheval, poutre et barres asymétriques.
Elles doivent avoir seize ans pour concourir dans les grandes compétitions.
Poutre
La poutre est un agrès d’élégance, de souplesse et avant tout, d’équilibre. C'est l’agrès le plus difficile de la gymnastique féminine car le risque de chute y est très élevé.
La poutre fait 120 cm de haut, 5 m de long et seulement 10 cm de large. Les gymnastes doivent être pied nus.
La gymnaste dispose d’un minimum de 70 secondes et d’un maximum de 90 secondes (exercice à volonté) ou 95 secondes (exercices imposés). Les mouvements sont composés d’éléments acrobatiques, d’exercices d’équilibre et de souplesse, de sauts gymniques et de liaisons chorégraphiques reliées harmonieusement les uns aux autres sans aucun arrêt. En cas de chute, la gymnaste a dix secondes pour remonter sur la poutre.
Deux figures de sauts à la poutre conçues par des gymnastes françaises
- le saut Furnon du nom de Ludivine Furnon qui le réalisa pour la première fois, est le saut Shoushounova (saut écart avec le corps en ligne droite parallèle au sol) effectué à la poutre.
- le saut Teza (du nom de Elvire Teza qui le réalisa pour la première fois, en 1995 aux championnats du monde, est un flip de 360° effectué perpendiculairement à la poutre.
Barres asymétriques
Cet agrès fait partie des agrès les plus spectaculaires en gymnastique féminine. Ce sont des barres parallèles mais décalées avec une barre placée à 245 cm de haut et une barre à 165 cm. Elles peuvent être écartées jusqu'à 180 cm maximum selon la taille de la gymnaste. Elles ont été introduites par les Allemandes au programme des Jeux Olympiques en 1936.
Les enchaînements aux barres asymétriques doivent comporter un minimum de 10 mouvements en appui, en suspension ou libres, exécutés avec élan.
Le mouvement de balancement continu est essentiel dans un enchaînement aux barres asymétriques. Tout arrêt ou pause dans l’enchaînement entraîne une sanction. Une chute entraîne une déduction de 0.50 et la gymnaste a 30 secondes pour reprendre son mouvement.
Les gymnastes utilisent de la magnésie pour rendre les barres moins glissantes.
Petite histoire :
Le Def : un mouvement révolutionnaire inventé par l’ancien gymnaste français Jacques Def en 1981. C’est un lâcher de la barre supérieure en salto arrière tendu avec une vrille et demie. Emilie Le Pennec et Isabelle Severino sont les seules gymnastes à réaliser ce mouvement. Grâce au fameux lâcher de barre, Emilie devient en 2004 la première championne olympique française de l’histoire tandis qu’Isabelle décrocha la médaille de bronze mondiale en 1996 !
Saut de cheval
Le saut de cheval est un agrès qui allie force, dynamisme et technique. C’est l’agrès le plus rapide de la gymnastique artistique féminine ce qui le rend très difficile à juger.
L'agrès est placé en travers et non en longueur comme chez les hommes. Les gymnastes disposent d’une piste d’élan de 25 m maximum.
Les sauts pour les femmes se divisent en quatre catégories déterminées chacune par des positions et des mouvements spécifiques.
Chaque saut comprend cinq phases : la course, l’envol initial, l’appui momentané des mains, le deuxième envol et la réception.
Après une course d’un maximum de 25 mètres, la gymnaste prend son impulsion sur le tremplin, pose les 2 mains sur la table de saut puis s’envole dans les airs pour réaliser une figure acrobatique. La clef d’un saut réussi est la hauteur à laquelle est effectuée l’acrobatie et la réception qui doit être "pilée", c’est à dire sans pas ou déséquilibre.
Sol
Les mouvements à cet agrès allient la grâce, le rythme et la virtuosité. La recherche chorégraphique, les choix des compositions musicales auxquels s’ajoute la complexification des séries acrobatiques (double salto arrière avec pirouette, séries en aller-retour) confèrent au sol féminin ses lettres de noblesse. L’épreuve dure de 70 à 90 secondes. La tendance actuelle est une augmentation du nombre de séries acrobatiques et une plus grande richesse chorégraphique.
Parmi les sauts au sol, citons :
- le Kozak (du nom d’un ancien champion hongrois), un saut avec une rotation de 360° avec une jambe groupée et l’autre tendue.
- le Shoushounova (du nom d’une ancienne championne soviétique), un saut écart avec le corps en ligne droite, parallèle au sol.
- le Popa (du nom d’une ancienne championne roumaine), un saut écart avec une rotation de 360° à 1,30 m du sol.
- le Salto, une rotation complète du corps en l’air (sur un axe transversal). Les vrilles sont une succession de rotations en air avec le corps tendu, carpé ou groupé.
- le Hypolito (du nom du champion du monde 2007, le Brésilien Diego Hypolito ), un twist double salto avant carpé avec une vrille.
Dorénavant aux Jeux Olympiques ou pour les Mondiaux, les juges ne sont plus désignés par leurs pays mais choisies par la Fédération Internationale. Le collège de juges est composé de 16 juges pour la technique, 16 pour la valeur artistique et 24 pour l'exécution
La gymnastique rythmique
Interdisant tout exercice acrobatique avancé, la G.R. se pratique à mains libres ou avec des engins (ballon, cerceau, corde, ruban, massues) et toujours avec accompagnement musical instrumental. Elle combine la grâce, la souplesse et le développement musculaire.
Historique
Si certains évoquent l'époque de l'Egypte ancienne pour parler des débuts de la Gymnastique Rythmique, les premières traces de pratique remontent, pour l'ère moderne, au XIXè siècle. Différentes méthodes de gymnastique étaient alors proposées aux jeunes filles, dont celle de M. Clias en 1843, intitulée « Callisthénie ou la somascénie naturelle appropriée à l'éducation physique des jeunes filles », qui préconise des exercices avec des instruments tels que la canne, le cerceau et la corde à sauter. Suivirent ensuite les méthodes de François Delsarte (1811-1871) qui introduit la notion de musique, d'Emile-Jacques Dalcroze (1865-1950), d'Isadora Duncan (1878-1927) qui donne une nouvelle direction à la danse via la gymnastique, ou encore d'Irène Popard (1894-1950).
Cette discipline, en pleine évolution et exclusivement féminine, fit sa première apparition en URSS en 1948 et cette même année aux Jeux Olympiques à Londres où deux compositions rythmiques par équipe (une avec un petit engin au choix du pays, l’autre à main libre) ont été incluses dans le programme officiel. Reconnue par la Fédération Internationale de Gymnastique en 1962, c'est dans les années 1960, que des règles se mettent en place : on décide de la création d'imposés, des normes engins sont prises en 1967 et un code de pointage voit le jour en 1970. Les exercices réalisés par un Ensemble de six gymnastes apparaissent pour la première fois en 1967 à l'occasion des 3è Championnats du Monde. En 1971, le programme aux mains libres disparaît au profit du ruban et des finales par engin sont programmées. En 1975, la Gymnastique Moderne change de nom : elle s'appelle désormais Gymnastique Rythmique et Sportive. Pour lui donner plus de souplesse, on abandonne alors les imposés. Devenue Gymnastique Rythmique en 2002, elle compte aujourd'hui en France plus de 25 000 pratiquants.
Elle est sport olympique depuis 1984 (sauf pour les massues). Les ensembles débutent aux Jeux de 1996 après avoir réduit de 6 à 5 le nombre de gymnastes les composants.
- 1963 Premier championnat du monde à Budapest, entre 28 gymnastes de 10 pays européens, remporté par la Soviétique Ludmilla Savinkova.
A savoir : deux gymnastes ont obtenu la note parfaite en compétition officiele : lors du concours général du Mondial de 1987, la Bulgare Bianca Panova est sacrée avec le total maximum de 40 points. La gymnaste soviétique Marina Lobatch égalera cette perfection aux Jeux Olympiques de 1988.
Compétition
La gymnastique rythmique est réservée aux gymnastes féminines. Celles-ci travaillent toujours avec un engin en musique sur un praticable de 13 m² à la corde, au cerceau, au ballon, aux massues ou au ruban. Lors des concours individuels, elles effectuent des exercices différents avec quatre ou cinq engins. Pour les concours par équipes (une équipe comprenant cinq gymnastes), elles travaillent ensemble en utilisant une fois les massues et une autre fois avec deux gymnastes au cerceau et trois au ruban. La durée des exercices individuels est de 90 secondes. Chaque exercice doit comprendre dix combinaisons (au lieu de cinq avant 2001).
Les engins
Le ballon : (400 g minimum - diamètre de 18 à 20 cm). Exercice basé sur la souplesse, l’expression corporelle et la chorégraphie. Le travail au ballon comprend des roulers sur le corps et des rebonds. C'est une épreuve individuelle et par équipe de 3 gymnastes.
Le cerceau : (en matière plastique ou en bois, 300 g minimum, 80 à 90 cm de diamètre). C’est l’engin le plus complet, car on peut le rouler, le lancer verticalement, en vrille ou en oblique. On peut le manier avec les pieds. Des passages à travers le cerceau et des rotations autour du point fixe sont réalisés. Lors des compétitions, c'est également une épreuve par équipe de 5 gymnastes.
La corde : (en chanvre, longueur et poids au choix). C’est l’exercice le plus exigeant sur le plan physique. La gymnaste effectue des figures en sautant ou en sautillant.
Les massues : (150 g, longueur 40 à 50 cm). Exercice basé sur la chorégraphie et le rythme. Le travail comprend des rotations, des lancers, des moulinets, des jonglages et des mouvements asymétriques. La rapidité d’exécution est importante.
Le ruban : (4 à 6 cm de largeur, 6 m de longueur, longueur de la baguette 50 à 60 cm). Le ruban doit rester en mouvement pendant l'exercice selon des dessins programmés d'avance (spirales et serpentins) sans elle touche la gymnaste. C'est le symbole de la discipline, incarnant l'élégance et la grâce.
Aérobic sportive
Le mot 'aérobic' traduit 'avec de l'oxygène' ou 'en présence d'oxygène'.
Le mot "aérobic" fut utilisé pour la première fois en 1875 par le Docteur Pasteur, qui donna à des bactéries ayant besoin de l'oxygène pour survivre le nom de "aérobics". Ce mot vient du grec et veut dire "oxygène pour vivre".
Découvrons ensemble le passé de cette discipline explosive, ainsi que son matériel et sa règlementation.
C'est une gymnastique se situant entre la danse et la gymnastique qui sert à modeler et oxygéner le corps accompagnée d'une musique rythmée. L'aérobic sportive demande des mouvements dynamiques, exige de la force, de la souplesse, de la coordination et un sens musical tout cela concentré dans un exercice de moins de deux minutes.
Elle est née dans les années 1960 de l'imagination d'un médecin de l'armée américaine, Kenneth Cooper, qui a mis au point un programme axé plutôt sur les exercices cardio-vasculaires que sur des exercices de musculation. En 1968, il crée à Dallas le Cooper Institute for Aerobics Research dédié à la recherche. La première compétition officielle eût lieu en 1983. Dans les années 1980, l'aérobic devient un sport de compétition reconnu par la FIG.
La ‘Federation of International Sports Aerobics & Fitness’ (ISAF) fut fondée en 1989. Des championnats du monde ISAF ont lieu depuis 1991. Depuis 1994, le sport est géré par la Fédération Internationale de Gymnastique.
Le programme d'aérobic est composé de cinq éléments : la souplesse (écarts, éléments d'amplitude), l'équilibre (maintien), la force dynamique (chutes, appuis faciaux, cercles), la force statique (maintien sur les mains), les sauts (enjambées, ciseaux, grands écarts en sautant). Lors d'une compétition, le gymnaste effectue un programme contenant douze éléments incluant un de chaque famille. Les catégories sont : individuels hommes et femmes, paires mixtes, trio et depuis 2002 des ensembles de 6 gymnastes.
Les mouvements de base dans un programme se composent de :
- 7 pas de base (marche, course, jumping jack, montée de genoux, fente, kick, skip)
- 12 difficultés issues des 5 familles d’éléments ; elles augmentent en fonction du nombre de demi-tours effectués et de la réception. En groupe, le programme doit contenir trois portées et au moins un changement de hauteur et de forme. Les mouvements avec saltos et renversées sont interdits. Il y a trois notes : artistique, exécution des mouvements, difficulté.
Les premiers championnats du monde FIG ont eu lieu en décembre 1995 à Paris : 250 athlètes (spécialistes en fitness mi-danseurs, mi-gymnastes) de 34 pays sont venus pour effectuer pendant 2 minutes des performances techniques et artistiques sur une musique entraînante et bien rythmée. Le Français Alain Courte termine 2e en individuel hommes lors de cette édition inaugurale.
Le fitness en France représente plus de deux millions et demi d’abonnés inscrits dans 2 500 clubs.
Parmi les meilleures spécialistes d’aérobic figurent le français Grégory Alcan, champion du monde individuel en 2004 (2e en 2002) et champion d’Europe en 2003.
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